Le crime d’aimer son pays
Le discours du doyen de l’Assemblée nationale a largement été critiqué, par les bobos-écolos et la gauche bien pensante, toujours à l’affût pour dénoncer les crimes de l’histoire. Ce procès d’intention est d’un humanisme dégoulinant, vous pensez bien, d’autant plus que l’auteur est du RN et né en Algérie ? Avec la NUPES, la réécriture de l’histoire est au tournant et les aboiements font office de vérité. Le dogme du méchant colonialiste a la vie dure. Le papy a relaté son enfance et la déchirure d’avoir été arraché à sa terre de naissance, martelant que là-bas aussi, c’était la France et qu’il l’aimait. Et la présidente des LFI s’est insurgée, de voir le RN faire l’apologie de l’Algérie Française, pendant que la verte, Sandrine Rousseau, se rangeait du côté du FLN. « L’élite » est inculte en histoire et partisane jusqu’au ridicule. Rappelons à ces faux chantres de la liberté, que l’Europe avait donné mandat à la France, pour pacifier la Méditerranée et les pays du Maghreb, qui vivaient de la piraterie et transformaient en esclaves tous les passagers et marins capturés sur les bateaux et les côtes sud de l’Europe. Ont-ils oublié ces moralisateurs de seconde zone, que les premiers français qui furent envoyés en Algérie l’ont été de force pour la plupart, frappés d’indignité politique après le soulèvement de juin 1848 ?
Sandrine Rousseau semble ignorer, ou légitimer, les attentats des activistes algériens qui ont frappé et mutilé d’innocentes victimes, dont des enfants. Il n’y a aucune excuse certes, mais pour les deux camps. Oui, cet homme est né en Algérie et c’était sa terre. Les écolos-bobos le lui reprochent, mais ne se gênent nullement en revanche, pour dire à n’importe quel étranger, né sur le sol de France, qu’il est chez lui. Deux poids deux mesures pour ces gens toujours prêts à tenter d’exister par l’extravagance des propos et le mensonge historique, voulant se placer irrémédiablement dans le camp des gentils. Ils savent s’insurger quand il s’agit de dénoncer la présence Française en Algérie, mais ils sont muets face à ces pseudo-opprimés, qui à peine les Français mis dehors, se sont précipités dans l’hexagone pour y trouver ce qu’ils n’avaient plus chez eux, malgré tout ce que la France a laissé là-bas et qui tombe en ruines faute d’entretien.
Il n’y avait rien d’outrageant dans les propos de José Gonzales, il n’a fait l’apologie que d’une seule chose : l’amour du pays où qu’il se trouve et c’est là, aux yeux de certains, un crime de lèse-majesté. Il n’avait nul besoin d’une autorisation pour parler de son histoire, de sa vie et des sentiments qui l’ont animé et qu’il a sans doute encore. Qui sont-ils ces misérables pour venir dicter à cet homme ce qu’il doit dire ou ressentir, d’une période à laquelle ils n’étaient même pas nés ? Qui sont-ils pour censurer les émotions et renier l’histoire ? Ils ne sont que des spectateurs lointains et incultes. Leurs morales à deux balles, les pieds noirs s’en contrefichent
Gilles La-Carbona
Secrétaire national du Rassemblement du Peuple Français, chargé du suivi de la vie parlementaire.
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