Je viens vous parler ce soir comme à mes amis !
Chers militants, chers cadres, chers sympathisants, chers ambassadeurs de la vérité,
En deux ans de vie politique, je me suis adressé à des dizaines de millions de Français. Mais c’est de vous que je suis le plus proche. C’est avec vous et grâce à vous que je combats. C’est avec vous et grâce à vous que Reconquête, mon parti, notre parti, est une si belle maison, une si belle aventure.
Je viens vous parler ce soir comme à mes amis, car toutes les tempêtes que nous avons traversées, et toutes les victoires que nous avons remportées, nous ont rendus toujours plus complices et plus soudés. Je veux maintenant vous dire trois choses extrêmement importantes à mes yeux, comme je les dirais à de vieux copains, en qui l’on a confiance, à qui l’on peut tout confier.
Premier point. Je sais que nombre d’entre vous sont déçus par notre score. Je veux leur dire ce qui doit nous importer plus que tout ce soir, c’est qu’après des décennies à avoir été torturés par les mensonges des médias, à avoir été aveuglés par les dénégations des politiciens, les Français commencent à reprendre confiance en eux, à remonter la pente de l’Histoire, à retrouver l’envie de vivre, d’exister, de se sauver. Ils réapprennent à espérer qu’ils peuvent redresser la France. C’est une avancée immense, dont la France a besoin et c’est une première étape dont Reconquête a besoin.
Et c’est la raison pour laquelle j’appelle tous ceux qui me font confiance à voter pour les candidats de droite dimanche prochain. Faites gagner la droite dans l’espoir de faire gagner la France ! Je demande aussi à tous les Français qui aiment notre pays, de faire échouer les candidats de Jean-Luc Mélenchon, ce conglomérat des ennemis de la France. Ne les laissez pas nous mettre en danger, ne les laissez pas nous islamiser, ne les laissez pas nous remplacer. Pas d’abstention ! Face à Jean-Luc Mélenchon, je vous demande de vous opposer en toutes circonstances !
Le combat est loin d’être terminé et nous prenons toute notre part dans les batailles qui s’annoncent !
Je veux vous dire que nous avons largement contribué à ce bel élan. Notre combat pour imposer des vérités essentielles et dont personne ne voulait - ni les médias, ni les politiciens, ni le pouvoir - est une réussite. Même nos pires ennemis nous le reconnaissent. Sur l’immigration, sur les francocides, sur l’islam, sur le wokisme, sur l’écologie d’extrême-gauche, sur la liberté économique, sur l’école, nous avons changé les règles du jeu. Nous avons brisé les murs de la censure. Nous avons fait reculer le politiquement correct. Nous avons fait baisser les yeux à nombre de menteurs et d’hypocrites. Comme vous le savez, de moins courageux que nous ont souvent volé nos idées après coup pour se les attribuer. Tant mieux ! C’est la preuve que, malgré la rage qu’ils ont parfois déchaînée contre nous, nous avions raison d’être courageux.
Chez Reconquête, on ne perd jamais : soit on gagne, soit on fait avancer nos idées. Oui, je le crois dur comme fer : la France ne serait pas la même sans Reconquête. Sans nous, sans vous, elle oserait moins regarder ses problèmes en face, elle aurait peur de s’exprimer. Dans ses opinions et dans ses paroles, elle serait moins libre, elle aurait tout simplement moins le courage de la vérité.
Plus qu’aucun autre parti à droite, nous avons démasqué la désinformation, dénoncé les innombrables crimes idéologiques dont était victime notre peuple, et donné les premiers rôles à la lucidité et à la sincérité. J’en suis extrêmement fier et je veux que vous le soyez avec moi. Passer à côté de cette fierté, ce serait mépriser nos efforts. Nous n’avons pas seulement été utiles : nous avons été indispensables. Le résultat de ce premier tour des législatives nous doit, vous doit beaucoup. Chacun de vos dialogues avec les Français depuis deux ans, chacune de vos réunions, de vos actions militantes, de vos posts sur les réseaux sociaux, de vos présences à nos meetings, chacun de vos tractages et de vos collages d’affiches a été décisif. Bravo !
