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Méditations sur les mystères du Rosaire
Mystères joyeux
1 L’Annonciation •L’humilité
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth à une vierge ….et le nom de la Vierge était Marie Luc 1.26
2 La Visitation •L’annonce de l’évangile et l’amour du prochain
En ces jours-là Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse…. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth ….Et Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint. Luc 1.39
3 La Nativité •L’esprit de pauvreté
Marie l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie. Luc 2.7
4 La présentation de Jésus au Temple •L’obéissance et la pureté
Ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur Luc 2.22
5 Le recouvrement de Jésus au Temple •La recherche de Dieu en toutes choses surtout dans l'Église
L’Enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents Luc 2.43
Mystères douloureux
1 L’Agonie •Le regret de nos péchés
Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : " Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. " Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : " Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. " Math 26.37-39
2 La Flagellation •Le regret de nos péchés de gourmandise et de sensualité
Et tout le peuple répondit "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !" Alors il leur relâcha Barabbas; quant à Jésus après l’avoir fait flageller, il le livra pour être crucifié". Matth 27
3 Le Couronnement d’épines •Le regret de nos péchés d’orgueil
L’ayant dévêtu, ils jetèrent sur lui un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne avec des épines, qu’ils posèrent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite; et, fléchissant le genou devant lui, ils lui disaient par dérision : " Salut, roi des Juifs ! " Ils lui crachaient aussi dessus et, prenant le roseau, ils en frappaient sa tête. Après s’être moqués de lui, ils lui retirèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier. Matth 27 28-31
4 Le Portement de croix •La patience, et l’amour des croix
Si quelqu’un veut venir à Ma suite qu’il se charge de sa croix et qu’il Me suive. Mt 16.24
5 La Crucifixion et la mort de Jésus sur la Croix •Un plus grand amour de Dieu et des âmes
Et aussitôt l’un des soldats courut prendre une éponge qu’il imbiba de vinaigre, et, l’ayant mise au bout d’un roseau, il lui présenta à boire. Mais les autres disaient : " Laisse ! Que nous voyions si Elie va venir le sauver. " Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit. Et voilà que le voile du sanctuaire se fendit en deux, du haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent. Et, sortis des sépulcres, après sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup. Le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, voyant le tremblement de terre et ce qui se passait, furent saisis d’une grande frayeur et dirent : " Vraiment, c’était le Fils de Dieu. " Matthieu 28, 48-54
Mystères glorieux
1 La Résurrection •La foi
-Jésus leur répondit: "Voici l’œuvre que Dieu demande, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé."
-Jésus leur répondit: "Je suis le pain de vie : celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
-En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
-Car c’est la volonté de mon Père qui m’a envoyé, que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle; et moi je le ressusciterai au dernier jour." St Jean
2 L’Ascension •L’espérance et le désir du ciel
St Marc XVI 15-19 Puis il leur dit : " Allez par tout le monde et prêchez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné.
Après leur avoir (ainsi) parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu
3 La Pentecôte •La charité et le zèle apostolique
Actes 2.1-4 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
4 L’Assomption de la Vierge Marie •La grâce d’une bonne mort
C’est un dogme divinement révélé que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. C’est pourquoi, si quelqu’un -ce qu’à Dieu ne plaise- osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons défini, qu’il sache qu’il a fait complètement défection dans la foi divine et catholique. Pie XII 1950
5 Le Couronnement de Marie au ciel •Une plus grande dévotion à la Vierge Marie
Un signe grandiose apparut dans le Ciel ! Une femme ! Le soleil l’enveloppe. La lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête. (Apoc 12/1).
J'ai assisté samedi dernier au siège national de l'UMP à un Café politique permanent sur le bilan de nos quatre années d’action, animé par Roger Karoutchi (Secrétaire national en charge de l’Animation Militante et des Adhésions et avec la participation de membres du Gouvernement et de l’équipe dirigeante. À l’occasion de ces « 24 heures pour le bilan de Sarkozy ». Il y avait aussi le Secrétaire Général du Mouvement: Jean-François Copé. J'ai encore démontré que je n'étais pas encore mort !
Jean-Pierre Renard et Roger Karoutchi.
