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Jean-François Copé, Président de l'UMP, appelle à la raison‏

Photo 1993
(Jean-Pierre Renard et Jean-François Copé)

Je voudrais une nouvelle fois m'adresser directement aux militants et sympathisants de notre famille politique.

Vous êtes l'UMP. Vous faites l'UMP.

Aujourd'hui, je le sais, vous êtes déboussolés, indignés, choqués par ce qui se passe.

Moi aussi, je le suis profondément.

Comme vous, je ne me suis pas engagé en politique pour des batailles de chiffonniers. Je me suis engagé pour des valeurs, pour des idées.

Les dirigeants politiques vous doivent des comptes.

Ils doivent respecter les valeurs de notre famille politique.

Ils doivent respecter les règles de ce parti, des règles qui ont été votées et approuvées par chacun d'entre nous. Des règles qui protègent notre mouvement contre les foucades des uns et des autres.

Personne n'est au-dessus des règles. Personne n'a le droit de choisir ce qui l'arrange selon son bon plaisir. Ce serait vous enlever à vous les militants, le pouvoir de choisir.

Moi, je n'ai qu'une obsession : garantir l'unité de notre famille politique, garantir le respect de nos statuts, garantir le respect de votre vote.

C'est ce que je m'efforce de faire dans ces jours de tourmente et je remercie les milliers, les dizaines de milliers de militants et d'élus qui m'adressent des messages de soutien et d'encouragement, qu'ils aient d'ailleurs ou non voté pour moi dimanche dernier.

Dimanche, vous avez voté en masse.

La commission indépendante chargée de l'organisation et du contrôle du scrutin a proclamé les résultats : vous m'avez officiellement élu Président de l'UMP à la majorité des suffrages exprimés.

Le résultat serré, c'est pour moi une invitation au rassemblement, à l'unité.

Dès mon élection, j'ai annoncé que je composerai une équipe diverse, collective, regroupant tous les talents de notre famille politique.

J'ai tendu la main à François Fillon, à l'ensemble de ses amis qui sont aussi les miens. Je lui ai proposé de participer à l'équipe dirigeante au plus haut niveau.

Car pour moi, il n'y a pas d'un côté ceux qui m'ont choisi et de l'autre ceux qui ont choisi François Fillon. Il n'y a qu'une seule et grande famille, l'UMP.

Le doyen Gélard, président de la commission indépendante, est intervenu hier à la télévision. Il a expliqué les conditions dans lesquelles cette commission avait travaillé.

Il a reconnu deux éléments majeurs :

  • D'abord, les résultats de Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna et de Mayotte n'ont pas été examinés par la Commission et n'ont pas été pris en compte.
  • Mais d'autre part, il cite : « des fraudes » graves et massives, constatées par huissiers, notées par la commission. Et les deux exemples qu'il a cités hier concernent, chacun le sait, les bureaux qui se situent à Nice, qui sont les bureaux nº1 et nº3.
Patrice Gélard a expliqué avec sagesse que la commission avait préféré valider les résultats en l'état dans la mesure où l'annulation des bureaux concernés n'aurait pas inversé le résultat final.

Autrement dit, si la COCOE, la commission indépendante, avait annulé les bureaux dans lesquels il y avait des fraudes massives, la vérité est que j'aurai gagné avec une avance encore plus large.

Ces propos, il les avait déjà tenus dès lundi soir, en toute transparence.

Après avoir accepté le verdict des urnes lundi soir, François Fillon change d'avis, le conteste.

Dans toute élection, une contestation est parfaitement possible. Cela n'est pas dramatique. Cela est même prévu par les statuts dans toute organisation quelle qu'elle soit.

Mais François Fillon nous dit qu'il refuse de saisir la commission prévue par nos règles qui est la commission nationale des recours.

Il a ainsi causé un blocage qui est très dangereux pour notre mouvement : d'abord parce qu'il y a une contestation médiatique des résultats de l'élection, d'autre part parce qu'il refuse de saisir cette commission des recours.

Sa position nous conduisait à l'impasse et explique pour une bonne part la tension venu d'un certain nombre de nos amis parlementaires dont je peux comprendre le désarroi, évidemment.

Pour en sortir, et dans un souci d'apaisement, j'ai moi-même saisi, hier, la commission nationale des recours, geste inédit pour un président élu.

