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L'évêque Chaldéen du Liban, Michel Kassarji estime que les chrétiens d'Orient sont en danger !

 

Chaldéen du Liban, Michel Kassarji estime que les chrétiens d'Orient sont en danger, et craint que les chrétiens d'Irak soient un poids trop lourd pour le Liban
16 Juillet 2009 Elnashra - Elnashra.com


Mgr. Michel Kassarji, évêque de l'Eglise Chaldéenne au Liban, a espéré que les violences dont sont victimes les chrétiens en Irak ne soient pas inscrites dans le cadre d'une "conspiration internationale visant à vider le Moyen-Orient de sa population chrétienne." Il a par ailleurs déploré les rumeurs que font circuler certains et qui suggèrent que "les chrétiens d'Irak sont désormais une minorité", comme s'il "n'y avait plus de raison justifiant leur présence dans leur pays."
Au cours d'une interview accordée à notre site, Mgr Kassarji a rappelé qu'en Irak, il y a plus de 25 millions de musulmans, alors que les chrétiens sont au nombre de 800.000. Il a ajouté qu'ils sont tous la cible du terrorisme, mais que du fait de leur nombre, les chrétiens devraient être mieux protégés par les autorités. Et d'ajouter, « la dénonciation des violences ne suffit pas, la situation nécessite des actions concrètes. »

http://www.elnashra.com/articles-2-13215.html


Mon club de football préfèré: le Paris Saint Germain vient de remporter deux matchs amicaux en Bretagne: (2 à 0) c Pontivy (D4) (buts de Yannick Boli et de Ludovic Giuly) et (2 à 0) c Nantes (Jérôme Alonzo, en photos si dessous, avant et pendant le match) (D2) (buts de Mateja Kezman, en photo si dessous, lors du match et de Sammy Traoré)...

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Photos: site officiel du PSG


67 ANS APRES UN CERTAIN 16 JUILLET 1942 : Serge Klarsfeld contre " les assassins de la mémoire "

 

Communiqué pour son association: "Les Fils et Flles des Déportés Juifs de France


Comme chaque année à la date anniversaire du 16 juillet, l’Association « Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France » (Président Serge Klarsfeld) organise un rassemblement / recueillement des familles, à l’emplacement du Vélodrôme d’Hiver, Bld de Grenelle (Métro : Bir Hakeim) devant la plaque commémorative rappelant que les 16 et 17 juillet 1942, 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants avaient été arrêtés par la police française et enfermés dans cette enceinte sportive.
Simultanément 1 989 hommes et 3 003 femmes, couples sans enfants et célibataires, avaient été arrêtés et enfermés dans le camp de Drancy.

La quasi-totalité des 13 152 raflés furent déportés après séparation brutale dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers des enfants en bas-âge, environ 3 000, de leurs parents qui furent déportés les premiers.

Quant aux enfants, transférés à Drancy, ils en furent déportés entre le 17 et le 31 août 1942, mélangés à des adultes juifs en provenance de la zone libre où ils avaient également été arrêtés par les forces de police vichystes.

Au total, 76 000 déportés juifs, dont 11 400 enfants ; seulement 3% de ces déportés ont survécu.

Ce rassemblement se tiendra le jeudi 16 juillet à 18h30.


TANT QUE NOUS LE POUVONS
NOUS DEVONS NOUS RASSEMBLER
LE 16 JUILLET
A L’EMPLACEMENT DU VEL D’HIV !


Serge Klarsfeld






Le nouvel émissaire israélien chargé de négocier la libération du soldat Guilad Shalit, a tenu mardi sa première série de pourparlers avec les médiateurs égyptiens. 

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Le Hamas cherche à obtenir la libération de centaines de prisonniers détenus par Israël, dont beaucoup sont responsables d'attaques terroristes. Par ailleurs, le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré la semaine dernière que Guilad Shalit était en bon santé et a exprimé l'espoir qu'il serait libéré prochainement. Il n'a toutefois pas mentionné les sources de ses propos.

Source: Guysen.International.News


EGYPTE

EGYPTE


Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul-Gheit, a rappelé mardi l'accord permettant le passage de tous les navires par le canal de Suez s'ils n'ont pas l'intention de nuire à l'Egypte, et «même s'il s'agit de navires militaires israéliens ».


Jérusalem, libérée, indivisible et éternelle !


