Dangereux, ou pas ?
Dans le village de Boofzheim, dans le Bas-Rhin, un jeune homme est mort pendant la nuit du réveillon, en manipulant un mortier d’artifice. Il a eu « la tête arrachée », par l’explosion et son voisin a subi « de graves blessures au visage ». On avait pourtant à faire à « de jeunes gens festifs et bien élevés qui n’avaient d’autre ambition que d’animer leur village ». Les préfectures du bas et du haut Rhin, avaient interdit la vente et l'achat de feux d'artifice, jugés « dangereux »pendant le mois de décembre et le maire de village a souligné leur « dangerosité ». Ces mortiers d’artifices incriminés sont les mêmes que ceux utilisés contre les policiers, dans les quartiers ethniques. Mais dans ce second cas de figure, le plus fréquent, il ne faut « rien exagérer », ils ne sont plus dangereux, ce ne sont « que des pétards d’artifice », les policiers « ne risquent rien » et ces engins, balancés par les « jeunes », ne sont « pas des armes de guerre ». Le double langage de la presse est impressionnant, en toutes circonstances. A se demander si les rédactions en chef mesurent bien le traitement partisan mis en œuvre selon les personnes et les circonstances. « La tête arrachée », dont acte, policier en banlieue est bien un métier à très haut risque...
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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