O Filomena !
Un lys entre les chardons… « Telle est mon amie, entre les filles. » Ct 2, 2 Te voici belle, ô Philomène, d’une beauté toute spirituelle. La beauté selon ce monde ne produit que des épines. La tienne vient d’ailleurs, et transparaît un rayon de la céleste clarté. Oui, « tes yeux sont des colombes » (Ct 1, 15). Beauté de ton âme, beauté de ton cœur saisis par Dieu. Beauté de ton âme que Dieu a magnifiquement ornée de toutes les vertus. Aujourd’hui cachées mais qui en paradis paraîtront dans la lumière. Elles feront éclater ta gloire, comme le soleil, au printemps venu, fait éclater en fleurs de toutes sortes et de toutes beautés les bourgeons. Le soleil du Ressuscité et la révélation de sa gloire feront éclater en fleurs du paradis les bourgeons de toutes les vertus qu’il a mises en toi. Que te manque-t-il, Philomène ? Rien ! Quelle fleur manque à ta céleste couronne ? Aucune ! Il ne te manque rien. En toi, l’œuvre de Dieu est parfaite. Son amour a trouvé en toi sa perfection.
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