Lettre de Jacques Kupfer à Mr Sarkozy
3 Juillet 2009 - Paru dans Israel-Actualités

(On se souvient qu'au mois de Juin, le président Sarkosy
s'est permis de conseiller au Premier-Ministre israélien
B.Netanyahu de se "défaire" du ministre israélien des
Affaires Etrangères, Avigdor Liebermann.)
Monsieur le Président Sarkozy,

L'engouement qu'a suscitée votre élection à la fonction de Président de la
République française n'a d'égal que la déception actuelle.

Nombreux furent les électeurs juifs et amis d'Israël à espérer une politique
nouvelle.

Les confusions inconscientes ou voulues de votre part furent nombreuses. Ainsi
nous avons entendu votre ferme condamnation de "l'antisémitisme et de
l'islamophobie". En somme la condamnation de la haine du Juif quel qu'il fut,
même s'il n'habite pas les terres historiques de Judée Samarie, qu'il soit laïc
ou religieux, pauvre ou riche, sioniste ou même s'il ne l'est pas encore ! Cet
antisémitisme a coûté au peuple juif deux mille ans de pogroms, d'inquisitions,
d'expulsions, de lois discriminatoires, de zones d'habitations interdites, de
camps d'extermination et aujourd'hui encore des propos onusiens inadmissibles.

L'islamophobie est le rejet d'une religion de haine, de conquêtes et de "guerres
saintes", de djihad, d'avilissement du statut de la femme et du non-musulman, de
volonté d'imposer une loi cruelle sur le monde entier et du foyer d'un
terrorisme ignoble et sanguinaire. Mettre sur un même plan l'antisémitisme qui
vise la destruction d'un peuple et l'islamophobie qui rejette une doctrine
totalitaire qui s'était d'ailleurs alliée au Reich nazi, est une malhonnêteté
intellectuelle si elle est volontaire ou une incommensurable erreur si elle est
le résultat de l'ignorance.

Mettre sur le même plan l'antisémitisme et l'islamophobie revient à
l'objectivité que décrivait Anatole France à propos d'un décret municipal
interdisant de mendier sur la voie publique aussi bien aux riches nantis qu'au
pauvres miséreux !

Vous vous arrogez le droit de décider sur quelles parties de la Terre d'Israël,
les Juifs auront le droit de construire et de vivre.. Inutile de vous préciser
que ce que vous appelez les "colonies juives" furent et continueront à être
construites sur des terres qui furent désertifiées par l'absence forcée des
Juifs, sur des terres dont nul propriétaire "non juif" ne fut spolié, des terres
qui n'avaient plus connu verdure et civilisation depuis l'exil imposé aux Juifs
il y a deux millénaires et que nul arabe n'a jamais cultivé.

Seul cet amour unique dans l'histoire porté par le  peuple juif pour sa terre,
seul le son de la langue hébraïque que cette terre attendait impatiemment ont
permis la renaissance de ces sites historiques. Ces "colonies" étaient déjà
habitées par des Juifs, mes ancêtres et peut être une partie des vôtres, qui
discutaient des lois et de la philosophie alors que Paris, pour reprendre une
formule célèbre, n'était encore qu'un vaste marécage.

Dans ce monde et cette France touchés par la crise, le chômage, la guerre en
Afghanistan, la situation irakienne, les risques de prise de pouvoir des
Talibans sur Islamabad et sa bombe nucléaire, les vociférations d'un
Ahmadinejad, les essais nucléaires de la Corée du Nord, l'invasion de l'Europe
par des idéologies totalitaires étrangères à sa culture, la pandémie de
grippe... votre problème majeur reste la création d'une maison juive
supplémentaire en Israël ! C'est trop d'honneur et notre fierté s'en trouve en
expan-sion.

Vous reprenez à votre compte des notions que l'on espérait disparues de
l'Histoire et une politique qui coûta cher au monde civilisé face au nazisme.

"Judenrein" ! C'est ainsi que vous désirez voir (dans un premier temps) la Judée
et la Samarie. En dehors de ces zones, un "numerus clausus" pour les Juifs qui
doivent réfréner leur accroissement naturel pour ne pas avoir à édifier de
nouvelles maisons. "Quota imposé" et "quartiers réservés" dans lesquels les
Juifs auraient le droit de subsister sans gêner les populations arabes qui,
elles, devraient continuer à bénéficier des bienfaits de la démocratie
israélienne et du racket imposé au monde. Peu vous importe que le peuple
palestinien soit une invention récente de la Ligue arabe et du bloc communiste,
que la "Palestine" n'ait jamais existé, que Jérusalem n'est jamais citée dans le
Coran et qu'elle n'a rien de saint pour les musulmans !

