Pour faire un beau pays.

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Trouvez un bel espace, ni petit ni trop grand, à la mesure de ceux qui y vivront afin qu’ils s’y sentent bien.

Puis dessinez ses contours. 

N’en faites pas un simple cube qui enferme et qui étouffe, mais dessinez de jolies formes variées et posez délicatement  par ci par là quelques côtes dentelées. 

Mettez-y du bleu au pourtour, celui de la mer et garnissez de sable blanc.

Puis décorez l’intérieur en y posant des collines, des monts que vous aurez préalablement polis avec patiente, des montagnes aux cimes pointues et qui par timidité se cachent  dans les nuages.

Ajoutez-y des vals et des vallées, des plateaux  aussi pour ne pas ennuyer l’œil du futur visiteur.

Posez des rus, des ruisseaux, des rivières et des fleuves dont certains devront montrer un caractère parfois impétueux, ronchonnant même et parfois fracassant pour rompre le silence. 

De grâce, évitez le droit fil ennuyeux et préférez les courbures, les détours, les contours.

Créez de la couleur, celle des prés et des champs garnis de mille et une espèces,  comme le gentil coquelicot ou la reine marguerite.

Installez bois et forêts bien garnies et riches en feuillages. 

Déposez y délicatement moutons, brebis, chèvres, chevaux  et vaches en prenant bien soin de ne pas les mélanger aux loups et autres ours mal léchés.  Donnez un coq à la basse cours.

Lâchez la vive hirondelle, le geai aux si jolies couleurs, le gai pinson, la bergeronnette, le coucou enchanteur et  le rossignol chantant.

Enfin, le plus important, donnez vie au pays avec des accents, des visages marqués par le temps, des hommes et des femmes sans oublier le sourire des enfants.

Laissez-les aller à la rêverie, le sel la vie qui bouscule la routine établie.

Ils sauront par leurs talents différents finir l’ouvrage en bâtissant des villes et des villages, érigeant ci des chaumières, çà des mas et pourquoi pas  une cathédrale, un  Louvre ou un Versailles. 

De leurs riches métiers jailliront des odeurs,  celle du  bois raboté, celle du pâtissier ou celle des labours. 

Une fois votre œuvre presque finie, il vous faudra encore remettre les clefs du beau pays que vous aurez réalisé à celui qui mérite le plus d’en hériter.  

Choisissez le bien et ne vous fiez ni à son ramage, ni à son plumage.

A lui alors de faire  de ce pays  une symphonie et mettre à l’unisson l’âme du pays pour faire battre le cœur de la  nation sans à coups.

Ce beau pays, mesdames et messieurs existe et vous le connaissez.

Il  lui aura fallu du temps, des larmes et du sang pour être façonné.

Alors chérissez-le, embellissez le encore afin qu’on vous l’envie.

La France mon beau pays.

Bavouzet Pierrick

Secrétaire général de Notre France 

http://www.notrefrance.fr/

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