Débat sur le Grand Paris à St Ouen
J'ai assité vendredi dernier au débat organisé par mon ami: Mike Borowski (Délégué UMP de la 1ère circonscription de Seine Saint Denis) à St Ouen sur le Grand Paris avec comme invité d'honneur: Pierre-Yves BOURNAZEL (Conseiller régional d'Ile-de-France; Conseiller de Paris, élu du 18ème; Secrétaire National UMP en charge des grandes métropoles). Ce fut très intéressant ! J'ai encore démontré que je n'étais pas tout à fait mort !
Jean-Pierre Renard et Pierre-Yves Bournazel
Nicolas Sarkozy et Christian Blanc ont présenté, le 29 avril, le projet de développement du Grand Paris.
L’objectif de ce vaste projet de développement est la création de 800 000 à un million d’emplois sur les quinze prochaines années, via un modèle axé sur :
l’innovation ;
la croissance démographique et notamment celle de la population active.
Cette nouvelle politique de développement doit articuler étroitement l’ensemble des dimensions de la politique urbaine - habitat, mobilité, écologie, culture, économie... - pour renforcer leur caractère durable, leur attractivité, et pour améliorer significativement la qualité de la vie urbaine. Elle doit notamment prendre en compte la problématique du logement avec la création annuelle de 70 000 à 75 000 logements.
Pour accompagner le développement du Grand Paris, un vaste plan en faveur des transports a été dévoilé. Doté d’environ 35 milliards d’euros sur une décennie, il prévoit :
un nouveau réseau de 130 kilomètres de lignes de métro automatique reliant les principaux points de la capitale. Une "nouvelle entité publique" dirigée par l’Etat et associant les collectivités et le Stif sera chargée de diriger le projet ;
la mise en place d’un plan Rer pour "plus de capacité, plus de rapidité et plus de régularité" sur les lignes existantes.
Une mission a été confiée à Gilles Carrez "en liaison étroite avec le secrétariat d'Etat chargé du Développement de la région capitale" en vue de proposer un "schéma global de financement du projet de transports".
Le développement de la région doit s'appuyer sur l'essor de pôles économiques spécialisés, tels que :
le plateau de Saclay pour les sciences et les technologies ;
le Bourget pour l'aviation et le tourisme d'affaires ;
la Plaine Saint-Denis dans les industries de la création et des arts numériques.
Le dossier de presse, sur le site de l'Elysée
La communication en Conseil des ministres relative au Grand Paris
Ma Sainte préfèrée !
Rosaire avec Jeanne d’Arc
Le rosaire est une école de perfection. Il nous montre comment a vécu « Dieu fait homme », notre Sauveur, comment a vécu l’Immaculée. Nous devons les imiter. Tous les Saints ont vécu les mystères du rosaire.
Méditons-les aujourd’hui à l’exemple de Sainte Jeanne d’Arc.
I. L’ANNONCIATION
C’est l’archange Gabriel qui est envoyé à Marie. Il la salue, l’appelle « pleine de grâces ». Marie accepte d’être la Mère du Sauveur, de « l’homme de douleurs ». Son fiat la conduira au Calvaire.
En l’été 1424 c’est Saint Michel lui-même qui apparaît à Jeanne. Il est environné d’anges au gracieux sourire. « Je vis Saint Michel et les anges des yeux de mon corps aussi bien que je vous vois. Quand ils s’éloignaient je pleurais et j’aurais voulu qu’ils m’eussent emporté avec eux. » Et Saint Michel dit à Jeanne : « Va, fille de Dieu ». Jeanne est la fille de prédilection, choisie, préparée pour sauver son pays. Elle répondra à l’appel divin et cela la conduira à Rouen au bûcher.
Chacun de nous a sa mission et Dieu nous parle par notre ange gardien. Ecoutons-nous sa voix quoi qu’il en coûte ?
Demandons la grâce d’être, comme l’Immaculée, comme Jeanne d’Arc, de vrais serviteurs de Dieu.
Marie partit « en grande hâte », nous dit l’Evangile, car Elle désirait ardemment répandre à profusion des grâces au foyer de Zacharie et d’Elisabeth.
