LETTRE AUX MAIRES
Objet : Des centaines de migrants bientôt installés dans votre commune.
Madame le Maire, Monsieur le Maire,
Je vous sais très attentif à la qualité de vie de vos administrés et au maintien de relations apaisées dans votre commune. Aussi, je tiens à vous communiquer le texte du discours aux préfets prononcé par Monsieur le Président de la République. Il est d’une extrême importance et vous concerne au premier plan.
« Nous devons avoir une politique profondément différente de répartition sur le territoire des femmes et des hommes qui sont en demande de titres et y compris de celles et ceux qui les ont reçus.
Notre politique aujourd’hui, elle est absurde : elle consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui ne parlent pas notre langue, qui souvent sont dans la plus grande misère, dans des quartiers qui sont souvent les plus pauvres de la République.
(...) Les années qui viennent seront des années de transition démographique, d’ores et déjà nous sommes en train de perdre des élèves dans nos écoles et collèges (...), plusieurs d’entre-vous sont dans des territoires ruraux, quels que soient les engagements pris, nous devrons fermer des classes et vraisemblablement des écoles et des collèges.
Si nous savons offrir de l’hébergement, de l’urgence et de l’intégration, dans ces régions à des femmes et des hommes qui arrivent sur notre sol, les conditions de leur accueil seront bien meilleures que si nous les mettons dans des zones qui sont déjà densément peuplées, avec une concentration de problèmes économiques et sociaux. »
EMMANUEL MACRON, Discours aux préfets, 15 septembre 2022
Vous me pardonnerez ce long verbatim en introduction de ce courrier, mais je crois que ces propos d’Emmanuel Macron ont été trop peu entendus et méritaient d’être ainsi couchés noir sur blanc. Cette déclaration, de surcroît, a été présentée devant les préfets de la République et non devant vous, les élus du peuple.
Vous pouvez ainsi mesurer combien cette politique sera contraignante demain…
Je dois malheureusement vous dire exactement ce que ces mots signifient.
Ils signifient qu’un beau matin, votre préfet de département vous appellera pour vous signifier qu’il a 1000 ou 2000 migrants à répartir dans le département et que 300 reviennent à votre commune.
Cela signifie que quelques semaines plus tard, des cars arriveront dans les rues de votre commune, que des hommes – car il s’agit la plupart du temps d’hommes originaires d’Afrique subsaharienne ou d’Afghanistan, âgés de 18 à 30 ans – s’installeront chez vous.
Cela signifie encore que, malheureusement comme on l’a vu partout ailleurs en France, votre commune paisible connaitra le communautarisme, les tensions et la délinquance qui ont frappé bien des villes avant elle…
Alors, vous serez en première ligne, bien seul pour gérer ces difficultés et répondre au légitime désarroi de vos administrés. Dans quelques années, les habitants penseront que c’est vous qui avez laissé faire… alors que vous n’aviez jamais souhaité une telle situation pour la commune que vous servez et que vous aimez.
Que vous dit d’autre le Président de la République ?
Depuis des décennies, les emplois s’éloignent de nos campagnes, les familles sont contraintes de partir, puis les commerces et les services publics ferment. Face à l’abandon des gouvernements successifs, vous vous êtes battu pour maintenir ici une petite usine, là une classe, ici encore une gare ou une maternité...
Dans le même temps, des centaines de milliards d’euros (la Cour des comptes, dans un rapport très dur, a évoqué 10 milliards d’euros par an, hors rénovation urbaine et dépenses des collectivités territoriales) ont été déversés dans la « politique de la ville », c’est-à-dire la politique de la banlieue – qui n’est aujourd’hui qu’une politique d’accompagnement de l’immigration, comme vos collègues maires de banlieue le savent.
Aujourd’hui, au fond, Emmanuel Macron vient vous dire que si vous voulez que vos écoles ne ferment pas, vous n’avez plus qu’une solution : accepter des dizaines, peut-être des centaines, de migrants, quoi que vous et vos administrés en pensiez. Ce n’est pas acceptable, et c’est même scandaleux. On ne disperse pas les problèmes, on ne les dilue pas en espérant qu’ils soient moins visibles : quand on est un responsable politique, on les résout !
