Henri Guaino : «Devant le chaos, je ne resterai pas inactif après les élections législatives»
Henri Guaino sur LCI le 20 février 2017 au sujet d’Emmanuel Macron : "Je pense que Emmanuel Macron, s’il était élu, nous conduirait finalement exactement au même endroit que Marine Le Pen et même peut-être pire". "Non par volonté délibérée, mais parce que les Français se rendraient très vite compte (...) qu'ils auraient porté au pouvoir tout ce dont ils ne veulent plus. » |
INFO LE FIGARO (par Augustin Moriaux) - L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, déjà élu député en 2012 dans les Yvelines, redoute «le chaos» de «deux camps prêts à en découdre et pas seulement dans les urnes» et annonce son intention d’ouvrir une «troisième voie», après les législative «J'ai toujours dit que j’en avais fini avec la politique politicienne, électorale, partisane. Ce n’était plus mon problème. Mais je ne resterai pas inactif, une fois ces élections passées. On a trois ans pour essayer de construire des alternatives», annonce, dans «Points de Vue» (Le Figaro-TV), celui qui fut longtemps proche de Philippe Séguin. Henri Guaino observe «deux camps qui se font face et ont envie d'en découdre, et ce, pas seulement dans les urnes», pressentant «la violence et le chaos. Quand le pays est dans cet état et que la classe politique est incapable d'y répondre, comment peut-on rester sans rien faire ?», argue-t-il, après avoir quitté la vie électorale après les législatives de 2017. «LR n’a plus d’identité politique, le péché originel, c’était l’UMP. On a regroupé les gaullistes, les centristes et les libéraux. On a fait un cartel électoral. On a perdu notre base populaire, c’était d’ailleurs un peu le but de ceux qui en furent les promoteurs», raconte celui qui a vécu de près l’évolution de la droite. Henri Guaino avait inspiré la campagne de Jacques Chirac en 1995 autour de la «fracture sociale», et était aux prémices du Rassemblement pour la France mené, au moment des européennes de 1999, par Charles Pasqua. Partisan du «Non» au traité de Maastricht et au référendum de 2005, il fut ensuite plume et conseiller de Nicolas Sarkozy, puis député UMP des Yvelines en 2012. |
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