Aung San Suu Kyi aura retrouvé la liberté. Mais de quelle liberté s’agit-il ?
Une joie profonde s’est emparée de la Birmanie populaire à l’annonce de la décision des autorités qui dirigent ce pays. Et le Monde entier s’en est fait l’écho.
Mais, cela ne cacherait-il pas quelque manœuvre des dirigeants birmans qui souhaiteraient en tirer profit ? Ne boudons pas toutefois notre plaisir, même si cette liberté apparait comme très fragile.
Et l’on se met à penser à toutes celles et à tous ceux qui subissent encore la contrainte, le silence imposé ou l’absence de liberté, partout où celle-ci est menacée ou bafouée.
Journalistes et personnalités politiques réduits au silence, citoyens muselés et emprisonnés dans bien trop de pays en proie au diktat de leurs dirigeants ou entre les mains de factions diverses qui font la loi dans leur pré carré.
Comment ne pas imaginer un Monde lavé de tous ces maux, du nord au sud, et
d’est en ouest ?
Un bien long chemin reste encore à parcourir pour ne plus voir toutes ces femmes malmenées, défigurées ou violées, victimes de sévices en tous genres, de lapidations, ou de reniements comme c’est encore bien trop souvent le cas.
Et puis celles qui sont actuellement dans le couloir de la mort par la seule volonté des hommes attachés à des cultures d’un autre âge.
Pouvoir s’exprimer est un luxe me semble t’il inaccessible dans bien trop de régions de notre planète et pour bien trop d’hommes et de femmes.
J’ai la chance aujourd’hui d’écrire ces quelques lignes. Privilège, droit ou simple moyen d’expression ? Je profite de cet espace de liberté et j’en remercie Guysen.
Je formule un vœu, celui de pouvoir atteindre tous ceux et toutes celles qui dans l’ombre tentent d’écrire et d’envoyer, au péril de leur vie, des messages de souffrance sur leurs conditions de vie et sur leur liberté bafouée.
Je leur dis combien nous pensons à eux et que nous tâcherons toujours de garder le contact par ce canal, ce lien qui leur permettra d’espérer et de croire qu’un jour, Aung San Suu Kyi ne sera plus seule à pouvoir passer les grilles de leur résidence-prison, de Rangoon ou d’ailleurs.
Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, aux mains des terroristes du Hamas depuis 1616 jours. Souhaitons qu'il pourra rapidement retrouver ceux qui l'aiment et qui souffrent de son absence.
Philippe Zloczewski
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