Il y a 19 ans, disparaissait Lady Diana
Lady Diana Frances Spencer, naît le 1er juillet 1961 à Sandringham, c’est une descendante de Georgiana Cavendish Spencer, duchesse de Devonshire, arrière-petite-nièce de Georges Spencer, petite nièce de Winston Churchill et la fille cadette d'Edward Spencer, vicomte Althorp et de sa première épouse, l'honorable Frances Burke-Roche.
Sa grand-mère, Frances Work, née à New York, était une descendante (illégitime) de Charles II d'Angleterre et par le fait, d'Henri IV, roi de France, de Saint Louis et d'Hugues Capet.
Elle fut mariée à Charles, prince de Galles, du 29 juillet 1981 au 28 août 1996, date de leur divorce.
Le dernier soir :
Le samedi 30 août 1997, Diana et Dodi quittèrent la Sardaigne où le couple avait passé la fin de ses vacances, à bord du jet privé Gulf Stream IV aux couleurs vert et or des magasins Harrods. Ils se posèrent à 15 h 20 sur l'aéroport du Bourget.
Alors qu'ils se reposaient dans l'hôtel particulier de Dodi, rue Arsène-Houssaye, la présence de paparazzis les fit renoncer à dîner « Chez Benoît », un restaurant chic du Marais, au profit du restaurant « L’Espadon du Ritz », place Vendôme.
Ils arrivèrent à 21 h 50 au Ritz et choisirent finalement de dîner dans leur suite royale du palace. Des paparazzis les guettant à la sortie du Ritz, Dodi décida de laisser devant le palace sa voiture conduite par son chauffeur ainsi que la Range Rover des gardes du corps simulant le départ à bord de Diana et Dodi.
Ils empruntèrent une seconde sortie plus discrète et entrèrent dans une Mercedes-Benz S280 immatriculée 688 LTV 75 conduite par Henri Paul, directeur de la sécurité du Ritz, le garde du corps Trevor Rees-Jones montant à l'avant du côté passager. Mais quelques paparazzis qui ne s'étaient pas laissé prendre à la manœuvre de diversion s'approchaient déjà.
La Mercedes démarra à 0 h 20 et suivit la voie Georges-Pompidou pénétrant à une vitesse estimée comprise entre 118 et 155 km/h dans le tunnel du pont de l'Alma, poursuivie par des paparazzis et un motard de presse.
À l'entrée du tunnel à 0 h 23, la voiture se déporta et heurta le mur droit, puis, projetée, fit une embardée sur la chaussée à deux voies avant de s'encastrer dans le treizième pilier du pont séparant l'autre partie des deux voies en sens contraire où elle se disloqua et s'arrêta brutalement.
Dodi Al-Fayed et Henri Paul, le chauffeur, sont morts sur le coup, Trevor Rees-Jones était grièvement blessé, mais survécut grâce à son airbag. Diana fut libérée de l'épave, encore vivante, et après des premiers soins prodigués sur place afin de stabiliser son état, fut transportée en ambulance à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Sur le chemin vers l'hôpital, Diana fit plusieurs arrêts cardiaques, ce qui obligea les médecins à s'arrêter sur le bord de la route pour faire redémarrer le cœur. L'ambulance roulant à 40 km/h mit environ 15 minutes pour arriver à l'hôpital car rouler au-delà aurait augmenté sa pression artérielle et ainsi aggravé son hémorragie interne.
Arrivé à l’hôpital à 2 h du matin, une thoracotomie d'urgence mit en évidence une plaie importante de la veine pulmonaire gauche mais malgré la fermeture de cette plaie et un massage cardiaque interne et externe, le cœur cesse de battre et les médecins la déclarèrent morte deux heures après son arrivée, à 4 h 25 du matin.
La mort de Diana fut annoncée lors d'une conférence de presse, tenue conjointement par le médecin de l'hôpital l'ayant prise en charge, le Pr Bruno Riou, le Ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, et l'ambassadeur du Royaume-Uni en France, Sir Michael Jay.
Plus tard dans la matinée, Jean-Pierre Chevènement, le Premier ministre Lionel Jospin, Bernadette Chirac et le secrétaire d'État à la santé visitèrent la salle d'hôpital où se trouvait le corps de Diana pour lui rendre hommage. Après ces visites, l'archevêque anglican de France Martin Draper recommanda à Dieu l'âme de Diana.
Vers 14 h, le prince Charles et les deux sœurs de Diana (Lady Sarah McCorquodale et Lady Jane Fellowes) arrivèrent à Paris pour l'identification et repartirent 90 minutes plus tard.
Les experts en médecine d'urgence américains ont reproché aux secours français leurs soins sur place qui ont duré environ une heure, prétextant que seule une opération chirurgicale d'extrême urgence aurait pu la sauver.
Personne ne saura jamais si elle aurait vraiment survécu, tant le transport d'une personne en état de choc hémorragique est dangereux.
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