Pour l’amour de Dieu, Jeanne aimait son prochain, surtout les malheureux qu’elle consolait, « qu’elle recueillait pour la nuit, s’en allant coucher au fournil pour céder son lit aux mendiants ». Elle s’excusait encore près d’eux de leur donner si peu… parce qu’elle avait peu.
Plus tard, en pleine bataille, Jeanne est miséricordieuse pour tous. « Je n’ai jamais vu couler le sang français que les cheveux ne me levassent sur la tête ». Elle ne veut pas verser le sang. « Je ne veux pas me servir de mon épée ni tuer personne. » Elle interdit le pillage à ses hommes et refuse d’abuser du succès. Un jour elle voit les nôtres poursuivant des Anglais en fuite. « Laissez-les aller. Ne les tuez pas. Leur retraite me suffit ». Une autre fois, « elle voit un Français frapper à la tête un prisonnier anglais, tant qu’il le laisse pour mort. Jeanne descend de cheval, fait se confesser l’Anglais lui soutenant la tête et le consolant de tout son pouvoir ». Elle dira à ses juges : « J’ai été envoyée pour la consolation des pauvres et des indigents ». Demandons un véritable amour du prochain.
Un ange apparut aux bergers : « Je vous annonce une grande joie : un Sauveur vous est né… Et au même instant il se joignit à l’ange une troupe de l’armée céleste louant Dieu et disant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur terre paix aux hommes de bonne volonté » (Luc 2,11 à 14).
« Le 6 janvier 1412, les habitants de Domrémy sont rentrés chez eux après avoir assisté aux offices de l’Epiphanie. Soudain, dans chaque foyer, sans qu’aucun motif extérieur ait pu y donner lieu, un souffle d’allégresse pénètre les cœurs. Etonnés, les bons villageois s’interrogent, ouvrent les portes, se mettent sur le seuil de leurs chaumières, examinent le firmament. C’est en vain : rien ne leur révèle la cause du sentiment de bonheur qu’ils éprouvent.
Et voici que des êtres sans raison eux-mêmes partagent cette exubérance : les coqs dans les poulaillers battent des ailes et pendant deux heures font entendre leurs chants sonores et prolongés. Que se passe-t-il donc ? La seule nouvelle est qu’une fillette vient de naître au foyer de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée. Oui, Dieu vient d’envoyer un Sauver à la France. Remercions Dieu d’avoir envoyé un Sauveur à l’humanité déchue…
Remercions-Le d’avoir envoyé un Sauveur à notre pays dans la détresse.
Joseph et Marie se soumettent à la Loi. Ils l’accomplissent dans le moindre détail.
Jeanne eut aimé la vie simple et effacée des champs. Mais quand les voix célestes ont parlé, quand elle ne peut douter de leur message et de la volonté divine, elle décide de partir accomplir sa mission : pure folle aux yeux du monde. Rien ne pourra l’arrêter. « N’ayez crainte, ce que je fais, je le fais par commandements ».
Demandons la grâce d’une véritable obéissance.
Jésus avait douze ans lorsqu’il est resté à Jérusalem. A Joseph et à Marie qui le retrouvent au temple il dira : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »
Jeanne avait douze ans lorsqu’elle entendit ses voix pour la première fois… Elle ne s’emballe pas… Près de cinq ans ses voix lui parlent, et devant leur insistance, elle se rendit.
Et pourtant, plutôt que d’entreprendre une telle aventure, « elle aurait mieux aimé être écartelée à quatre chevaux »… Pour faire la volonté de Dieu elle renonçait à tout. Ses juges poseront cette question : « En quittant vos parents, croyiez-vous ne point pécher ? » Elle répondra avec l’admirable fierté d’une âme qui ne refuse rien à Dieu : « Puisque Dieu le commandait, il fallait partir. J’aurais eu cent pères et cent mères et j’eusse été fille de roi, je serais partie », et elle partit pour une randonnée humainement stupide.
Demandons la grande grâce de bien réfléchir… et de faire toujours, quoi qu’il en coûte, la volonté divine.
Dans son agonie Jésus prie humblement… Il est délaissé de tous, Judas le trahit, ses trois apôtres préférés sont endormis mais « un ange lui apparut du ciel pour le fortifier » (Luc 22/43).
