Voici mon communiqué de presse suite au discours de François Hollande au Bourget : François Hollande au Bourget :
on attendait un souffle d’avenir, on a eu le vent du passé ; on attendait le rêve de 2012, on a eu le vieux songe de mai 68 et de mai 1981.
Au Bourget, François Hollande s’est livré à un exercice de prestidigitateur qui ne trompera pas les Français. On attendait un souffle d’avenir, on a eu le vent du passé ; on attendait le rêve de 2012, on a eu le vieux songe de mai 68 et de mai 1981.
François Hollande propose de rétablir l’équilibre budgétaire mais il se prononce contre la règle d’or. Il condamne le monde de la finance mais dénonce la taxe Tobin.
François Hollande proclame « malheur à ceux qui succomberont à la corruption » alors qu’il n’a rien fait contre les affaires au sein du PS qu’il a pourtant dirigé pendant plus de 10 ans.
François Hollande dénonce le communautarisme mais propose le droit de vote des étrangers. François Hollande propose d'inscrire la loi sur la laïcité dans la Constitution, - elle y figure déjà en son article 1er - mais le PS a refusé de voter la loi contre le port du voile intégral. Et il ne se prononce pas sur la proposition de son alliée Eva Joly d'instaurer un jour férié pour toutes les communautés religieuses.
François Hollande promet de réduire la dette mais confirme la création de 150 000 emplois d’avenir, de 60 000 postes de fonctionnaires (au moins !) dans l’Education nationale et le contrat de génération estimé à 8 milliards d’euros par an.
François Hollande nous parle de sécurité et de justice mais la suppression des peines planchers contre les récidivistes, la dépénalisation du cannabis conduiraient bien sûr à plus de délinquance et plus d’injustice. Sur la justice sociale et fiscale, il oublie de dire que c’est Nicolas Sarkozy qui a taxé les entreprises du CAC 40 et les hauts revenus, et a engagé la taxe sur les transactions financières !
François Hollande vend le vieux rêve de gauche aux Français : toujours plus de droits, d’immobilisme et de dépenses publiques, alors que nous avons besoin d’un Président en mouvement, crédible et réformateur pour sortir notre pays de la crise.
Guillaume Peltier
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