Vous le savez, ma position n’est pas seulement différente de celle d’Emmanuel Macron, elle est son exact contraire.
Un sondage du 21 septembre 2022 nous dit que la majorité des Français de la ruralité sont opposés à ce projet gouvernemental de répartition des migrants.
Pourtant, toujours dans la même intervention, Emmanuel Macron a parlé d’une « formidable opportunité ».
Dans leur grande lucidité, fidèles à ce bon sens qui les caractérise, les Français de nos campagnes peinent à comprendre pourquoi ces migrants seraient une formidable opportunité pour nos villages quand ils ne l’ont manifestement pas été pour nos villes.
Je m’y refuse, je me battrai de toutes mes forces contre cette politique.
Madame le Maire, Monsieur le Maire, je tenais à vous alerter sur ce funeste projet gouvernemental, mais surtout à vous assurer que vous me trouverez à vos côtés, avec Reconquête le mouvement que je préside, pour vous apporter tout notre soutien si demain votre commune venait à être désignée pour être « repeuplée ».
Je vous prie d’accepter, Madame le Maire, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Éric Zemmour
Président du mouvement Reconquête!
Italie : victoire pour Giorgia Meloni et la Droite unie !
Communiqué du 25 septembre 2022
La coalition de la droite et du centre-droit est arrivée en tête des élections législatives italiennes. Giorgia Meloni - dont le parti, Fratelli d'Italia domine largement un sein de la coalition - devrait donc être appelée à former le nouveau gouvernement. Rappelons qu'en 2018, Fratelli d'Italia avait rassemblé à peine plus de 4% des suffrages.
C'est la victoire des convictions. Giorgia Meloni et son parti se sont imposés comme le pilier central de la coalition en tenant bon sur leurs positions et en refusant les compromissions.
C'est la victoire de l'union. La coalition victorieuse ce soir regroupe, outre les conservateurs de Fratelli d'Italia, la droite populiste et identitaire de la Lega ou encore le centre-droit libéral et les centristes.
La solidité dans les idées tout en mettant en œuvre une stratégie d'union victorieuse : voilà une leçon que devrait méditer l'ensemble de la droite française !
Ce résultat est une bonne nouvelle pour Nice. Lorsque Matteo Salvini (patron de la Lega) était ministre de l'Intérieur, les arrivées de migrants depuis la Méditerranée avaient baissé de 85%. Alors que notre ville subit une criminalité importante liée à l'immigration clandestine, mon ami Matteo Salvini - qui devrait retrouver ce poste - fera sans doute davantage pour la sécurité à Nice que l'ami de Christian Estrosi Gérald Darmanin !
Philippe Vardon
Conseiller municipal et métropolitain, président du groupe Retrouver Nice - Union de la droite et des patriotes
Conseiller régional
Aujourd'hui, le cardinal Roger Etchegaray décédé le 4 septembre 2019, aurait 100 ans. Il est le 25 septembre 1922 à Espelette dans le Pays Basque.
Voici une prière de lui.
« Ouvre mes yeux, Seigneur ! Puisque voici venu « le temps de perdre le temps »,
je voudrais que s’en aille de ma vie l’habitude ou la distraction, ce pli qui m’empêche de voir le vrai visage des hommes et des choses.
Ouvre mes yeux, Seigneur ! Prends ce cœur, plus usé que la corde à la margelle du puits, ce cœur qu’ont endurci les déceptions et les échecs. Nous avons oublié tous ces gestes d’amitié et de solidarité, fleurs merveilleuses jetées sur notre route.
Ouvre mes yeux, Seigneur ! Quand la fatigue me surprend et que je me traîne sur les chemins, fais-moi comprendre la grandeur des petites choses que je recommence chaque jour. Montre-moi la place unique où Tu m’as placé pour bâtir Ton royaume.
Ouvre mes yeux, Seigneur ! Et quand viendra le messager du Roi pour m’inviter aux noces éternelles, ouvre mes yeux pour que je lise enfin sur mon livre de vie tout ce que je ne savais pas encore de Toi… et que j’aurai dû savoir si j’avais toujours gardé un regard d’enfant !
Ouvre mes yeux, Seigneur ! Ainsi soit-il. »
Cardinal Roger Etchegaray qui fut Archevêque de Marseille de 1970 à 1985.
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