Un autre son de cloche
6 octobre 2011
J’ai lu la lettre de celui qui est encore notre Maire. J’ai entendu ses arguments contre le Gouvernement qui lui permettent, à si bon compte, de ne pas assumer ses propres responsabilités.
Je ne lui conteste pas le droit à la critique politicienne, même si je regrette qu’il le fasse avec l’argent des impôts des Pierrefittois. Ce que je lui conteste, c’est la validité de ses arguments.
Je veux le dire ici, je ne suis pas intéressé par les querelles de personnes et je n’ai rien contre la personne du Maire actuel. Je veux répondre sur le fond et donner aux Pierrefittois un autre son de cloche.
La question scolaire, au cœur de nos préoccupations
Le Maire utilise un argument bien court : si l’école va mal, écrit-il, c’est parce que l’Etat ne remplacera pas 16 000 départs à la retraite dans l’Education Nationale.
Est-il sérieux? Oublie-t-il que, comme Maire, il a la responsabilité de l’école primaire et que, comme Conseiller Général, il a la responsabilité de nos collèges? Oublie-t-il que les lycées relèvent de la responsabilité du Conseil Régional dirigé par le Parti Socialiste?
Nous assumons la baisse des effectifs dans l’Education Nationale, qui correspond au mouvement général de la réforme de l’Etat. Que le Maire et Conseiller Général assume, lui aussi, sa part de responsabilité.
La sécurité
Je ne prétendrai jamais que la droite a toujours raison, ni que la gauche a toujours tort. Ce genre de sectarisme ne mène jamais à rien. Comme le disait François Mitterrand, « l’esprit de système est le chemin le plus rapide vers l’imbécilité ».
Surtout, j’ai personnellement horreur de ces dialogues de sourds, où personne n’essaye de reconnaître la part de vérité que peut porter son interlocuteur.
En matière de sécurité par exemple, je veux être pragmatique.
Le gouvernement a eu raison d’instaurer des peines plancher pour les récidivistes, et la commune a eu raison d’instaurer une police municipale.
Mais il faut aller beaucoup plus loin, non seulement en donnant davantage de moyens à notre police mais surtout en renouvelant profondément notre façon de voir les choses : il faut cesser de victimiser les délinquants et les mettre en face de leurs responsabilités. Ce n’est peut-être pas un discours à la mode, mais je crois en l’autorité, je crois en la sanction, je crois en la fermeté.
C’est un défi considérable que nous aurons à relever ensemble et pour lequel personne ne détient le monopole de la vérité ni le monopole de l’erreur.
Vijay Monany (Leader de la Droite à Pierrefitte Sur Seine)(http://vijaymonany.com/)
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