Ecoutons Jeanne : « Quand je suis contrariée en quelque façon, parce qu’on fait difficulté d’ajouter foi à ce que je dis de la part de Dieu, je me retire à l’écart et prie Dieu, me plaignant à Lui de ce que ceux à qui je parle ne me croient pas facilement. Ma requête à Dieu achevée j’entends une voix qui me dit : « Fille de Dieu, va, va, va ! » Et quand j’entends cette voix j’ai grande joie, même je voudrais toujours l’entendre ».
Dans nos difficultés, nos amertumes, nos épreuves, « veillons et prions » comme Jésus agonisant l’a recommandé. Jamais prière humble et confiante ne reste sans réponse.
Contemplons Jésus subissant l’infâme supplice… Nous ne savons rien de la vie de mortification de Joseph et de Marie.
Jeanne fut la vaillance même. En pleine action, au siège de Jargeau, elle crie au duc d’Alençon : « En avant, gentil duc, à l’assaut !… Elle s’élance, grimpe sur une échelle, brandissant son étendard. Celui-ci est percé : elle-même tombe rudement frappée à la tête par une pierre. Mais bien vite elle se relève : « Amis ! amis ! en avant ! » … et la ville est prise. A l’assaut des Tourelles, près d’Orléans, Jeanne saute dans le fossé et saisi une échelle. Une flèche traverse son épaule de part en part. La blessure est grave et la souffrance est cruelle. « Versez de l’huile dans ma blessure et surtout ne m’emmenez pas plus loin ». …et… le soir même, dans un délire d’acclamations joyeuses la jeune fille, malgré les souffrances de sa blessure, rentre à cheval dans la ville d’Orléans délivrée.
Demandons la grâce de vivre courageux et mortifiés au service de Dieu.
Jésus, humilié, couronné d’épines, expie notre orgueil. L’Immaculée restera toujours « l’humble Vierge Marie ».
Jeanne resta humble, très humble. Elle ne s’attribue rien. « N’était la grâce de Dieu je ne saurais rien faire ». A saint Michel elle répondit : « Je suis une pauvre fille ne sachant ni chevaucher, ni guerroyer ». Aux généraux orgueilleux qui ne l’avaient pas conviée à leur conseil : « Le conseil de Dieu est plus sûr et plus sage que le vôtre ». Quand les résultats seront acquis, quand la victoire sourit, Jeanne dit humblement : « Les hommes d’armes avaient bien bataillé mais Dieu avait donné la victoire »… Jeanne répétait : « Je crois qu’on ne peut trop nettoyer sa conscience ». Comme l’Immaculée, comme Jeanne, restons les humbles serviteurs de Dieu.
Contemplons Jésus portant sa croix. Il est exténué, à bout de forces, insulté, bafoué… Jeanne a dû sans cesse porter sa croix pour accomplir sa mission. « Quand la pure jeune fille est aux fers dans sa prison, elle se trouve à la merci d’odieux soudards anglais. Il lui faut lutter, à nuit entière, contre ces infâmes houspilleurs. C’est un combat atroce et vainqueur de la virginité désarmée contre le vice tout puissant.
Demandons la grâce de porter vaillamment notre croix.
Jésus, avant d’expier, s’écria : « Tout est accompli » (Jean 19/32). La terre tremble, des ténèbres se répandent sur toute la terre… Témoin de tout, le centurion qui veilla à l’éxécution s’écria : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu » (Marc 15/39). Quand les flammes commencent à la torturer, torche vivante, Jeanne s’écria, devant des milliers de gens bouleversés : « Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait par ordre de Dieu. Mes voix ne m’ont jamais trompée. Jésus ! Jésus ! ». Quand tout est fini, dix milles hommes sanglotent et un cri s’élève : « Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte ». Demandons la grâce d’accomplir parfaitement notre tâche, de faire en tout la volonté divine pour, comme Jésus, à notre mort, remettre en paix notre âme dans les mains du Père.
