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Retour sur le 8 mai 2011 : Changez d’instituteur madame Ranguin !!!!

     Mon père, Jean Labaune, était le 8 mai dernier place de la Résistance (j’avais pour ma part accepté, exceptionnellement, une invitation parisienne pour fêter l’armistice de 1945).
C’est Cécile Ranguin, adjointe au maire qui s’exprimait au nom de Didier Paillard (lui, ne se précipite en effet sur le bleu-blanc-rouge qu’au stade de France !!!). Comme chaque année, les personnes présentes ont subi le même discours « resucé à la sauce coco » : peu glorieux pour les disparus, peu respectueux pour les survivants et pour la France !
A la fin de la cérémonie , Jean Labaune a discrètement mais fermement indiqué à madame Ranguin que, dans son enthousiasme à n’oublier aucune souffrance du monde (quitte à tout mélanger dans la mélasse propagandiste locale habituelle !!!- ndr ), elle avait « seulement » oublié, comme d’habitude , les dionysiens et parmi eux, les 217 morts ( dont 30 enfants) du 21 avril 1944 à la Plaine-Saint-Denis …
Un oubli habituel simplement ? Moi je dis un oubli honteux et abject car volontaire !!!
A l’an prochain madame Ranguin et d’ici là, comblez vos carences en histoire ou mieux, changez d’instituteur et ne vous contentez plus de lire maladroitement ce que d’autres écrivent pour vous !

Didier Labaune
Conseiller Municipal UMP, Parti Radical, Responsable Parti Radical pour la ville de Saint-Denis.
[email protected]
http://www.saintdenislabauneump.blogspot.com/

Eric Raoult reagit aux propos du Maire de Sevran

SEVRAN : Face au Maire Vert Rouge qui joue avec le feu, le Ministre GUEANT rappelle les réalités républicaines et apaise la polémique lancée imprudemment par Stéphane GATIGNON Les déclarations irresponsables du Maire de SEVRAN réclamant l’appel aux casques bleus sur sa Ville ne peuvent être tolérées par ses Collègues élus de Saint Denis. Ses déclarations ne sont plus progressistes, et sont dignes de l’extrême Droite : elles contribuent, dans le silence assourdissant de ses Collègues de Gauche, à brouiller l’image de sa Ville, et à stigmatiser la Seine Saint Denis. M. GATIGNON joue avec le feu. La venue sur place, dans la cité de SEVRAN, du Ministre Claude GUEANT, ce Vendredi 3 Mai, a permis de rappeler les réalités républicaines. Il a voulu rappeler que, dans une démocratie, c’est à la Police de ramener l’ordre, pas à l’Armée. La France, ce n’est ni le KOSOVO, ni le CONGO. C’est à l’Etat, et pas à l’ONU de lutter contre la drogue. Encore faut-il ne pas proposer de libéraliser la vente du Cannabis en banlieue. Les amis de M. HULOT qui avaient lancé sa candidature à SEVRAN, doivent condamner l’incohérence brouillonne du Maire de SEVRAN. Le Ministre de l’Intérieur vient de montrer, avec réactivité et bon sens, que sur la violence et la drogue, la Gauche et les Verts sont irresponsables. Il apaise ainsi une polémique lancée bien imprudemment par Stéphane GATIGNON, Maire Vert Rouge de SEVRAN (Seine Saint Denis).

 

   

INVITATION

SOLIDAIRES ET RESPONSABLES

CONVENTION SUR LA JUSTICE SOCIALE


Mercredi 8 juin 2011
de 15h30 à 19h
Salle Gaveau – 45 rue la Boétie – 75008 Paris


La France a le modèle social le plus généreux des pays de l’OCDE : chaque année, 30% de la richesse produite est consacrée à la protection sociale.

Grâce à cette solidarité, les inégalités sont moins fortes que dans les autres pays européens et les Français ont moins souffert de la crise.

Face au poids de la dette qui nous oblige à réduire les dépenses publiques, il faut réformer notre modèle si nous voulons le transmettre à nos enfants :

- Comment privilégier le retour à l’emploi plutôt que l’assistanat ?

- Comment mieux investir dans le social pour accompagner plus efficacement les plus fragiles ?

- Comment tenir la plus belle promesse de la République – l’égalité des chances – sans tomber dans l’égalitarisme ?

- Comment lutter efficacement contre la fraude et les abus qui minent le lien social ?

