Qui a gagné la bataille de la Marne ?
le 6 septembre 1914 : Joffre, commandant en chef des armées françaises, donne l'ordre de contre-offensive générale. Les Français arrêtent le repli et contiennent l'avancée allemande. Du 6 au 12septembre 1914, plus d'un million et demi de soldats vont se livrer bataille dans ce que l'on appelle la première bataille de la Marne, sur plus de 200 kilomètres. Très vite les Français vont parler d'intervention divine, de miracle : le «miracle de la Marne».
Le journal catholique, " Le Courrier de la Manche " du dimanche 14 janvier 1917 publie un article citant des sources allemandes dignes de foi puisqu' il s'agit d'un prêtre et de deux officiers. La Vierge a barré la route de Paris et 100.000 hommes l'ont vue, mais ils ont ordre de se taire sous peine d'être fusillés. Le récit explicite bien le retournement inespéré de la bataille de la Marne qui tient du miracle et qui se produit entre le premier vendredi de septembre et l'octave de la Nativité de la Vierge Marie.
«Le 3 janvier 1915 " Un prêtre allemand blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur dit :
La meilleure preuve d'authenticité du récit qui précède est le suivant, qui se rapporte au même fait : une religieuse qui soigne les blessés à Issy-les-Moulineaux, écrit : "C'était après la bataille de la Marne, parmi les blessés soignés à l'ambulance d'Issy, se trouvait un Allemand très grièvement atteint et jugé perdu. Grâce aux soins qui lui furent prodigués, il vécut encore plus d'un mois, il était catholique et témoignait de grands sentiments de foi. Les infirmiers étaient tous prêtres. Il reçut les secours de la religion et ne savait comment témoigner sa gratitude ; il disait souvent : " Je voudrais faire quelque chose pour vous remercier. " Enfin, le jour où il reçut l'extrême-onction, il dit aux infirmiers : " Vous m'avez soigné avec beaucoup de charité, je veux faire quelque chose pour vous en vous racontant ce qui n'est pas à notre avantage, mais qui vous fera plaisir. Je paierai ainsi un peu de ma dette. «
"Si j'étais sur le front, je serais fusillé, car défense a été faite de raconter, sous peine de mort ce que je vais vous dire : vous avez été étonnés de notre recul si subit quand nous sommes arrivés aux portes de Paris." Nous n'avons pas pu aller plus loin, une Vierge se tenait devant nous, les bras étendus, nous poussant chaque fois que nous avions l'ordre d'avancer. Pendant plusieurs jours nous ne savions pas si c'était une de vos saintes nationales, Geneviève ou Jeanne d Arc. Après, nous avons compris que c'était la Sainte Vierge qui nous clouait sur place. Le 8 septembre, Elle nous repoussa avec tant de force, que tous, comme un seul Homme, nous nous sommes enfuis. Ce que je vous dis, vous l'entendrez sans doute redire plus tard, car nous sommes peut-être 100.000 hommes qui l'avons vu." »
(Tiré du Le courrier de la Manche, du dimanche 14 janvier 1917.)
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