Algérie : Interdiction formelle de la prière dans les endroits publics
Les autorités algériennes savent que les prières publiques musulmanes sont des actes de provocation et des démonstrations de force des religieux. Il y a des jours où on envierait presque les Algériens pour le discernement de leurs représentants. Spécialement si on habite aux abords de la Goutte d’Or…
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, vient de relancer l’interdiction de pratiquer la prière, celle du vendredi notamment, en des endroits publics, situés, pour être plus précis, à proximité des mosquées.
Il arrive, en effet, que pendant la prière hebdomadaire du vendredi, plusieurs dizaines de fidèles s’agglutinent à l’extérieur des mosquées pour accomplir leur devoir religieux à même les trottoirs jouxtant les maisons de Dieu.
Ce genre de constat est visible notamment dans les mégapoles du pays, à l’instar d’Alger où les mosquées ne désemplissent pas chaque vendredi. Seulement, ce n’est pas là une raison, insiste le ministre des Affaires religieuses, pour tolérer les rassemblements des fidèles au niveau des endroits environnants aux lieux de culte. Il a indiqué : «Seul l’intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n’ont qu’à prier chez eux et non pas dehors».
[…]
Source : Le Temps d'Algérie
C'est comme s'il y avait eu transmission de pensée entre la VP du Front National et le ministre algérien des Affaires religieuses ! Pas comme en France où la classe politique représentée au Parlement reste sourde...
Rédigé par : Rony Moine | 16 décembre 2010 à 02:13