  • Venez en débattre avec Roselyne Bachelot, Marc-Philippe Daubresse, Martin Hirsch, Pierre Méhaignerie et Laurent Wauquiez et réservez dès à présent votre place en confirmant votre présence à www.projet-ump.fr/inscription (Réponse obligatoire – nombre de places limité).
  • Vous pouvez aussi nous faire parvenir vos propositions pour contribuer à ce grand débat en nous les adressant à [email protected] ou en participant au débat sur www.projet-ump.fr

Merci de votre engagement

 

Jean-François COPÉ
Secrétaire Général


Photo : REUTERS © 2011

ISRAEL
Le chef d'état-major de Tsahal Benny Gantz a prévenu mardi au cours d’une audience devant la commission de le Défense et des Affaires étrangères de la Knesset, de menaces à venir, similaires à celles intervenues le jour de la Nakba. "L'armée en a tiré les leçons. Il est clair que dans les jours à venir, nous devrons à nouveau faire fa ce à des rassemblements massifs", a-t-il affirmé. "Tsahal est préparée à ce type de manifestations en Judée-Samarie, à Gaza, et à nos frontières" a ajouté le chef d'état-major.

Un évènement à ne pas louper !

 

Dédicace avec Hervé MARITON Député de la Drôme  

Mike BOROWSKI
Délégué UMP de la 1ère Circonscription du 93

Brigitte ESPINASSE
Maire-adjointe d’Epinay-sur-Seine
Conseillère Nationale UMP

Vous convient à la dédicace de l’essai « Transmettre pour construire », en présence de:

Hervé MARITON
Ancien Ministre, Député-Maire de Crest

MARDI 7 JUIN 2011 à 19 H 30
En Mairie d’EPINAY-SUR-SEINE
1 rue Quetigny- 93800 Epinay-sur-Seine

 

 

 

 


Ca y est en tant que nouvel adhérent de l'association: "Europe Israël", je viens de signer sa pétition ! Faites comme moi !...

Lettre ouverte au Président Nicolas Sarkozy

Pour signer la pétition cliquez ici:
http://www.europe-israel.org/2011/05/petition-a-nicola-sarkozy-la-france-dit-non-a-une-declaration-unilaterale-dun-etat-palestinien/

...Monsieur le Président de la République Française,

Pendant votre campagne électorale, vous aviez fait savoir aux français que vous étiez un ami d’Israël. Ceci vous a valu le soutien de l’ensemble des pro-israéliens français, dont une très grande partie de la communauté juive, de 90% des franco-israéliens, mais surtout des chrétiens et protestants amis d’Israël, des militants anti-islamisations, des fervents défenseurs de la démocratie et des valeurs judéo-chrétiennes, qui tous savent qu’Israël est le seul pays démocratique du Moyen Orient qui défend les mêmes valeurs que les nôtres.

Or depuis votre visite à la Knesset très appréciée, la France a condamné injustement Israël à diverses reprises :

- Condamnation d’Israël suite à l’arraisonnement du Mavi Marmara alors même que les vidéos de l’opération montraient le jour même que l’armée israélienne était tombée dans un piège d’islamo-terroristes. Ce qui fût démontré par la commission d’enquête.

- Condamnation d’Israël lors des négociations avec l’Autorité Palestinienne, alors même qu’Israël a fait tous les efforts pour que ces négociations aboutissent, notamment en gelant toute implantation pendant dix mois.

Votre gouvernement refuse d'exiger de l'ONU qu'elle annule le Rapport Goldstone alors même que le Juge Goldstone s'est rétracté et a affirmé que son rapport était faux et qu'Israël n'avait commis aucun crime contre l'humanité. Personne n’ignore les conséquences néfastes qu'a eu ce rapport sur le plan international et il ne serait que justice de réparer le mal fait.

De même, la Justice française a mis en évidence que le reportage de Charles Enderlin concernant la mort du jeune Al-Dura était un montage et que vraisemblablement le garçon n'était pas mort de tirs israéliens, mort qui déclencha la seconde Intifada et fût à l'origine de nombreuses morts… Presque toutes les chaines de TV du monde ont déjà rétabli la vérité sauf France 2. Votre intervention pourrait permettre enfin que la vérité soit rétablie.

Vous semblez avoir encouragé ce projet néfaste de déclaration unilatérale d’un Etat Palestinien sur les « frontières de 1967 » (qui n'ont jamais existées puisqu'il n'y a jamais eu d'Etat palestinien)sans négociation avec Israël et ce, en opposition avec le droit international et les multiples résolutions de l’ONU qui engagent les parties en présence à négocier leurs futures frontières.

Aujourd’hui encore, votre gouvernement annonce qu’il pourrait soutenir cette déclaration unilatérale si le processus de paix n’avance pas. Or la responsabilité de l’échec des négociations repose sur l’intransigeance des palestiniens à refuser de reconnaître Israël en tant qu’Etat Juif, ce qui est l’objet même de la résolution 181 de l’ONU prévoyant le plan de partage de l’ancien mandat britannique sur la Palestine.

Le peuple français s’est trouvé consterné lorsque, sous votre mandat, l’on a vu dans les rues de France des hordes islamo-gauchistes défiler impunément en criant « A mort Israël, à mort les Juifs ! ». Pourriez-vous intervenir afin de faire cesser ces appels à la haine antisémite et anti-israélienne ?

