Prière à Saint Martin de Tours
aux Saints et Saintes
Voici la Séquence « Ô Jour où Martin est Couronné parmi les habitants des Cieux » pour la Fête de Saint Martin de Tours (316-397) le 11 novembre d’Adam de Saint-Victor, le plus grand poète latin liturgique du Moyen Âge au XIIe siècle, premier chantre de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris, mort vers 1140 à l'Abbaye de Saint-Victor sur la montagne Sainte Geneviève
La Prière à Saint Martin de Tours d’Adam de Saint-Victor « Ô Jour où Martin est Couronné parmi les habitants des Cieux » :
« Sion, sois dans la Joie en célébrant le Jour où Martin, l’égal des Apôtres, triomphant du monde, est Couronné parmi les habitants des Cieux.
C’est lui Martin, l’humble et le pauvre, le serviteur prudent, le fidèle économe : au Ciel, à lui la richesse et la gloire, devenu qu’il est concitoyen des Anges.
C’est lui Martin, qui catéchumène revêt un pauvre, et le Seigneur, dès la nuit suivante, a revêtu le manteau.
C’est lui Martin, qui dédaignant les armes, offre d’aller sans nulle défense au-devant des ennemis ; car il est Baptisé.
C’est lui Martin, qui offrant l’hostie sainte, s’embrase au dedans par la divine Grâce, tandis qu’un globe de feu apparaît sur sa tête.
C’est lui Martin, qui ouvre le Ciel, commande à l’océan, donne des ordres à la terre, guérit les maladies, chasse les monstres, ô l’homme incomparable !
C’est lui Martin, qui ne craignit point de mourir, qui ne refusa point le labeur de vivre, et de la sorte à la divine Volonté s’abandonna tout entier.
C’est lui Martin, qui ne nuisit à personne ; c’est lui Martin, qui fit du bien à tous ; c’est lui Martin, qui plut à la trine Majesté.
C’est lui Martin, qui renverse les temples, lui qui instruit dans la foi les gentils, et de ce qu’il enseigne leur donne en ses œuvres l’exemple.
C’est lui Martin, qui sans pareil en mérites, rend la vie à trois morts ; maintenant il voit Dieu pour toujours.
Ô Martin, pasteur excellent, ô vous qui faites partie de la céleste milice, défendez-nous contre la rage du loup furieux.
Ô Martin, faites maintenant comme autrefois : offrez pour nous à Dieu vos prières ; souvenez-vous, pour ne jamais l’abandonner, de cette nation qui est vôtre ».
Ainsi soit-il.
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