Je le fais dans un souci d'apaisement. Je ne veux aucune suspicion sur votre vote. Je ne veux d'ailleurs aucune suspicion sur notre parti. C'est une question de morale. C'est une question d'honneur.

Dans un deuxième geste d'apaisement, j'ai accepté qu'Alain Juppé intervienne, avec une commission ad hoc, dont l'objet ne peut pas être de se substituer -ce n'est pas statutaire- à la Commission nationale des recours, mais de veiller à la transparence absolue des travaux de la Commission nationale des recours.

J'ai eu Alain Juppé au téléphone sur ce point ce matin qui me l'a confirmé.

Cette commission nationale des recours est composée de membres que vous avez élus, vous les militants, par un vote du Conseil national. Son président avait été élu sur proposition de mon prédécesseur, Xavier Bertrand, qui était alors secrétaire général de l'UMP. Au sein de cette commission siègent des élus, des militants de tous horizons dont personne n'a le droit de remettre brutalement aujourd'hui en cause la sincérité et l'honnêteté.

J'ai d'ailleurs proposé que la commission nationale des recours travaille en présence de représentants des deux candidats, c'est une évidence, mais aussi d'huissiers, d'avocats, pour que nul ne puisse contester son sérieux et sa transparence.

Cette commission nationale des recours est la seule qui puisse juridiquement vérifier, valider les réclamations ou les recours des candidats, et donc au final les résultats de l'élection.

Si on s'affranchit de cette commission, on s'affranchit de nos statuts et donc on se place, de fait, dans l'illégalité.

N'importe lequel d'entre vous serait en mesure de faire annuler une décision prise en dehors de cette commission.

François Fillon avait accepté hier la proposition d'Alain Juppé. C'était une voie de sagesse et de soulagement pour nous tous, militants de l'UMP.

J'apprends ce matin qu'il fait de nouveau marche arrière.

Il refuse nos statuts en expliquant que désormais il ne leur fait plus confiance. Il explique qu'il ne fait plus confiance à notre règle commune, à ce que chacun d'entre nous s'est engagé à respecter en adhérant à l'UMP.

Pire, il a des mots extrêmement blessants et injurieux pour l'ensemble de notre famille politique, des mots qui provoquent l'indignation de tous.

On ne peut pas donner des leçons de morale à tout le monde en permanence et refuser de se les appliquer à soi-même.

Pour ma part, je le redis, seul vaut le verdict qui sera rendu par la Commission nationale des recours prévue par nos statuts dont j'ai accepté, comme François Fillon, le pensai-je, comme surtout Alain Juppé, que cela soit sous le regard attentif et impartial de la médiation Juppé qui garantira la transparence absolue des résultats proclamés.

C'est vous et vous seuls, les militants de l'UMP, qui avez choisi votre Président.

Chacun est désormais placé devant ses responsabilités.

Jean-François Copé
Président de l'UMP



Le BNVCA condamne l'agression sexuelle et les menaces antisémites commises sur une jeune juive de 17ans, dans la station de métro Pte de Montreuil le 20/11/12 à 10h‏

Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme

                                         8 BD Saint Simon 93700 Drancy 06 68 56 30 29 

Le Bureau

 

                                                      Drancy le 23 Novembre 2012

23/11/2012 

Le BNVCA condamne l'agression sexuelle et les menaces antisémites commises sur une jeune juive de 17ans, dans la station de métro Pte de Montreuil le 20/11/12 à 10h 
Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme dénonce et condamne l'agression verbale et sexuelle commise contre une jeune fille juive 17 ans B. S.,le 20/11/12 à 10h .dans la station de métro Porte de Montreuil La maman de la victime ayant immédiatement alerté le BNVCA, nous lui avons conseillé de se rendre au commissariat de police pour y déposer plainte.
 Selon ses déclarations, alors qu'elle était dans la station de métro, un groupe d'individus qu'elle décrit comme d'origine africaine et nord africaine,portant des foulards palestiniens, l'a importunée, commis sur elle des attouchements sexuels, et ont proféré la menace " ON VA VOUS GRILLER COMME A GAZA ...TU VAS MOURIR SUR LES RAILS DU METRO"..La mineure a été profondément choquée. La plainte a été retenue pour agression sexuelle et propos antisémites. Espérant que les caméras de video surveillance permettront de confondre les agresseurs le BNVCA qui a prévenu le Préfet demande à la police de tout mettre en oeuvre pour identifier les auteurs .
 