Une déclaration unilatérale ne peut conduire qu’à un état de casus belli contre Israël. L’Etat Hébreu pourrait-il céder 30 % de son territoire simplement parce que la majorité à l’ONU est tombée aux mains de la Conférence de l’Organisation Islamique ?

Monsieur le Président, vous avez affirmé être soucieux de la sécurité d’Israël alors vous aurez le souci de ne pas soutenir la constitution d’un Etat dans lequel le Hamas, organisation terroriste qui a encore récemment lancé des centaines d’obus et de roquettes sur le Sud d’Israël, sera l’un des principaux acteurs de ce futur Etat

Une large part de votre électorat, dont la grande majorité de la communauté juive, ne peut soutenir la création d’un Etat Palestinien sans négociation avec Israël. Une Paix juste et durable ne peut se faire que par la négociation. C’est pourquoi une large part de la population française soutient la démocratie et en particulier Israël, et ce malgré l’opinion politiquement correcte anti-israélienne largement répandue dans certains milieux.

Nous vous demandons solennellement de concevoir une politique plus juste et plus équilibrée à l’égard d’Israël et, à l’instar de Madame Angela Merkel, de Monsieur Berlusconi et de Monsieur Cameron, de refuser de voter une déclaration unilatérale d’un Etat Palestinien lors de la cession de l’ONU de septembre.

La France sortira grandie en affirmant des liens d’amitiés solides et indéfectibles avec l’Etat Hébreu et en refusant une déclaration unilatérale qui ne conduirait à terme qu’à un nouveau conflit.

Jean-Marc MOSKOWICZ
Europe Israël
www.europe-Israel.org

Jean-François TOUZE
Les Nouveaux Républicains
lesreps.over-blog.com

Aschkel LEVY
Aschkel.info
www.aschkel.info

Lessakele
lessakele.blog.fr

Martine SROUSSI
Femininisrel.com
www.feminin.co.il

Marc LEV
Le blog de Marc LEV
marclev.canalblog.com/

Marc ROBIN
Terrepromise
www.terrepromise.net

David GOLDSTEIN
haabir-haisraeli

Pour signer la pétition cliquez ici:
http://www.europe-israel.org/2011/05/petition-a-nicola-sarkozy-la-france-dit-non-a-une-declaration-unilaterale-dun-etat-palestinien/



La semaine de Bibi

DR

La semaine dernière, je posais la question suivante à notre Premier ministre, après son beau discours devant le Congrès américain: "on fait quoi demain ?"
Pour être tout à fait franc, je ne m'attendais pas vraiment à une réponse de sa part, mais, à sa décharge, il faut avouer qu'il a été vraiment très occupé cette semaine. Et puisqu'il n'a pas estimé souhaitable de s'adresser à son peuple, alors je persiste à lui poser des questions, à lui faire part des mes inquiétudes. J'aurai même l'outrecuidance de lui suggérer quelques mesures de bon sens, sans démagogie.

La semaine a plutôt mal commencé avec la décision égyptienne d'ouvrir de manière permanente le terminal de Rafiah entre la bande de Gaza et le Sinaï égyptien. Le gouvernement m'a semblé avoir été complètement pris au dépourvu. Ce n'est que mercredi que le conseiller du ministère de la Défense, Amos Guilad, est parti au Caire, pour quelques heures, afin d'évoquer avec les autorités égyptiennes cette ineptie qui met en danger non seulement la sécurité d'Israël, mais aussi celle de l'Egypte elle-même. On ignore d'ailleurs si ces entretiens ont été fructueux.
 
Pendant ce temps, entre dimanche et mercredi, pour être très précis, Israël a autorisé le passage, par le terminal de Kerem Shalom, vers la bande de Gaza, vous savez, cette "prison à ciel ouvert où on meurt de faim", de 939 camions chargés de produits de première nécessité, mais aussi des voitures neuves.
 
Moi qui suis un citoyen israélien bête et indiscipliné, je me dis que nous marchons sur la tête. A partir du moment où un terminal est ouvert de manière permanente entre l'Egypte et Gaza, il n'y a plus de blocus, Israël n'est donc plus responsable de la situation humanitaire. Nous ne sommes donc plus tenus, même par la loi internationale, de fournir de l'eau, de l'électricité, d'autoriser l'acheminement par notre territoire de marchandises pour le bénéfice de nos ennemis.
 

On peut citer de nombreux exemples de pays n'ayant pas de relations avec leur voisin dont la frontière est strictement fermée. La Corée du sud, qui a interrompu tout passage de marchandise depuis le 26 mars 2010 vers la Corée du Nord, est-elle accusée d'assiéger ses frères du Nord, de les affamer, de commettre un génocide? Non, car Pyongyang dispose d'une frontière avec la Chine qui autorise les échanges commerciaux. Mais j'aurais pu prendre d'autres cas, comme les frontières fermées entre le Maroc et la Mauritanie, la liste serait fastidieuse.
 
