Testament du Général Francisco Franco (1975).
A vous les espagnols:
Au moment où arrive pour moi l’heure de rendre ma vie au Très-Haut et de comparaître devant Son Jugement sans appel, je demande à Dieu de m’accueillir avec clémence en Sa Présence, car j’ai voulu vivre et mourir en catholique.
C’est dans le nom du Christ que j’ai placé mon honneur, et ma volonté constante fut d’être un fils fidèle de l’Eglise, dans le sein de laquelle je vais mourir. Je demande pardon à tous, comme je pardonne de tout cœur à tous ceux qui se déclarèrent mes ennemis, sans que je les eusse considérés comme tels.
Je crois et je désire ne pas avoir eu d’autres ennemis que ceux qui le furent de l’Espagne, pays que j’aime jusqu’à mon dernier instant et que j’ai promis de servir jusqu’à mon dernier souffle de vie, que déjà je sais proche.
Je veux remercier ceux qui ont collaboré avec enthousiasme, désintéressement et abnégation à la grande entreprise de faire une Espagne unie, grande et libre. Au nom de l’amour que je ressens envers notre Patrie, je vous demande de persévérer dans l’unité et la paix et d’entourer le futur Roi d’Espagne, Don Juan Carlos de Bourbon, de la même affection et loyauté que vous m’avez offertes et de lui offrir, en toutes occasions, le même appui de collaboration que j’ai reçu de vous. N’oubliez pas que les ennemis de l’Espagne et de la civilisation chrétienne sont vigilants.
Veillez, vous aussi, et dans ce but abandonnez, face aux suprêmes intérêts de la Patrie et du peuple espagnol, tout intérêt personnel. Ne renoncez pas à atteindre la justice sociale et la culture pour tous les espagnols, et faites de cela votre objectif primordial.
Maintenez l’unité des terres d’Espagne, exaltant la riche multiplicité de ses régions, qui font la force de l’unité de la Patrie.
Je voudrais, en mon dernier instant, unir les noms de Dieu et de l’Espagne, et vous serrer tous dans mes bras pour crier ensemble, pour la dernière fois, au seuil de ma mort :
Debout l’Espagne ! Vive l’Espagne !
(Arriba España ! Viva España !).
Général Francisco Franco. Madrid, 20 novembre 1975
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