Mes amis
En cette veille de Shabat, je veux avoir une pensée très forte pour tous nos frères qui ont été endeuillés, blessés ou traumatisés par les tirs incessant des terroristes du hamas.
Je veux garder en mémoire leur cris de joies lors de l'annonce de l'attentat de Tel Aviv.
NOUS N'AVONS RIEN A VOIR AVEC CES ANIMAUX SANGUINAIRES
NOUS RESPECTONS ET AIMONS LA VIE
Le ciel ne peut ignorer cette réalité et un jour ils paieront !
En cette veille de Shabat, JE VEUX EXPRIMER NOTRE AMOUR POUR TSAHAL
Dire à ces soldats d'Israel que nous sommes une et même famille!
Aussi, restant avec nos questions quant au cessez le feu, JE VEUX LEUR DIRE QUE JE SUIS HEUREUX QU'ILS PUISSENT PASSER UN CHABAT TRANQUILLE

AM ISRAEL HAI

JPR



Trêve ou capitulation ?

DR Femsohn
Je sais, ce que je vais écrire est politiquement incorrect, mais c'est sous le coup de l'émotion, une heure après l'attentat contre l'autobus de Tel Aviv. Cependant, ce sont des sentiments partagés par l'immense majorité des Israéliens, je veux dire des Juifs israéliens.
J'en ai assez que mon fils et les enfants de mes proches attendent depuis une semaine qu'on leur donne l'ordre ou pas de rentrer dans Gaza. Je sais que ce n'est pas une décision facile, je ne critique pas ceux qui doivent la prendre car je ne détiens pas, heureusement, les informations dont ils disposent. Par ailleurs, je ne suis pas du tout persuadé qu'une opération terrestre règle les problèmes.

Mais lorsque nos dirigeants affirment "vous allez voir ce que vous allez voir !!!", clamant haut et fort que les terroristes nous supplieront d'arrêter, puis, trois jours plus tard, lorsque le faucon Lieberman, commentant l'éventualité d'une opération terrestre, nous déclare : " Le gouvernement ne peut pas prendre une telle décision deux mois avant les élections. Ce serait une étape dramatique et spectaculaire que nous n'avons pas franchie ces 4 dernières années. Il est inutile que cette étape soit franchie deux mois avant les élections. S'il n'y a pas le choix, il faudra alors laisser cette décision au prochain gouvernement", alors je me pose des questions.

Entre temps, mercredi soir, Israël a accepté un cessez-le-feu. 

Il est évident que les objectifs stratégiques n'ont pas été atteints. 
Même si les organisations terroristes ont été durement frappées, elles ont gagné tant au niveau psychologique que tactique.
Elles ont réussi à tirer des missiles sur Tel Aviv, Rishon Le Tsion et la périphérie de Jérusalem. Leur capacité de nuisance sur le sud n'a pas été atteinte puisqu'à aucun moment de l'opération "Pilier de défense", en dépit des raids de l'aviation de Tsahal, on a ressenti une baisse d'intensité des tirs sur les localités frontalières et les grandes agglomérations comme Beersheva, Ashkelon et Ashdod. 
Elles ont également démontré qu'elles étaient à même de reprendre les attentats au cœur de Tel Aviv. Avec un moral gonflé à bloc, le Hamas et les autres mouvements terroristes palestiniens ont gagné cette manche, aux yeux des Palestiniens. 
Le Hamas a acquis la stature qui lui manquait, tant sur le plan intérieur qu'extérieur, et ceci au détriment de Mahmoud Abbas et de l'Autorité palestinienne. Nous risquons de nous retrouver avec un "Hamastan" à l'ouest du Jourdain, avec des roquettes à quelques kilomètres de Jérusalem, Tel Aviv et Netanya. Car la population des Territoires pourrait bien se jeter dans les bras du Hamas qui a prouvé qu'il était le seul à résister face aux "Sionistes".

Alors, Monsieur le Premier ministre, tout ça pour ça !!!! Un de vos objectifs était le renforcement de notre capacité de dissuasion. Si je n'éclate pas de rire, c'est uniquement par respect pour nos morts, nos blessés et nos habitants du sud. Je suis tout sauf populiste, mais il faut que ce gouvernement accepte la réalité : il s'agit d'une capitulation. Je ne suis pas le seul à le penser, c'est plus qu'un murmure à la direction du Likoud.

