Hier, 17 heures - le Débat sur LCI
La problématique Covid, devient une sorte de ritournelle, au point et comme le dit Henri Guaino qu'elle en devient banale, presque normale.
Ainsi toutes les mesures qui sont prises, et dont font parties les décisions privatrices de libertés, ont encore un peu plus morcelé la France, alors qu'en de tel moment de crise il conviendrait de l'unifier, de la souder.
A croire même que nos dirigeants prennent plaisirs à jouer aux roitelets manipulateurs.
"Notre société est entrain de complètement dérailler" dit Henri Guaino
Un exemple tout frais ; notre premier ministre, vous savez le déconfinator expert, est tiraillé entre deux décisions :
1° reconfiner partiellement ou totalement
2° ouvrir grand la cage aux oiseaux
Cela devient pour lui un dilemme quasi Cornélien.
Comme nous avons à faire à des surdoués, on nous vend à grand coup de spot télévisuel l'engorgement des hôpitaux parisiens et pour rendre la chose encore plus dramatique on nous balance à la façon Rambo l'évacuation des malades vers nos hôpitaux de provinces !
Oui mais voilà au dire des colporteurs de bonnes nouvelles ces rotations concerneraient en tout et pour tout 6 malades !
C'est donc grâce aux 6 lits libérés qu'ils vont sauver "Willy" et désengorger les hôpitaux de Paris.
On se fout de qui !
Toujours comme le dit Henri Guaino, concernant la vaccination "on est à la ramasse"
La conséquence de notre perte d'indépendance décisionnelle et de production, fait que nous sommes devenus totalement dépendants de l'Europe, qui elle même est totalement incompétente pour gérer la relation client-fournisseur.
Du coup les labos s'en frottent les mains et nous devenons la risée de la classe.
Chapeau le premier de cordée !
Pour conclure mes petites réflexions, je reprendrai une fois de plus les mots d'Henri Guaino : " Quelle société voulons nous vraiment !"
Ça craque de partout, y compris à l'école, lieu normalement dédié à la quiétude, à la neutralité, mais que certains transforment en tribunes, en cours des miracles, en rings.
Oui je parle de la violence des mots et des poings.
Je suis d'une époque ou les différents étaient réglés au sein même de l'école, soit par l'entregent des élèves eux-mêmes, soit par l'autorité des surveillants, soit de façon encore plus radicale par l'intervention musclée du surveillant général et si cela ne suffisait pas, cela se terminait d'abord chez le directeur, puis direction porte de sortie.
C'est ainsi que +90 % des problèmes étaient réglés car nous n'étions pas tous des anges.
L'exception étant exceptionnelle elle s'achevait parfois au commissariat et dans les cas extrêmes devant un juge.
C'est vrai que nous portions l'uniforme ou au pire les couleurs de l'école, que nous respections, d'ailleurs nous n'avions pas d'autres choix.
Juste un exemple, lorsqu'il y avait chamaillerie dans un bus, généralement cela ne trainait pas car le chauffeur doté des muscles de Popeye ,calmait tout le monde et chacun d'entre nous connaissions d'avance le sort qui était réservé dans de pareils cas.
Alors oui éducation rime avec sanction, mais aussi correction pour que les causes ne produisent pas les mêmes effets, nous nous le comprenions généralement très rapidement à nos dépens.
Etait-ce dur ?
Parfois oui, mais c'était juste et équitable et nous le savions.
En gardons nous un mauvais souvenir ?
Assurément non et nous sommes même forts reconnaissants envers ceux qui nous ont accompagnés durant notre scolarité.
Bavouzet Pierrick
Secrétaire général de Notre France
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