Donc, pourquoi ne fermons-nous pas les points de passage?
 
Une deuxième mesure s'impose également : une offensive de la Hasbara dans les médias internationaux pour démontrer que la flottille, qui se prépare à "forcer le blocus israélien sur Gaza", aux environs du 20 juin, n'est que pure provocation puisque les "gentils militants pacifistes" peuvent dorénavant accoster tranquillement à Alexandrie ou El Arish pour acheminer à Gaza, par la route et sans crainte "d'être agressés, voire assassinés par la soldatesque sioniste", les produits de première nécessité pour soulager la population.
 
On pourrait aussi organiser une flottille qui tenterait d'accoster en Turquie en soutien à la population kurde, ou bien affréter un navire qui voguerait tranquillement sur le Bosphore avec d'immenses banderoles demandant la reconnaissance par la Turquie du génocide arménien. Les autorités d'Ankara seront certainement ravies…
 
Lundi, je crois halluciner. Les terroristes du Hamas incarcérés dans les prisons israéliennes affirment, qu'il y aurait des "avancées" dans les négociations pour la libération de Guilad Shalit. Ils en veulent pour preuve le fait qu'ils ont reçu une liste de détenus qui seraient libérés dans le cadre d'un échange. Les terroristes prétendent que cette liste précise également les pays vers lesquels ils seront expulsés.

Aucune réaction du gouvernement, du ministre de la Sécurité intérieure, du ministre de la Justice, de l'opposition. Personne n'est choqué. Ainsi, la "dolce vita" continue pour les terroristes dans nos prisons. Ce sont eux qui négocient, qui donnent ou pas leur accord, qui reçoivent des documents par internet sur leurs téléphones portables ou sur leurs ordinateurs et les impriment ensuite sur les imprimantes mises à leur disposition par l'administration pénitentiaire. Il faudrait penser à les inviter au ministère de la Défense pour négocier de vive voix avec eux en sirotant le thé, ce serait tout de même plus agréable et plus pratique…

Mais négocier quoi ?

C'est vrai, j'oubliais, nous avons un gosse qui croupit depuis presque 5 ans chez les terroristes…
 
Nous avons eu droit aussi au feuilleton de l'Ofergate. Les frères Ofer, première fortune d'Israël, propriétaires, entre autres, de la compagnie maritime Zim, sont accusés par les Etats-Unis, de commercer avec l'Iran. Le président de la Commission des Affaires économiques de la Knesset, Carmel Shama Hacohen (Likoud), exige des éclaircissements, décide la réunion d'urgence de la commission à laquelle les frères Ofer refusent d'envoyer un représentant. Shama Hacohen ouvre la séance, reçoit, après 15 minutes de débat, un mystérieux message écrit sur un bout de papier, et décide d'ajourner sine die les travaux de la commission.

Selon certaines sources, il pourrait s'agir d'une injonction du Mossad. Les navires des frères Ofer ayant ancré en Iran auraient servi à exfiltrer des agents, dont ceux suspectés d'avoir éliminé le terroriste du Hamas Al Mabhouh à Dubaï au début 2010. Si tel est le cas, pourquoi le Premier ministre, chef du Likoud, n'a-t-il pas prévenu Shama Hacohen pour le dissuader de convoquer la commission? Mais s'il n'y a pas de justification sécuritaire, que nous cache-t-on ? Cafouillage ou protection des puissants ?
 
 
Moi, l'Israélien moyen, toujours aussi bête, indiscipliné et certainement naïf, je pense que Binyamin Netanyahou était absorbé par le dossier de la Naksa (le revers, le retrait) qui sera célébrée le dimanche 5 juin en souvenir du début de la guerre des Six-Jours de 1967. Les Palestiniens sont vraiment très surprenants, ils fêtent même leur défaite. Cela pourrait prêter à sourire, mais ils auraient tout de même l'intention d'organiser une nouvelle marche "pacifique" aux frontières d'Israël, comme ce fut le cas le 15 mai dernier pour la Nakba.

Et il ne s'agirait que d'une répétition avant "la marche du million", prévue pour septembre. Le jour de la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien, un million de pseudo-réfugiés tenteront de retourner dans leur "pays", dans les frontières de 67. Une action théâtralisée pour les médias internationaux : un million de "pacifistes" arabes seront face à des militaires israéliens lourdement armés de pied en cape. Les appareils photos vont crépiter.
 
Finalement, je ne suis peut-être pas si bête et naïf que cela, tout en revendiquant mon indiscipline. Car je ne suis pas tout seul à être inquiet. Plusieurs ex-responsables sécuritaires qu'on appelle ici "bitkhonistim", des anciens directeurs du Mossad et du Shin Bet, des ex-chefs d'état-major, délivrés de leur devoir de réserve, exhortent le pouvoir à prendre des initiatives avant que la situation ne devienne incontrôlable. Ils ne sont ni des dangereux gauchistes, ni des illuminés d'extrême-droite, personne ne peut remettre en cause leur loyauté, s'ils sont inquiets, légitimement j'ai le droit, nous avons le droit, nous aussi, de nous poser des questions.
 
