Attentat à la bombe à Jérusalem : 31 blessés, dont 1mort
Selon le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Yithzak Aharonovitch, la bombe était dissimulée dans un sac déposé près d’un kiosque. Elle a explosé au moment où deux bus se trouvaient à proximité. Une journaliste de l’AFP a vu des victimes allongées par terre et couvertes de sang. Tous les blessés ont été hospitalisés. Un des bus touchés, dont toutes les vitres ont volé en éclat, se dirigeait vers l’implantation juive de Maale Adoumim en Cisjordanie, selon des témoins.
La police a établi un cordon autour de l’autobus et lancé des recherches avec des chiens pour retrouver des engins explosifs qui auraient pu être encore dissimulés dans le secteur. Le dernier attentat à Jérusalem remonte au 6 mars 2008 lorsqu’un Palestinien avait attaqué un institut d’études talmudiques de Jérusalem-Ouest, faisant huit morts et neuf blessés. L’auteur de l’attentat avait été tué.
JERUSALEM, 23 mars 2011 (AFP)
La violente explosion qui s’est produite mercredi près de la principale gare routière de la ville sainte a été provoquée par une bombe dissimulée dans un sac. Depuis samedi, la tension est montée d’un cran entre Gaza et Israël.
La tension est vive au Proche-Orient. Après plus de trois ans sans attentat à Jérusalem, une bombe a explosé mercredi en début d’après-midi à proximité de la principale gare routière de la ville sainte. Une femme est morte et au moins trente personnes ont été blessées. Des dizaines d’ambulances sont arrivées sur place ainsi que d’importantes forces de police pour prendre en charge des victimes allongées par terre et couvertes de sang. Tous les blessés ont été hospitalisés.
La bombe était dissimulée dans un sac près d’un kiosque et visait vraisemblablement un bus, qui se dirigeait vers la colonie juive de Maale Adoumim en Cisjordanie. Toutes les vitres du véhicule ont volé en éclat. La police a évoqué une « attaque terroriste », ce qui signifie dans le language des autorités israéliennes un attentat commis par des Palestiniens. Le dernier attentat à Jérusalem remonte au 6 mars 2008 lorsqu’un Palestinien avait attaqué un institut d’études talmudiques de Jérusalem-Ouest, faisant huit morts et neuf blessés. L’auteur de l’attentat avait été tué.
Ce drame intervient dans un contexte de tensions accrues. Depuis samedi, les violences s’intensifient dans la bande de Gaza. Mercredi, des groupes armés palestiniens ont lancé des salves de roquettes et d’obus de plus en plus profondément en Israël. Des projectiles sont tombés sur la ville de Beersheva et près du port d’Ashdod, situés respectivement à 40 et 22 km de la bande de Gaza. D’autres se sont abattus vers le sud d’Israël, dans la région d’Eshkol située près de la frontière. Ces tirs de roquettes auraient blessé légèrement un Israélien.
Les frappes ont été immédiatement revendiquées par la branche armée du mouvement radical palestinien Djihad islamique, les Brigades al-Qods, qui a affirmé que ses troupes étaient entrées « dans une nouvelle équation en bombardant des lieux éloignés où vivent des milliers » d’Israéliens.
Mercredi, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a d’ores et déjà averti qu’Israël rendrait « coup pour coup » et était « très déterminé à frapper les terroristes ». Dans la foulée, un raid aérien a visé un groupe de combattants palestiniens dans le sud-est de la ville de Gaza. Le Djihad islamique a fait état d’un mort parmi ses combattants.
Des frappes en riposte à des attaques
Ces frappes du Djihad islamique interviennent en réponse à la mort de huit Palestiniens mardi, journée la plus meurtrière depuis plus de deux ans dans le territoire palestinien. Quatre combattants de la branche armée, quatre civils, dont deux mineurs avaient été tués par des tirs israéliens. Benyamin Nétanyahou avait exprimé « ses regrets à la suite de mort de civils innocents tués par erreur dans la bande de Gaza par l’armée israélienne », tout en accusant le Hamas d’utiliser les habitants de ce petit territoire comme des « boucliers humains ». Les huit victimes devaient être enterrées à la mi-journée à Gaza, où les autorités du Hamas ont décrété une « journée de deuil ».
Samedi, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, avait déjà tiré une cinquantaine d’obus de mortier vers Israël pour venger la mort de deux de ses membres tués dans une frappe aérienne le 16 mars à Gaza. Cette escalade de la violence de part et d’autre de la bande de Gaza fait maintenant craindre l’éclatement d’une crise majeure entre les groupes armés et Israël.
Mardi, le ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, a prévenu que « ce n’est qu’une question de temps avant que nous nous battions à nouveau avec le Hamas et que nous lui infligions une autre leçon ». De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait « fermement condamné » la mort de civils palestiniens et avait aussi réprouvé les tirs de roquettes par des groupes d’activistes palestiniens. La France a appelé les deux parties « à la retenue ».
Le Figaro.fr
Sources: JForum.fr
ATTENTAT
Un attentat a eu lieu vers 15H, à Jérusalem devant Binyanei Haouma, face à la gare centrale d'autobus, à l'arrêt de la ligne 74 devant lequel stationnaient deux bus remplis de passagers. Un sac contenant une bombe a explosé à ce moment-là. 1 personne est morte 30 ont été blessées, dont 2 gravemen t, 5 sérieusement et le reste plus légèrement.
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