Tsahal n'a absolument pas démérité, l'armée a rempli sa mission. 
Il faut rendre hommage à l'aviation qui a fait un travail magnifique, observant à la lettre les ordres insistant sur le respect des populations civiles. Oui, j'ai bien dit les populations civiles. 
La grande majorité des Palestiniens ayant péri à Gaza, cette semaine, sont des TERRORISTES éliminés par des opérations ciblées. 
Selon les chiffres du Hamas, 144 Palestiniens auraient été tués dont 60 civils. En fait 113 terroristes ont été éliminés. Mais pour le Hamas, comme pour de nombreuses agences de presse et médias internationaux, un lanceur de roquettes éliminé, habillé en civil, est un "civil" tué par les frappes aériennes israéliennes…
Pour les autres, ce sont effectivement de vrais civils, dont des enfants, mais pour la plupart d'entre eux, ils ont malheureusement péri dans l'explosion des stocks de roquettes détruits par les raids de Tsahal. 
Lorsqu'on entrepose de roquettes dans des stades de foot, des mosquées, des écoles, des jardins d'enfants, au deuxième étage d'un immeuble entre un premier et un troisième étage où vivent des familles avec des enfants, oui, il y a des victimes civiles. Mais nous n'avons jamais tiré délibérément sur des populations civiles, à la différence des terroristes qui bombardent systématiquement les agglomérations israéliennes.
Oui, tout enfant, tout civil qui périt est une tragédie et nous le déplorons. 
A Gaza, Ramallah et Hébron, lorsqu'est parvenue la nouvelle de l'attentat de Tel Aviv, on a distribué des bonbons et des gâteaux, on a tiré en l'air pour manifester sa joie (tuant accidentellement une personne et en blessant 3 autres, dans la liesse), les imams ont appelé, depuis les haut-parleurs des mosquées, les fidèles à se réjouir. On traîne les cadavres désarticulés de soi-disant collabos derrière des motos en pleine rue de Gaza.
Est-ce cette "civilisation" que défendent les manifestants pro-palestiniens des pays occidentaux, les "bien-pensants", les "politiquement corrects" et certains médias qui biaisent les informations ?
Il y a eu en 8 jours plus de manifestations et de couverture médiatique pour les Palestiniens de Gaza et contre Israël que pour les rebelles syriens et contre "Boucher"el Assad en presque 2 ans. 144 morts, ce n'est même pas la moyenne des victimes comptabilisées quotidiennement en Syrie. 
Il est vrai que 40.000 morts, ce n'est pas très grave. Tant que ce sont des Arabes qui tuent d'autres Arabes, c'est "acceptable". Ce qui ne l'est pas, c'est lorsqu'un Juif élimine un Arabe, cela c'est l'horreur, c'est du terrorisme, c'est un massacre voire un génocide :Auschwitz. 
Les rebelles syriens apprécieront également tous les efforts déployés par l'Onu, la Ligue arabe et les grandes puissances pour faire cesser les combats au bout de 8 jours et, au risque de me répéter, 144 morts, côté palestinien.

Oui, je me sens frustré. J'éprouve un immense sentiment de gâchis. Alors imaginez ce que pensent les habitants du sud.
Un des slogans de campagne de Netanyahou, en 2006, était : "Seul le Likoud de Netanyahou est fort face au Hamas"…
Pas sûr du tout que les habitants du sud d'Israël, qui votaient systématiquement pour Netanyahou, soient convaincus cette fois-ci.

La campagne électorale avait si bien commencé pour Bibi…

 
Marc Femsohn
redaction@guysen.com

ELECTIONS À LA PRESIDENCE DE L'UMP( SUITE):

Je constate que la proposition que j’ai formulée aujourd’hui a été acceptée par Jean-François Copé et François Fillon. Je m’en réjouis. Je souhaite les rencontrer ensemble dès la fin de cette semaine pour arrêter les modalités de travail de la commission que je présiderai.

Cette commission sera constituée de cinq membres : moi-même, un membre désigné par François Fillon, un membre désigné par Jean-François Copé ; je désignerai les deux autres membres en accord avec les deux parties. 

Elle se réunira dès le début de la semaine prochaine.
Je souhaite qu’elle auditionne le président de la COCOE pour apprécier les conditions dans lesquelles cette commission a proclamé les résultats des élections.

Je souhaite également auditionner le président de la commission des recours pour fixer avec lui un calendrier de travail et les conditions dans lesquelles cette commission rendra compte de ses travaux.