Il y a quelques jours, le directeur du Shin Bet, Youval Diskin, faisait ses adieux. En prenant congé, il se déclarait assez pessimiste et appelait les dirigeants de notre pays à se préparer au pire. Il qualifiait même le mois de septembre de "mois de m…"
 
"Bibi, le temps presse, le statu quo n'est pas une option politique".
 
Heureusement qu'il y eut, cette semaine, le Yom Yeroushalaïm pour nous redonner la joie et la confiance.
 
"Shabbat Shalom, Bibi, et bon courage pour la semaine prochaine. "Ein Bréra" (nous n'avons pas le choix), nous sommes avec toi pour le meilleur et pour le pire".

 
 
Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit, détenu depuis 1816 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn

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LA REVUE CONTROVERSES CONSACRE UN DOSSIER À

L’AVENIR DE JERUSALEM

N°17, à paraître en juin 2011, 25 €, en vente en librairie

 

Commande par correspondance :

28,50 € (frais d’envoi inclus), Paiement par chèque, à l’ordre de Eclat-Controverses

A envoyer à : Revue Controverses, Editions de l’Éclat, 4 avenue Hoche, 75008 Paris

 

Pour s’abonner en ligne : http://www.controverses.fr/abonnements.htm

 

Consultez notre site internet: http://www.controverses.fr/

 

POURQUOI JÉRUSALEM DOIT RESTER UNIFIÉE

A partir des éléments du dossier publié par la revue Controverses* 

 Shmuel Trigano

Directeur de la revue Controverses 

 

Jérusalem est un pivot de la foi et de l’existence juives : la clef de voute de l’édifice symbolique du judaïsme

Mentionnée plus de 600 fois dans le texte biblique, cette ville a été la capitale de deux Etats Juifs et est devenue la référence absolue de la continuité juive durant plus de 2000 ans d’exil, but ultime de vagues d’immigration récurrentes des Juifs durant cette période, objet d’une contemplation mystique et poétique qui a rempli des bibliothèques.

Les Juifs y sont majoritaires depuis la fin du XIX° siècle.

Si les chrétiens et les musulmans se recommandent de Jérusalem, c’est du fait de la filiation de leurs religions avec le judaïsme.

Ces deux religions ont clairement choisi des centres substitutifs pour se fonder (Rome et La Mecque) afin de se démarquer de Jérusalem, alors que cette dernière est l’unique centre du judaïsme.

Le rapport des Juifs à Jérusalem n’est cependant pas qu’un rapport religieux ou spirituel. C’est aussi un rapport historico-politique car la spécificité du judaïsme est d’être une religion en même temps qu’un peuple.

Avancer que les Juifs sont des colonisateurs à Jérusalem relève d’un négationnisme historique et revient à contester aux Juifs le droit d’être un peuple, et un peuple souverain dans le concert des peuples. C’est un déni de toute leur histoire.

C’est de plus contester la légitimité historique même d’un Etat d’Israël sur la Terre d’Israël. Ce pays n’a jamais été érigé en Etat tout au long de la domination des empires musulmans successifs (arabe et ottoman). Jérusalem n’est pas mentionnée une seule fois dans le Coran. Israël n’occupe aucun territoire indépendant antérieur. Il n’y a jamais eu dans l’histoire d’entité palestinienne sur cette terre. L’Autorité palestinienne est née de l’assentiment d’Israël, produit des « Accords d’Oslo ». Le statut antérieur de Jérusalem, dont Israël a pris la suite après l’agression de la coalition arabe en 1967, est celui de l’annexion de la ville orientale par la Transjordanie, devenant alors la Jordanie, en 1948. Depuis la fin de l’empire ottoman, un pouvoir colonial, le statut de la ville était incertain.

C’est une chose, pour les Juifs, d’être privé de Jérusalem durant 2000 ans, c’en est une autre, bien plus grave, de renoncer à elle lorsqu’ils s’y trouvent des suites de l’échec de l’agression de la coalition arabe en 1967. Cela ébranlerait l’architecture intime du peuple juif.

 

Diviser une ville à l’époque de la mondialisation ? De Berlin à Jérusalem

Alors que la réunification de la ville de Berlin a été le symbole d’une ère nouvelle, la redivision de Jérusalem annoncerait une ère de guerres violentes. On ne peut comprendre que ce soit là une cause progressiste et pacifique. Ce serait au contraire s’aligner sur un des nationalismes les plus régressifs de l’histoire[1], dont le projet vise à chasser de son territoire tous les Juifs[2] et les chrétiens aussi, au vu de ce qui se passe dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne (l’exil des Palestiniens de Bethléem notamment).

