Non, au burkini !
SOUTIEN AUX MAIRES PRENANT DES ARRÊTÉS D’INTERDICTION DU BURKINI
En 2010 nous avons su trouver la réponse face au port de la burqa, parce que nous avons pris la burqa pour ce qu’elle était. La burqa n’a jamais été une prescription religieuse, pas plus qu’une tradition culturelle. Elle est une invention récente du mouvement wahhabiste dans les pays du Golfe et au Pakistan.
Lorsque nous avons commencé à voir cette pratique introduite en France, nous avons perçu ce qu’elle représentait : dans son essence, le port de la burqa était un acte politique. Elle était un acte d’hostilité vis-à-vis de nos sociétés et civilisation occidentales, de notre mode de vie, de nos valeurs, au rang desquelles le principe d’égalité de l’homme et de la femme.
En cela, le port de la burqa relevait déjà d’une logique d’hostilité et d’agression à l’encontre de ce que nous sommes qui, poussée à un degré extrême, a abouti aux attentats récents en France.
Nous avons interdit le port de la burqa en 2010, et cette décision n’a depuis jamais été remise en cause.
C’est avec la même lucidité que nous devons voir aujourd’hui le port du burkini. Pas plus que la burqa, dont il n’est qu’un avatar il ne se fonde sur des prescriptions religieuses ou sur une dimension culturelle.
J’entends les raisonnements qui prétendent justifier le port du burkini par la liberté individuelle ou le droit de la femme à porter les vêtements de son choix. Ces raisonnements relèvent du sophisme : ils reprennent nos principes sur la forme, pour en trahir l’esprit.
Ne tombons pas dans le piège. Le port du burkini, de la même façon que celui de la burqa, doit être perçu dans la dimension politique qui lui est inhérente.
Les maires prenant des arrêtés d’interdiction du burkini ont une attitude responsable, dans un contexte d’état d’urgence, et cohérente avec la décision d’interdiction de la burqa prise par mon gouvernement en 2010.
Je leur apporte mon soutien.
François Fillon
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