3 questions à Guillaume Peltier sur le voyage d’Éric Zemmour et Marion Maréchal.

1- Pourquoi aujourd’hui Marion Maréchal est en Arménie et Éric Zemmour en Israël ?

Parce que nous sommes symboliquement partout où notre civilisation est menacée et attaquée. En Arménie comme en Israël, c’est la civilisation judéo-chrétienne qui est attaquée.
En Arménie, nous devons rompre avec l’omerta sur l’épuration ethnique dont le peuple arménien est victime en Artsakh.
En Israël, nous venons témoigner notre solidarité après les atrocités commises par le Hamas.
Comme l’a dit Éric Zemmour, dans les deux cas, la barbarie qui fait rage risque d’être celle que connaîtront nos enfants, si nous ne faisons rien.
Ce qui s’y déroule actuellement dépasse le sort des Israéliens, des Arméniens et même des Français : ce combat contre le djihad est celui de notre civilisation.
Ce combat est crucial pour l’avenir de la France.

2- Quel est notre ennemi commun ?
Selon la formule forte de Julien Freund, « c'est l'ennemi qui vous désigne ».
Écoutons bien ce que vient de dire le président turc, Erdogan dans son discours lors de la manifestation à Istanbul samedi dernier : « Ô l'Occident, je m'adresse à vous : voulez-vous relancer une nouvelle croisade du Croissant contre la Croix ? ».
La menace est clairement identifiée : le djihadisme islamique a décidé de nous faire la guerre, partout. En Israël, mais aussi parmi les Chrétiens d’Orient, en Europe, et chez nous, en France qui compte déjà 273 morts du terrorisme islamiste depuis 2012.
Nous ferons donc tout pour éradiquer ce djihadisme et chaque peuple a le droit de s’en défendre chez lui.

3- Pourtant, la géopolitique est parfois complexe : Israël, par exemple, n’a pas soutenu l’Arménie ?
C’est une question très intéressante car justement, l’Azerbaïdjan vient de lâcher Israël dans ses votes aux Nations Unies.
En principe, on aurait pu faire une réponse classique de géopolitique : on peut parfaitement faire partie d’une même civilisation et avoir des intérêts géostratégiques différents.
Israël est un État souverain, qui est libre de ses alliances – y compris quand elles nous déplaisent.
Regardez : l’Italie est historiquement atlantiste et pas la France. Et pourtant, qui dirait que nous ne faisons pas partie de la même civilisation ?
Mais je pense justement que nous vivons un grand moment de clarification, partout c’est la dimension civilisationnelle qui devient centrale. Avez-vous vu les Azerbaïdjanais défendre Israël ?
Je n’ai pas vu en quoi ils faisaient la preuve de leur alliance, j’ai même entendu des Azerbaïdjanais dire « peu importe que les Israéliens aient été nos alliés, les Palestiniens sont nos frères ».
Regardez également la Turquie d’Erdogan, principal soutien de l'Azerbaïdjan, qui soutient le Hamas et rompt ses relations économiques avec Israël… Le conflit civilisationnel est en train de dépasser les intérêts géopolitiques.
Enfin, comme le dit très bien Philippe de Villiers, après ces évidentes précautions géopolitiques, force est de constater l’évidence qui nous menace en France ; là est l’urgence, là est l’essentiel, là est l’existentiel : cette guerre de civilisation nous mène tout droit en France à une guerre civile à cause de l’importation sur notre sol d’un autre peuple, d’une autre culture, d’autres mœurs.
L’alliance des islamistes et des gauchistes pour créer le peuple islamo-gauchiste qui crie dans nos rues « Allah Akbar », voici le grand défi de notre temps.
Nous soumettre, c'est disparaitre.
Je suis fier que Marion et Éric symbolisent aujourd’hui ce combat dans l’unité et le courage. Unissons nos forces, c’est Reconquête qui est en première ligne pour le combat du siècle, le combat civilisationnel, c'est-à-dire le combat pour notre droit à continuer d'exister !

Guillaume Peltier
Vice-Président de Reconquête!

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