L’Etat palestinien projeté sera en effet placé sous la juridiction de la loi islamique[3] et fera reposer sa citoyenneté sur des critères raciaux (arabe[4]) et religieux (islam).

La redivision de Jérusalem de même que sa création est le premier volet de la stratégie « par étapes » de l’Autorité palestinienne, le « cheval de Troie » d’un projet de domination de toute la Palestine : du Jourdain à la mer[5].

 

200 000 Juifs habitent aujourd’hui, à « Jérusalem Est », dans 11 quartiers

Quand les deux parties de Jérusalem, l'israélienne et la jordanienne, ont été réunifiées par l’Etat d’Israël, il y a 44 ans, 710 000 mètres carrés de terrain ont été annexés.

La première zone de quelques dizaines de milliers de mètres carrés se trouve principalement dans le nord de la ville. Cette zone en a été en fait exclue après l'édification par Israël de la barrière de sécurité, destinée à endiguer la vague terroriste très dure du début des années 2000, dans le périmètre municipal de Jérusalem (600 attentats, 210 morts, des milliers de blessés). De facto, des endroits, comme le camp de réfugiés de Shouafat et Kfar Ekev, principalement au nord de Jérusalem, ont été sortis du périmètre municipal.

La deuxième zone, qui était inhabitée en 1967, s'étend sur 300 000 mètres carrés et est habitée depuis les 44 dernières années par environ 200 000 juifs résidant dans 11 grands quartiers qui sont devenus un élément indissociable de la structure urbaine de Jérusalem.

La troisième zone d'environ 350 000 mètres carrés est peuplée d'approximativement 270 000 arabes et contient quelques petits îlots juifs. La plupart de ces îlots sont des lieux chargés d'histoire pour le peuple juif, comme la Cité de David près de Silwan ou les avant-postes près du tombeau de Simon le Juste, le Mont des Oliviers ou la Vieille ville de Jérusalem. Dans cette zone, Israël a établi une présence institutionnelle impressionnante : il a restauré et agrandi l'Université hébraïque et l'hôpital Hadassa du Mont Scopus qui furent séparés de Jérusalem en 1948 ainsi que le cimetière du Mont des Oliviers. Il a construit le quartier des ministères à Sheikh Jerrah, il a créé une enfilade de jardins publics, de routes, d'hôtels, d'institutions publiques mais s'est abstenu de construire des immeubles d'habitation pour les Juifs dans ces zones avec une exception : le quartier juif de la Vieille ville détruit en 1948 et restauré après 1967. Ses habitants juifs constituent actuellement moins de 10 % de la population de la Vieille ville.

Depuis 1967, la population juive a crû de 150 % quand dans le même temps la population arabe a augmenté de 291%. Les Juifs représentent 65% de la population de Jérusalem.

 

La ville est indivisible dans la pratique du point de vue urbanistique

L’imbrication des quartiers juifs et arabes, les réseaux d’adduction d’eau, d’électricité, etc, rendent la division impossible.

 

Diviser la ville met en danger les résidents juifs

En ce qui concerne le profil du partage, il faut tout d'abord prendre en considération qu'après la partition, environ 270 000 Juifs résideront dans des quartiers frontaliers. Le long des presque 46 kilomètres de la ligne de partage, à une distance de centaines ou de dizaines de mètres les uns des autres, car ce sont les distances entre les maisons juives et arabes, des dizaines de quartiers et de pâtés de maisons juifs et palestiniens se retrouveront face à face, à portée des armes légères, des pierres ou des cocktails Molotov (à Jérusalem, il n'y a pas besoin de roquettes Qassam ni de mortiers, un seul snipper peut détruire la vie d’un quartier).

Il n’y a pas de contiguïté géographique des quartiers juifs à l’est et la ville de Maalé Adoumim dans le secteur défini par les Accords d’Oslo comme E1. La même situation caractérise le rapport des quartiers juifs du nord de Jérusalem et de ceux du centre.

Il y a un antécédent de la partition de Jérusalem qui nous sert de leçon. La ville a déjà été divisée une fois en 1948. Des dizaines de quartiers sont alors devenus frontaliers de la Jordanie avec pour conséquence le départ de 25 % de la population juive de Jérusalem. Un quart des Juifs de la ville !

Tracer des lignes de démarcation dans un tel tissu urbain, sera une action purement théorique. Jérusalem deviendra la porte ouverte aux infiltrations des Palestiniens en quête d’avantages sociaux ou d’actions terroristes.

 

Les habitants palestiniens de Jérusalem préfèreraient la souveraineté israélienne

Dans le dernier sondage organisé par le centre américain Pitcher, un grand nombre d’entre eux disent explicitement, qu'en cas de division, ils déménageront du côté israélien. Ce n'est évidemment pas par conviction sioniste mais en vue d’un niveau de vie. 30 000 d'entre eux ont été encore plus loin en ne se contentant pas d'une carte de résident, mais en acquérant la citoyenneté israélienne. Si le gouvernement ouvrait demain la porte de l'accession à la citoyenneté, on estime qu'environ 100 000 personnes se présenteraient au ministère de l'Intérieur et demanderaient la citoyenneté israélienne.