Contemplons Jésus sortant vivant du tombeau. Il va mener désormais la vie des corps de véritables enfants de Dieu sur terre avant le bonheur du Ciel. Jeanne va ressusciter l’armée. Des femmes de mauvaise vie suivent l’armée. Jeanne donne un grand coup de balai. Elle dit à ces hommes d’arme : « Et maintenant expulsez-moi toutes ces filles. Sachez bien qu’il n’est de plaisir que de bouter l’Anglais dehors sur l’ordre de Dieu. Il nous veut nets de cœur pour le servir. Si c’est pour du pain que tant de tignasses nous suivent, donnez-leur en et renvoyez-les… A présent, confessez-vous. Nous entendons la messe à l’aube ». Et les soudards se confessent et les généraux aussi et les filles sont chassées et la victoire est pour demain. Et Jeanne répétait : « Ce sont les péchés qui font perdre les batailles… Avant toute chose Dieu nous veut en état de grâce ». Demandons la grâce d’une vraie conversion.
Jésus dit aux disciples se rendant à Emmaüs : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrit toutes ces choses et qu’il entrât ainsi dans la gloire » (Luc 24,25) ; Après sa si douloureuse passion, Jésus est maintenant Sauveur et Roi et triomphant.
Les voix avaient dit à Jeanne : « Ne te trouble pas de ton martyre. Du bûcher tu viendras en Paradis ». Jeanne est maintenant au ciel, ne regrettant rien de ses terribles souffrances.
Pensons souvent au ciel dans nos difficultés, nos épreuves. Pensons à la place qui nous est réservée.
Demandons la sainte espérance et la grâce de penser souvent à l’éternité.
Contemplons, au Cénacle, la descente du Saint-Esprit.
Jésus avait dit : « Vous serez traduits, à cause de Moi, devant les gouverneurs et devant les rois… mais lorsqu’ils vous livreront, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz car ce que vous devrez dire vous sera donné à l’heure même. En effet, ce n’est pas vous qui parlerez mais c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous ».
Jeanne a été ainsi divinement éclairée. Ses réparties sont célèbres. A Poitiers, Seguier l’entreprend sur ses voix : « Quelle langue vous parlent-elles ? – Meilleure que la Vôtre, Messire ! » Aux théologiens qui la fatiguent de leurs questions méchantes : « Il y a plus de choses dans les livres de Notre-Seigneur que dans les vôtres ». Au cours du procès de Rouen, un seigneur anglais, émerveillé, ne peut retenir cette exclamation : « Ah ! la brave fille ! Que n’est-elle Anglaise ! ».
Demandons une ardente dévotion au Saint-Esprit. Il nous guidera dans la grande confusion actuelle.
Contemplons le triomphe de l’Immaculée. Imaginons l’entrée au ciel de la « toute pure », de la « toute sainte ».
Jeanne, prédestinée à sauver la France, a été prévenue de grâces particulières. Sa mère, et non d’autres, lui enseigna ses prières et l’ensemble de ces vérités morales et religieuses qui ont éclairé et dirigé sa vie. « Elle était pieuse, trop pieuse, disait une de ses compagnes. Elle se confessait fréquemment et communiait de même, et dans l’enchantement de ses communions fréquentes Jeanne grandit, pareil au lys que rien ne flétrira ». Elle aimait à se recueillir seule à l’Eglise. Elle garda jusqu’à sa mort sa candeur de première communiante. Devant ses juges infâmes Jeanne déclara : « Je ne sais pas avoir péché mortellement », et son curé affirmait « qu’elle n’avait pas sa pareille dans toute la paroisse ».
Un Anglais, dans sa haine, avait juré de jeter du bois dans le bûcher. Il est bouleversé, comme foudroyé, au moment où Jeanne expire. Il voit une blanche colombe s’envolant du milieu des flammes.
Demandons la grâce d’une bonne mort, la grâce d’être prêts à paraître devant Dieu.
Marie est constituée Reine de l’univers.