La commission que je présiderai livrera ses conclusions sous quinze jours.


Alain Juppé (Maire UMP de Bordeaux; ex-Premier ministre et fondateur du Mouvement)


Jean-François Copé, président de l'UMP, saisit la commission nationale des recours‏

Message de Jean-François Copé, président de l'UMP

Chère Amie, Cher Ami,

Après une campagne électorale interne afin d’élire le président de l’UMP, campagne passionnante et passionnée, lundi soir, la commission indépendante d’organisation et de contrôle des opérations électorales a proclamé officiellement les résultats de ce vote, validés par les représentants des candidats.

J’ai été élu Président de l’UMP à la majorité absolue des suffrages exprimés comme l’a proclamé cette commission indépendante.

François Fillon a pris acte de ce résultat dès lundi soir. Et depuis hier il a contesté ce résultat. Cette situation provoque le trouble et l’exaspération ô combien légitimes de nos militants et de très nombreux Français donnant de notre famille politique une image absolument désastreuse.

En tant que Président de l’UMP, je suis le garant de l’unité de notre famille politique et du respect intégral de ses statuts comme cela doit être dans un Etat de droit.

Je considère, et je le dis en conscience, qu’il ne peut y avoir de suspicions sur la sincérité du vote et sur la légitimité du Président. C’est une question de morale.

C’est aussi une question d’honneur et de crédibilité pour notre famille politique dans son ensemble à un moment où nous devons nous concentrer sur notre travail d’opposition au Gouvernement socialiste.

C’est également une question de respect du vote des militants. Je reçois de très nombreux messages de très nombreux militants, de cadres qui, pour beaucoup d’entre eux m’apportent leur soutien et leur amitié, mais qui disent aussi que cette situation ne peut pas durer.

Aussi, en tant que Président de l’UMP et afin de lever toute ambigüité et de garantir la transparence totale sur cette élection, et voyant que rien ne bouge, j’ai décidé de saisir, moi-même, dès aujourd’hui, conformément à l’article 28 de notre règlement intérieur, la Commission nationale des recours qui est la seule instance habilitée à régler les différends électoraux au sein de notre famille politique.

Je souhaite que cette commission travaille dans la transparence la plus absolue.

C’est la raison pour laquelle je propose que des représentants de chacun des candidats puissent assister en tant qu’observateurs à ses travaux, ainsi que des personnalités indépendantes. Je pense en particulier, s’il veut bien l’accepter, à Alain Juppé.

A l’issue de ses travaux, la commission prendra la décision de modifier ou non les résultats qui ont été proclamés.

Et ainsi nous pourrons mettre un terme a cette situation kafkaïenne, désolante et qui n’a rien à voir avec l’idée que je me fais du combat que nous devons mener ensemble pour la France, pour nos idées et qui correspond à l’esprit du message que j’ai adressé à l’ensemble des militants dans la campagne que j’ai conduite durant ces trois mois et dont vous connaissez les résultats.

Jean-François Copé
Président de l'UMP

 

 


 

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La Droite forte en tête ! Merci à tous !‏

MERCI

Chers amis,

Malgré les tensions qui pèsent sur notre parti depuis de trop longues heures, nous souhaitons vous remercier pour la confiance que vous nous avez accordée et toute votre mobilisation au cours de la campagne.

Vous le savez, c’est hier soir que s’est clôturé le Congrès de l’UMP avec le résultat des motions, annoncé officiellement. Avec 27,8% des suffrages et 41 758 voix, la Droite forte est arrivée largement en tête et nous tenions à vous adresser nos remerciements pour votre travail exceptionnel et votre mobilisation sans failleSans votre engagement durant cette belle campagne, sans vous, rien n’aurait été possible : cette victoire, c’est la vôtre ; cette victoire, c’est celle du peuple militant.

Cette victoire est celle du terrain. Avec plus de 70 déplacements et réunions publiques dans les fédérations, nous sommes venus à votre rencontre pour échanger avec vous, militants et adhérents de l’UMP, vous le cœur battant de notre parti.

Cette victoire est celle du sarkozysme. Sans en revendiquer le monopole, nous assumons le sarkozysme comme fondation et comme perspective, contrairement à ceux qui veulent tourner la page de Nicolas Sarkozy et qui réclament un droit d’inventaire.

