Défendre notre souveraineté à l’heure du retour des puissances
JEAN PIERRE, Chers Compagnons,
Au moment où, dans le monde, les tensions entre les grandes puissances s’accroissent, la France ne peut pas baisser la garde. Elle doit être fière d'elle-même, de son indépendance et de la souveraineté du Peuple français. Elle doit avoir les moyens de vivre en peuple libre, fier de son histoire, de sa culture, de sa langue, de son inventivité, de tout ce qui fait son identité et son génie national.
Pour demeurer souverain, il faut avoir les moyens de se protéger et d'exercer sa liberté propre, sans nécessairement chercher à copier ses voisins ou ses partenaires. Le général de Gaulle disait que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille (de la Bourse) ».
Il faut trouver les moyens d'exercer notre souveraineté à partir de nos propres ressources. Pour cela, il faut savoir les protéger et ne pas les exposer imprudemment aux grands vents des marchés financiers ou des mouvements migratoires.
La souveraineté est la voie indispensable pour protéger la France et les Français.
Défendre notre souveraineté, c'est protéger nos frontières sans se laisser dicter notre conduite par les juges nationaux ou européens : je souhaite que les questions migratoires et de terrorisme soient exclues du droit au recours devant la Cour européenne des Droits de l'Homme !
Défendre notre souveraineté, c'est voter contre le CETA qui brade notre agriculture : je souhaite que les Républicains s'opposent aux accords de libre-échange avec des États ou des organisations ne s'imposant pas les mêmes règles sociales et environnementales que les nôtres, comme le Mercosur !
Défendre notre souveraineté, c'est refuser le diktat du dollar et de l'extra-territorialité du droit américain qui pénalise nos entreprises : je souhaite que la France et l’Europe répliquent en sanctionnant les entreprises américaines !
Défendre notre souveraineté, c'est protéger notre industrie et ne pas brader Alstom comme Emmanuel Macron l'a fait : je souhaite que toute la vérité soit faite sur le rôle d’Emmanuel Macron dans le dépeçage d’Alstom par General Electric !
Il n'y a pas de France généreuse sans une France forte et fière d'elle-même. Il faut retrouver les chemins de cette fierté profonde et enracinée, tellement éloignée de cette soi-disant arrogance française dont nos adversaires aime nous affubler. La souveraineté, c'est la plus grande des libertés. C’est la condition essentielle pour pouvoir se protéger.
C'est ce que je défends dans la tribune publiée par Atlantico et co-signée par mes soutiens Gérard Longuet et Bernard Carayon.
Oser la Droite, c’est aussi avoir cela à l’esprit : tout faire dans les intérêts de la France et des Français.
Ensemble, nous allons enfin Oser la Droite !
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