Michael Bar-Zvi Het Betamouz 5771 Chronique du 7 juillet 2011 sur Radio J
Boker tov amis auditeurs de radio j, après la flottille maritime nous voici avec une flottille volante. J'avoue ne pas comprendre l'intérêt de tous ces gimmicks de communication, dont l'efficacité est nulle sur le terrain, quand bien même il y aurait parmi ces troublions des personnes qui s'inquiètent sincèrement du sort des gazaouis. Et si tel est le cas, il existe de nombreux moyens de remplir les quotas de camions à destination de Gaza de vivres et de biens de consommation courante, qui à ce jour ne sont pas complets. Bien sûr, la situation en Syrie, en Libye, au Yemen et dans d'autres régions du monde comme l'Afrique ou la Corée du nord n'intéresse guère nos fendeurs de "blocus" humanitaires. Ils savent qu'en Israël ils seront traités correctement, pris en charge par les autorités d'un pays démocratique, avec une presse libre dont certains journalistes peut-être ne manqueront pas de soutenir leur cause. Ces doux agneaux, qui annoncent sur leurs réseaux sociaux qu'ils vont provoquer la police des frontières et troubler l'ordre de l'aéroport Ben Gourion, se présentent maintenant devant les caméras comme de paisibles touristes essayant de minimiser leur action pour surprendre les services de sécurité. Il semble pourtant que cette manœuvre risque d'échouer, même si c'est au détriment d'une mobilisation exagérée du côté israélien. Le gouvernement israélien a pour rôle de protéger la libre circulation de ses citoyens, et le fonctionnement sans faille de son réseau aérien et y attenter c'est porter atteinte à sa souveraineté. Aucun pays au monde n'accepterait une telle violation du droit international. Comment réagirait l'Etat français si des opposants à sa politique en Afrique, en Afghanistan ou ailleurs lançaient sur Facebook ou Twitter des appels à des militants du monde entier pour se retrouver à Roissy et troubler l'ordre public? Les auteurs de ces appels seraient non seulement refoulés, mais poursuivis par des mandats d'arrêts internationaux. La commission Palmer, nommée par l'ONU pour enquêter sur l'arraisonnement du bateau turc Marmara confirme qu'Israël était dans son droit lorsque ses marins ont intercepté le navire. Elle critique certes l'utilisation de la force et estime qu'il y avait peut-être un moyen de procéder d'une autre manière. Mais de plus et c'est le point le plus important, la commission confirme ce qu'Israël affirme depuis des mois, qu'il n'y a pas de blocus et que les restrictions sécuritaires imposées sont entièrement justifiées. J'ai cherché dans toute la presse française d'aujourd'hui, qui nous raconte les exploits du frêle esquif tricolore ayant échappé à la marine grecque, mais je n'ai trouvé aucune ligne sur ce rapport. Dommage on aurait pu le mettre dans les sacoches de courrier qu'Olivier le petit postier doit livrer à Gaza, mais j'ai bien peur qu'il mette du temps à arriver à bon port. Il était un petit navire qui n'avait ja ja jamais navigué, Ohé Ohé matelot navigue sur les flots, vous connaissez la suite…
Michael Bar-Zvi Het Betamouz 5771
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