Cette victoire est celle du rassemblement. Nous sommes en tête dans les départements favorables à François Fillon, comme dans ceux favorables à Jean-François Copé. Preuve que notre motion est celle du rassemblement de l’UMP autour d’une droite de conviction et d’idées fortes (nous en avons proposé près de 80).

Cette victoire n’est pas un aboutissement, c’est un point de départ. Trois devoirs nous appellent désormais : 
> Un devoir d’unité : comme nous l’avons toujours dit, nous nous mettons au service du Président de l’UMP et de la nouvelle l’équipe dirigeante de notre parti, dans laquelle nous prendrons toute notre place. 
> Un devoir de responsabilité : forts de la confiance que vous nous avez accordée, nous serons vos porte-parole au quotidien pour vous représenter, au sein de notre parti, dans les fédérations comme dans les médias. 
> Un devoir de convictions : notre succès repose avant tout sur la conviction si largement partagée que la droite de demain doit être une droite forte, fière de ses valeurs, une droite qui s’assume et qui s’oppose avec force à cette gauche qui abîme tant la France. Pour vous et avec vous, nous continuerons à mener et à gagner la bataille des idées. Des idées fortes pour une droite forte dans une France forte.

Nous vous transmettons toute notre reconnaissance et notre amitié. Grâce à vous, la Droite est de retour.

Nous vous proposerons dans les prochaines semaines un mode d’organisation pour poursuivre notre travail au service de notre famille politique, au service de l’UMP, au service de la France. 
Vous pouvez compter sur nous.

Guillaume PELTIER, Camille BEDIN et Geoffroy DIDIER 
Fondateurs de la Droite forte


ELECTIONS À LA PRESIDENCE DE L'UMP (SUITE):

FILLON, MAUVAIS PERDANT, IL N'OSE TOUT DE MÊME PAS RÉCLAMER LA PRÉSIDENCE DE L'UMP, MAIS IL SE VENGE DE JF COPE ET DE CE QUI DEVAIT ÊTRE SA VICTOIRE ORGANISEE PAR LES BIEN-PENSANTS EN DEMANDANT QUE CE SOIT JUPPE OU ALORS IL IRA EN JUSTICE (AUTREMENT DIT, L'ARME NUCLEAIRE) ! JE N'AI PLUS D'ESTIME POUR FILLON, IL FOUT LE BORDEL AU LIEU DE RASSEMBLER ! HONTE À LUI ! IL NE MERITE MÊME PAS PARIS (LUI QUI A "OFFERT" SA DERNIERE CIRCONSCRIPTION DANS LA SARTHE À LA GAUCHE ET QUI A PREFERE LES DORURES DU 7ème ARRONDISSEMENT !) SES PARTISANS SONT EN TRAIN DE FAIRE EXPLOSER LE PREMIER PARTI DE FRANCE ET L'HERITAGE DE NICOLAS SARKOZY PAR LEUR ENTÊTEMENT SUICIDAIRE ! ON NE VA TOUT DE MÊME PAS METTRE EN PLACE LE CANDIDAT QUE LE PERDANT DES URNES (QUI AVAIT GAGNE DANS LES SONDAGES !) VEUT NOUS IMPOSER ! NOUS NE SOMMES PLUS AU TEMPS DU RPR DES ANNEES 1990 ! COMMENT VOULEZ-VOUS QUE NOUS AYONS ENVIE DE FAIRE DU TERRAIN, NOUS LES MILITANTS DE BASE ? CAR NOUS RISQUONS UN ACCUEIL ASSEZ FROID VOIRE MÊME MOQUEUR (QUE JE COMPRENDRAI TOUT À FAIT) ! ON PENSAIT AVOIR TOUCHE LE FOND DE LA PISCINE ET GRACE AUX FAMEUX FILLONISTES DONT LE NON MOINS PITORESTE ERIC CIOTTI (QU'IL FASSE DEJA LE MENAGE DANS SES BUREAUX DE VOTES À NICE )À LEUR TÊTE. ON A L'IMPRESSION QU'AVEC LE MENACE DE SCISSION, QU'ILS VEULENT L'IMPLOSION DE NOTRE MOUVEMENT !? NOUS SOMMES CETTE FOIS-CI EN TRAIN DE CREUSER LE FOND (GRÂCE À TOUS CES FELLONS QUI FONT LE JEU DE LA GAUCHE ET SURTOUT DU FN !) POUR BIENTÔT À CE RHTHME LÀ, FINIR DANS LES EGOUX...NOUS SOMMES L'ARISEE DE LA FRANCE ENTIERE !