Notre score ne reflète évidemment pas la vitalité de notre mouvement et de nos idées. Outre le fait que nous n’avons présenté de candidats que dans la moitié des circonscriptions pour ne surtout pas mettre en danger la victoire de la droite aux législatives, mon deuxième point est donc de vous rappeler ce que nous venons de vivre.
Notre campagne européenne a été troublée, parfois même handicapée, par les trahisons préméditées de longue date par Marion Maréchal qui ambitionnait de diriger seule sa propre chapelle, filiale du RN. Elle se disait pour l’union des droites, mais elle ne s’est jamais résolue à faire l’union avec nous. Après avoir elle-même accusé le RN, il y a quelques jours, de refuser l’union qu’elle leur proposait, elle a appelé les électeurs de Reconquête à voter pour eux dès le premier tour, troublant les Français proches de nous et ruinant toutes les chances d’union des droites – du point de vue du RN, pourquoi s’unir avec quelqu’un qui capitule ?
Son passé, son équipe depuis casée au RN, et sa volonté de jouer au cavalier seul ont fait beaucoup de mal à notre cohésion. Ce triste épisode s’est terminé comme elle voulait qu’il se termine : par une rupture brutale, au pire moment pour nous comme pour la France.
Je veux que vous sachiez que ce conflit est derrière nous : la vérité sera bientôt évidente aux yeux de tous. Je n’en veux pas du tout à ceux qui ont douté devant les mensonges et les attaques : les manipulateurs ne sont pas les manipulés et vous êtes déjà nombreux à revenir vers nous, écœurés de ces manipulations.
Politiquement, moralement, psychologiquement, nous allons beaucoup mieux aujourd’hui qu’il y a un mois. Nous sommes redevenus unis, nous parlons d’une seule voix. C’est un progrès très concret et il aura de belles conséquences. Je vous promets que vous n’allez pas tarder à vous en rendre compte.
Car mon troisième point est que Reconquête, au terme de deux années d’apprentissages et d’efforts, a maintenant le droit de se renouveler, de se doter de nouveaux atouts sur la scène politique. C’est ce que nous allons faire. Au lendemain des élections, je vais vous poser beaucoup de questions. Je lirai vos réponses avec la plus grande attention. Avec toute l’équipe de Reconquête, avec vous tous, nous tous, nous allons nous faire le beau cadeau de progresser, d’avancer, de nous muscler.
Oui, je vous annonce que nous allons travailler d’arrache-pied. Notre combat sur l’école va prendre une tout autre ampleur. La voix de Reconquête sera entendue au Parlement européen et nous serons force de proposition en France. Reconquête sera au rendez-vous et les Français pourront compter sur nous pour garantir que la victoire tant attendue sera à la hauteur de leurs espoirs. Dès le lendemain des élections, nous allons ensemble affiner nos stratégies et nous fixer de nouveaux caps. J’y réfléchis depuis des mois. C’est le moment idéal pour le faire. Préparez-vous à être des acteurs de premier plan !
En attendant, tous sur le pont pour aider la droite à vaincre dans une semaine et pour empêcher la gauche de faire un bon score ! Le macronisme et l’extrême gauche doivent être vaincus. Ils vont l’être grâce à toute la droite et grâce à vous.
Encore une semaine de courage : convainquez autour de vous de voter pour la France. Proclamez que la Reconquête française est devant nous ! Je compte sur vous autant que vous pouvez compter sur moi.
Chers militants, chers cadres, chers sympathisants, vous êtes formidables et vous allez bientôt le montrer aux Français.
Je vous salue affectueusement,
Éric Zemmour
Président de Reconquête
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