Quand la barrière de sécurité, qui excluait de fait de la ville des dizaines de milliers de Palestiniens détenteurs de la carte de résident bleue, fut érigée, 70 000 Palestiniens ont déménagé du côté israélien de la barrière. Plusieurs milliers se sont aussi infiltrés dans des quartiers juifs comme Pisgat Zeev, Neve Yaacov, Guiva Tsarfatit et même en centre ville.

L’argument démographique pour la partition est pratiquement inconsistant.

 

Le précédent: la Jordanie n’a pas respecté les Lieux saints ni les traités

La Jordanie n'a pas honoré le paragraphe 8 de l’accord d’armistice de 1949 qui devait permettre aux Juifs d'Israël un accès libre aux lieux saints demeurés sur le territoire qu’elle avait annexé après avoir déclaré la guerre à Israël en 1948. Dans la Jérusalem occupée par la Jordanie, de graves déprédations des Lieux saints furent commises : abandon du quartier juif, arabisation de la ville, destruction de 58 synagogues de la Vieille ville et profanation de 50000 pierres tombales du cimetière du Mont des Oliviers, déterrées et reconverties en latrines et pavement de rues, le Mont du Temple transformé en campement militaire de la garde nationale jordanienne.

 

La Jordanie exerça aussi des pressions sur les chrétiens, obligeant les membres du clergé à adopter la nationalité jordanienne, limitant (loi de 1965) l’acquisition des terres pour les institutions religieuses, obligeant les écoles (loi de 1966) à fermer le vendredi et limitant l’accès à l’éducation chrétienne.

 

A la lumière des persécutions des chrétiens aujourd’hui courantes en pays musulmans, il semble douteux qu’un Etat palestinien sous la loi de la Sharia, puisse assurer la liberté de culte aux non musulmans, ce qu’atteste sa politique récente.

 

L’Autorité palestinienne n’a pas respecté pas les Lieux saints juifs et chrétiens

1) Le 29 septembre 2000 : le mur occidental devînt la cible d’une lapidation depuis les mosquées, à la veille de Rosh Hashana. Les fidèles juifs durent être évacués. Le cheikh de la mosquée Al Adrisi incita les foules palestiniennes à la violence en déclarant les Juifs « au sommet de la liste des ennemis de l’islam ». « Les musulmans sont prêts à sacrifier leur vie et leur sang pour protéger la nature islamique de Jérusalem et Al Aksa », tel fut le motto d’une autorité religieuse qui n’avait aucune autonomie par rapport à Arafat.

2) Le 7 octobre 2000, la tombe de Joseph à Naplouse sous le feu fut saccagée puis brûlée après qu’Israël l’a évacuée. Depuis le tombeau de Joseph a été incendié plusieurs fois et transformé en mosquée.

3) La tombe de Rachel, près de Bethléem, se retrouva sous le feu de snippers

4) Le 12 octobre 2000, la synagogue Shalom Al Israel de Jéricho fut attaquée et saccagée. Nombre de ses livres anciens et reliques furent brûlés en public.

5) L’Autorité palestinienne refusa de reconnaître le lien des Juifs au Mont du Temple, à Jérusalem et à d’autres sites religieux. C’est une politique tout à fait planifiée qui s’exprime alors. En mars 2001, en construisant deux immenses mosquées souterraines sur le mont du Temple, le Wakf se rend responsable d’un saccage des vestiges juifs sur le Mont du Temple. Les inspecteurs du département de l’archéologie israéliens avaient été expulsés. 13000 tonnes de terre rassemblant des vestiges du premier et du deuxième temples furent jetés à la poubelle. On ne peut comparer un tel fait, une véritable agression religieuse et culturelle qui touche à l’âme d’une nation, qu’à la destruction par les Talibans des Bouddhas de la vallée du Bamian en Afghanistan, en 2001.

6) Après le retrait de Gaza, les synagogues du Goush Katif ont été profanées et brûlées.

7) La lapidation de fidèles du Mur occidental à partir des mosquées est monnaie courante.

8) Le traitement des chrétiens par l’Autorité palestinienne peut également inquiéter : les chrétiens autrefois majoritaires à Bethléem, à Beit Jala contrôlés par l'Autorité palestinienne, se sont enfuis en masse pour se réinstaller au Chili et en Amérique du sud. Durant l’intifada, l'Autorité palestinienne a pu transformer l'église de la Nativité de Bethléem en base de combat et prendre en otages des prêtres et des chrétiens, pendant l'opération Rempart menée par Israël contre le terrorisme.

 

La liberté des cultes à Jérusalem a été pleinement respectée sous la souveraineté israélienne

Une loi de l’Etat, sous le contrôle de la Cour suprême, garantit la liberté de culte et la préservation des Lieux saints de toutes les religions.