Marie est notre Reine et notre Mère. Elle ne manque pas à sa double mission. Entendons-la nous dire : « J’ai une couronne de Reine et je reçois vos hommages. J’ai un cœur de Mère et j’entends les soupirs de tous mes petits enfants ». Jeanne est la patronne secondaire de la France. Elle a charge officielle de veiller sur notre patrie. Nous pouvons être certains qu’elle ne manque pas à sa mission de veiller sur la France pour laquelle elle a sacrifié sa vie. Invoquons-la dans nos angoisses nationales. Si le roi, si les chefs militaires avaient mieux écouté Jeanne, la victoire aurait été plus rapide, plus complète. Si nous écoutions davantage les demandes de notre Reine et Mère, s’il y avait partout reprise du chapelet, nous pourrions tout espérer. Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous.
Extrait du livret « Le Rosaire pour l’Eglise » par le Chanoine GUYLOINEAU
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Rappel: "Grand Paris ? Mais pourquoi faire ?"
Mike BOROWSKI
Délégué UMP de la 1ère Circonscription du 93
Vous convie au Grand débat : "Le Grand Paris ? Mais pourquoi faire?"
En présence de :
Pierre-Yves BOURNAZEL
Conseiller régional d'Ile-de-France
Conseiller de Paris, élu du 18ème
Secrétaire National UMP en charge des grandes métropoles
VENDREDI 6 MAI à 19h30
Au Café « LA ROTONDE »
2 Place de la République- 93400 SAINT-OUEN
Métro : ligne 13 Mairie de Saint-Ouen
Une consommation sera offerte à l'ensemble des conviveshttp://www.premierecirconscription.fr/
Chère Amie, Cher Ami,
Voilà quatre ans que Nicolas Sarkozy agit pour changer la France. Alors ce week-end, allons à la rencontre des Françaises et des Français afin de promouvoir le bilan de ces quatre années de réformes !
A l’occasion de ces « 24 heures pour le bilan », nous avons souhaité que le siège national de l’UMP, 55 rue La Boétie – 75008 Paris, soit ouvert à tous samedi 7 mai de 14h30 à 19h00 :
Toutes celles et tous ceux qui souhaitent participer à ce moment d’échanges et de convivialité sont les bienvenus.
Nous comptons sur votre présence : les premiers relais de l’action de Nicolas Sarkozy, c’est vous !
Bien fidèlement,
Roger KAROUTCHI
Secrétaire national en charge de l’Animation Militante et des Adhésions |
Jean-François COPÉ
Secrétaire général |
Le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, l'académicienne Simone Veil et d'autres personnalités politiques et religieuses ont débuté ce soir au Mémorial de la Shoah à Paris une lecture de 24h des noms de 76.000 juifs déportés de France. La lecture sans interruption des noms des hommes, femmes et enfants juifs déportés de France, principalement vers Auschwitz, de mars 1942 à août 1944, a commencé dimanche vers 19h30 devant le "Mur des noms" du Mémorial de la Shoah, et devrait pr endre fin demain peu avant 19h00. "Depuis 20 ans [...], cette lecture est l'affaire de tous et l'histoire de chacun", ont déclaré les organisateurs, le Mémorial de la Shoah, le Mouvement juif libéral de France (MJLF), l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) et le Consistoire de Paris. J'y étais avec mes ami(e)s: Samuel Perez; Deborah Sellem; Maurice Aboujedid et Franck Touati.
Il y avait aussi, qui ont lu des noms de français morts endéportations du Convoi N°67: André Chomand (ancien déporté); Eric de Rothschild (Président du Mémorial de la Shoah); Serge Klarsfeld (Président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France); Joël Mergui (Président du Consistoire); le Rabbin Gilles Bernheim (Grand Rabbin de France); Yossi Gal (Ambassadeur d'Israël en France); Tomas Orlowski (Ambassadeur de Pologne en France); le Rabbin David Messas (Grand Rabbin de Paris); Jean-François Lamour (Député et Président du Groupe UMP au Conseil de Paris); Daniel Canepa (Prefet de la Région Ile de France); Michel Gaudin (Prefet de Police de Paris); le Rabbin Haïm Korsia et Beate Klarsfeld...
Le Mémorial de la Shoah
Une française morte en déportation.
Un français mort en déportation.
Une française morte en déportation.
Une française morte en déportation.
Une française morte en déportation.
Un français mort en déportation.
Une française morte en déportation.
Deux françaises mortes en déportation.
Un français mort en déportation.
Une famille française de déportés.
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