Aujourd’hui, c’est le triste anniversaire de l’arrachement de notre petit roi martyr Louis XVII aux bras de sa mère, notre reine Marie-Antoinette, le 3 juillet 1793, à 10 heures du soir.
Il est aussitôt confié par le Comité de salut public, à Antoine Simon, ancien cordonnier et officier municipal de la Commune de Paris, et à sa femme Marie-Jeanne Aladame, qui deviennent leurs geôliers à la prison du Temple et sont chargés de sa garde et de son éducation révolutionnaire.
Antoine Simon est un homme inculte, violent, vulgaire et alcoolique. D’une intelligence et d'une culture très limitées, il est entièrement dévoué à la cause révolutionnaire, malléable et fortement influencé par des dirigeants politiques comme Pierre Gaspard Chaumette et Jacques-René Hébert, dont il suit les ordres et qu'il renseigne scrupuleusement.
Il doit à la demande de Pierre-Gaspard Chaumette "donner quelque éducation" au prince en l'éloignant de sa famille "pour lui faire perdre l'idée de son rang".
Il lui fait aussi boire du vin, pour selon lui, lui donner de la vigueur, lui apprend des mots grossiers "pour en faire un homme" et lui fait chanter des chants révolutionnaires. Quand le jeune captif n’obéit pas assez vite, il le bat.
De plus, celui qu’il appelle "le fils Capet" est mal nourri et vit dans la saleté.
Antoine Simon aide aussi Jacques-René Hébert à échafauder des accusations d'inceste contre sa mère Marie-Antoinette qui seront utilisées lors du procès de la reine.
Le jeune roi signe un procès verbal racontant que sa mère encourage ses séances de masturbation et le fait souvent coucher entre elle et sa tante, mais la signature tremblante du document indique qu’il l’a écrit après qu’Antoine Simon lui ait fait boire de l’alcool, et sans aucun doute sous la menace de coups.
Honneur à une mère exemplaire, notre reine Marie-Antoinette, et à notre petit Roi Louis XVII, martyrs de l’infâme République !
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