JPR


URGENT : Message de Jean-François Copé, président de l'UMP‏

Chère Amie, Cher Ami,

La gauche s’effondre. Les Français sont inquiets et attendent de nous une opposition solide et courageuse.

Après une campagne passionnante qui a mobilisé de façon exceptionnelle les militants de l’UMP, j’ai engagé ce matin un processus d’apaisement, approuvé à l’unanimité du bureau politique de l’UMP, pour que notre famille politique soit unie et combattive face à la gauche.

Cette démarche d’apaisement repose sur la constitution d’une équipe dirigeante ouverte à tous les talents de notre famille, et sur la réflexion autour de notre ligne politique.

En tant que Président de l’UMP, je suis garant de l’unité de notre parti et du respect de ses statuts.

Les résultats de l’élection ont été proclamés lundi soir par la Commission indépendante d’organisation et de contrôle des opérations électorales.

Cette commission a travaillé pendant près de 24 h sur les résultats de l’élection du président de l’UMP, en présence continue des représentants des deux candidats.

Personne n’a émis la moindre réclamation après l’annonce des résultats par le président de la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales, M. Gélard. François Fillon a pris acte des résultats dans la foulée. Il s’est d’ailleurs adressé par courriel à tous les militants de l’UMP pour le leur dire.

Ce mercredi matin, 21 novembre, le président de la Commission indépendante d’organisation et de contrôle des opérations électorales a proclamé les résultats au bureau politique de l’UMP, là encore sans aucune contestation. Il a annoncé que les travaux de la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales étaient clos.

Tout à coup, à 15h aujourd’hui, mercredi, trois amis de Monsieur François Fillon, emmenés par Monsieur Eric Ciotti, dont la sincérité du bureau de vote de Nice est gravement mise en cause, sortent de leur chapeau une contestation du résultat.

J’ai connaissance du témoignage de Jérôme Peyrat, un des représentants de Monsieur Fillon à la Commission des opérations de contrôle et d’organisation électorales. Il déclare, dans le journal Sud-Ouest : « Franchement, je n’ai pas vu d’oubli et on a tous cosigné les résultats lundi soir. Certes, on a émis des réserves sur les décomptes faits à Nice, à Paris, dans le Nord ou encore à Marseille mais personne n’a soulevé la moindre irrégularité ou réserve en provenance de l’outre-mer. Juridiquement, Jean-François Copé a été élu président de l’UMP.»

Monsieur Gélard, président de la Commission de contrôle et d’organisation des opérations électorales, a redit cet après-midi que cette commission « ne pouvait plus revenir sur les résultats ». Nos statuts sont clairs : quand on conteste une élection, on la conteste dans sa totalité auprès de la Commission nationale des recours. Il appartient donc à Monsieur Fillon de le faire s’il le souhaite. Pour ma part, je suis prêt à le rencontrer dans un esprit d’apaisement.

J’appelle François Fillon et les personnes qui le conseillent à retrouver le sens des responsabilités et de l’intérêt général. Comme tous les militants, je suis désolé par ce spectacle indigne.

La France a besoin d’une UMP solide et rassemblée.

Jean-François Copé
Président de l'UMP


Ma vision sur l'Islam !

Allez, je vais encore donner mon opinion sur l'Islam -et ce sera la dernière fois- car de parler ou d'entendre parler de ce "problème" matin, midi et soir, me fatigue grandement.

Je ne suis pas Islamophile. Et, je ne suis pas Islamophobe.

Je me sens plus proche de mes racines chrétiennes. 
J'ai en effet, plus de compassion pour le peuple juif, de respect pour la culture juive et de reconnaissanc

e pour le judaïsme que j'en ai pour l'Islam. 
Mais, je respecte également l'Islam et accepte parfaitement cette religion. Au même titre que les autres religions.
Et les musulmans doivent être acceptés au même titre que les autres citoyens de ce pays et du monde !