Une des preuves les plus fortes de cette attitude est le fait, peu connu, que le Mont du Temple, le lieu le plus saint du judaïsme, siège des deux Temples historiques qui y ont été construits, a été confié, en 1967, du fait de la présence des mosquées, à l’autorité religieuse musulmane, le Wakf. C’est même ce qui a rendu possible le saccage du Mont du Temple pour y construire deux immenses mosquées souterraines.

 

Les Palestiniens revendiquent le Kotel

Concernant les lieux saints, les Palestiniens revendiquent non seulement le Saint Sépulcre, les mosquées du Mont du Temple mais aussi le quartier arménien et le Mur des Lamentations, ce dernier en se fondant sur un décret britannique de 1929 selon lequel il s’agit du « mur de Al Bourak » (la jument ailée de Mohamed) ayant statut de wakf islamique. Par ce décret, les Juifs reçurent alors le droit d’y prier à condition qu’ils n’y sonnent pas du shofar. Lors des pourparlers qui précédèrent l’intifada, Arafat avait proposé de donner accès aux Juifs à travers un corridor. Ce que confirma Ziad Abou Ziad, membre du Conseil Législatif palestinien. Le Sheikh Ikrima Sabri de la mosquée El Aksa déclara lui aussi que les Juifs n’obtiendraient que l’accès au Mur pour y prier. Hassan Asfour, un des plus importants négociateurs palestiniens résuma bien le point de vue palestinien : « pour ce qui est du mur d’Al Bourak – que les Juifs appellent le Mur des lamentations – nous avons dit aux Israéliens que nous ne nous opposons pas au culte des Juifs. Mais les Israéliens doivent réaliser que c’est une concession palestinienne ; ils ne doivent pas voir cela comme un droit ; c’est ainsi parce que l’accord anglo-juif de 1929 a donné aux Juifs le droit de culte en se fondant sur le fait que le mur de Al Bourak est un wakf islamique ». Mahmoud Abbas déclara à cette occasion : « nous acceptons qu’ils puissent prier sans que nous reconnaissions une souveraineté israélienne sur le Mont ». Il revendiqua alors une souveraineté exclusivement palestinienne sur le Mont du Temple.

 

Les Palestiniens revendiquent 46% de Jérusalem Ouest

Il n’y eut pas que la Vieille ville ou « Jérusalem-Est » dans son entièreté que les Palestiniens revendiquèrent alors. Selon un sondage de novembre 2000, après Camp David, à la question de savoir si les Palestiniens acceptaient la souveraineté israélienne sur la ville Ouest : 74,3% répondent non, 21% oui et 4,6% restent incertains.

L’hypothèse d’un échange de territoires pour les faubourgs juifs à l’Est ne leur est envisageable qu’avec des territoires à Jérusalem Ouest, d’avant 1948.

Rashid Khalidi, un universitaire palestinien, déclare ainsi, le 25 juin 1992 : « nous devons demander un droit de compensation pour les propriétés à Jérusalem Ouest, incluant la propriété privée et la propriété publique, et après compensation seulement reconnaître la propriété israélienne ». Dans la même foulée, il affirme que 46% des terres de Jérusalem Ouest sont propriété palestinienne. Les Palestiniens ont préparé une liste de 7000 bâtiments et de terrains habités déjà depuis des dizaines d'années par des Juifs, propriétés qu'ils entendent réclamer.

Ainsi la division de la ville, loin d’assurer la paix, ouvrira la porte à une surenchère d’exigences génératrice d’une guerre sans fin.



[1] Cf. S. Trigano, « Le racisme annoncé du futur Etat de Palestine », in Controverses, n°16, mars 2011.

[2] Cf. Déclaration de Mahmoud Abbas en Aout 2010, demandant que même dans d’éventuelles forces d’interposition des Nations Unies il n’y ait pas de Juifs…

[3] Cf. Projet de constitution du futur Etat, art. 6 : « l’Islam sera la religion officielle de l’Etat  les religions monothéistes seront respectées» (en somme restauration du statut de dhimmi)

[4] Art. 4 « Cette constitution se fonde sur la volonté du peuple arabe palestinien » ; art. 2 « Le peuple palestinien est une partie des nations arabes et islamiques » ; art. 10, « la souveraineté appartient au peuple arabe palestinien » ; art. 13 « le caractère légal du peuple arabe palestinien sera incarné par l’Etat ».

[5] Fayçal Husseini, un homme célébré par les médias pour sa « modération », déclarait, quant à lui, un mois avant sa mort, au journal égyptien nassériste Al Arabi (du 2 juillet 2001), que les accords d’Oslo étaient « un cheval de Troie », destiné à pourvoir les Palestiniens d’une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui finirait avec la création d’un Etat palestinien sur les ruines d’Israël. De semblables déclarations des leaders palestiniens sont monnaie courante.