J'ai également lu le Coran -qui, pardon de vous le dire, ne m'a pas fait bondir ! 
Tout au plus, le fait d'avoir lu une "position", qui est critiquée par certains musulmans, m'a surprise voire un peu choquée. 
Je fais référence au passage : "L'homme qui a été déshonoré par sa femme -ou si cette dernière lui désobéit (!)- a le droit de la bousculer -mais légèrement est-il précisé- ! Comme beaucoup disent que c'est une mauvaise traduction, je pars du principe que je n'ai pas à remettre en doute cette erreur d'interprétation.
Qui serais-je de toutes les manières pour affirmer le contraire ?
Et, ne parlant pas la langue arabe, je me permettrais encore moins d'être catégorique quant aux messages que j'aurais pu comprendre !

Pour en revenir au sujet et au problème désigné sous le terme "islamisation" que la France pense naïvement pouvoir combattre, je dirai ceci : 
Les problèmes, que beaucoup n'ont pas l'air de comprendre, sont des "sujets" et des "enjeux" qui nous dépassent totalement ! QUAND comprendra-t-on que "l'islamisation" n'est pas un problème Français ? Qu'on aura beau manifester, critiquer, gueuler, insulter, mépriser et cataloguer, ne changera rien et cela n'alimentera que des haines réciproques ? 

On nous parle de civilisation, de tolérance, de justice pour tous, de laïcité, etc. 
Tous les pays considérés comme civilisés prêchent cette bonne parole et ont donc accepté l'Islam, comme tout autre "mouvement religieux". 
Cela n'en est que normal. 

Or, il se trouve que l'Islam -qui n'a pas connu les mêmes grands bouleversements philosophiques et intellectuels -ou en tout cas pas aussi promptement que d'autres mouvements religieux- a besoin aussi de se "trouver". 
Les autres "mouvements religieux" n'ont pas que des moments de gloire à leur actif. 
Ils ont été critiqué et aujourd'hui, avec les avancées en matière de réflexion, on les a mieux accepté. 
Pourquoi ne pas agir de même avec l'Islam et cesser de la reléguer à un danger de par une poignée -qui est certes importante si on la prend dans sa dimension mondiale- de fous sanguinaires qui utilisent l'Islam pour justifier de leurs atrocités. L'Islam et les musulmans n'ont jamais à quel que moment que ce soit, excusé ces dérives et ils les condamnent également. 

Puis, quand, comme je le dis plus haut, c'est un problème mondial -qui nous dépasse donc, nous, Français, que pensez-vous qu'il nous faille faire ? 
Engendrer plus de haine encore avec des risques de dérives extrêmes quand tous les autres pays se planqueront derrière leur étiquette d'humanistes ? 

Cela fera en effet grandement avancer le problème ! A part être rayés définitivement de la carte, je ne vois pas ce que nous gagnerions à être les seuls à déclarer la guerre à un certain Islam -qui ne l'est pas- et qui, par le biais de tous les amalgames grotesques et insensés que l'on connait, touchera tout l'Islam ! 
Car, il ne faut pas espérer que les musulmans - les vrais- puissent être magnanimes avec ceux qui les mettent dans le même panier. 
Et, pardon de le dire, mais quand on parle si mal de l'Islam, au point de dire -"il y a des bons et des mauvais musulmans (!) et nous nous adressons aux mauvais (!)", ça n'est pas tenir un discours de paix ! 

Apprenons à connaître l'Islam -le vrai-. Laissons à ses intellectuels et philosophes- le soin de faire évoluer leur "mouvement". Cessons la suspicion ou les invectives. 

Les élections étant passées, on devrait pouvoir "grandir" et sortir de ce climat hostile ! 
Les musulmans pourront alors comprendre que seules les dérives nous choquent et nous font nous interroger sur les pratiques de ceux qui se revendiquent d'un certain Islam. 
Et, c'est en travaillant à l'unisson avec nos musulmans, que nous progresserons. 
En instaurant un dialogue, on pourra ouvrir la porte au dialogue dans d'autres pays -servant ainsi, pourquoi pas, si ce n'est de vecteur, de modèle. 

Et peut être commencerons-nous alors à pouvoir agir sur les problèmes liés aux intégristes ou au communautarisme. 

Peut être y-aurait-il moins de jeunes qui se retrouveraient dans des discours haineux et qui commettraient des actes haineux -des deux côtés de la balance j'entends-. Car, les anti-musulmans ne sont guère moins inventifs quand il s'agit de casser de l'Islam. 
Il y a 1 milliard de musulmans dans le monde. Doit-on déclarer la guerre à ce milliard de personnes pour lutter contre les criminels ? 

C'est un peu ce que l'on fait. Hélas. Trois fois hélas.
Sandra Verlet