Vous prônez une politique de "territoires contre la paix" que la France a déjà
expérimentée avec Hitler et Daladier: La Rhénanie remilitarisée en échange de la
Paix, les Juifs sacrifiés en échange de la Paix, la Tchécoslovaquie dépecée en
échange de la paix, la démocratie bafouée en échange de la Paix et le résultat
que vous connaissez si bien que vous faites étudier la lettre de Guy Moquet aux
jeunes générations. Nous avons connu trop de jeunes tombés en résistant à nos
ennemis pour recommencer les erreurs du passé.
Les Arabes ont autant de droit sur la Terre d'Israël que les musulmans français
fraîchement immigrés en ont sur le Nord-Pas-de-Calais. Ils ont autant le droit
de squatter le Mont du Temple qu'à établir leur muezzin sur les tours de Notre
Dame.

En fait vous ne proposez pas "deux états pour deux peuples" mais 22 états pour
un peuple et un état croupion-protectorat pour le peuple Juif. Une nouvelle
forme de ghetto !

Toute cette politique nous amène à votre dernière diatribe contre notre ministre
des Affaires Etrangères  Avigdor Lieberman et votre inadmissible ingérence dans
les affaires internes de la démocratie israélienne. Vous ne pouvez le recevoir
ni le voir ! Il est vrai que le Kadhafi reçu en grande pompe à l'Elysée, les
potentats arabes de pays esclavagistes conviennent mieux à votre diplomatie et
trouvent grâce à vos yeux. Il n'y aurait donc qu'un Juif veillant aux intérêts
sécuritaires et aux droits nationaux de son peuple qui ferait tache à l'Elysée.
À moins que ce ne soit par pure convoitise devant un ministre courageux et
déterminé comparé à celui qui occupe les locaux du Quai d'Orsay. Lui n'a pas
encore compris pourquoi ses grands parents ont été déportés et ce qu'il eut
fallu faire pour qu'ils ne le fussent point ! Mr Lieberman comprend ce qu'il
faut réaliser pour que ses enfants puissent vivre libres. Il est vrai que son
after-shave ne sent pas bon ce pétrole que votre prédécesseur aimait humer à
l'Elysée.

Israël n'est ni un protectorat américain, ni un Dom Tom européen mais un pays
souverain dont le peuple a amené au monde la culture, la morale et la foi dans
un avenir meilleur et a payé le lourd tribut du sang pour sa liberté. Cet
héritage est peut-être trop lourd pour vous, mais il est à notre mesure.

Nous avons effectivement ajouté la psychose d'Oslo au syndrome de Stockholm !
Nos dernières élections ont montré les signes encourageants de notre guérison.

J'espère que Madame Tsipi Livni vous adressera une protestation virulente devant
votre "conseil".

Nous aimons trop la France pour la voir s'enfoncer dans un abîme de lâcheté
politiquement correcte que vous aviez su dénoncer et nous restons confiants dans
notre destinée sur notre Terre et dans le retour de la lucidité chez nos amis.

Les Empires ont disparu et le peuple Juif persiste. Que voulez vous ? C'est bien
un de vos mentors qui a confirmé que nous étions "un peuple fier, sûr de lui et
dominateur".

Avec l'expression de mon ancienne haute considération.


Jacques KUPFER

Président du Bloc National des Juifs Francophones.


Menahem-begin

Menahem Begin: (l'un de mes plus grands Héros !)


Par Eliane Ketterer

Menahem Begin (1913-1992), Premier ministre israélien, le premier à exercer cette fonction au titre du parti du Likoud, artisan de l’accord de paix avec l’Egypte, prix Nobel de la paix et commandant du mouvement Etzel à l’époque du mandat britannique.
Ses premières années
 
Menahem Volfovitz Begin est né dans la ville de Brest Litowsk (Brisk), qui se trouvait alors dans le territoire de la Russie tsariste. Le dernier de trois enfants, d’un marchand de bois, juif et sioniste. Au cours de la première guerre mondiale, il circula avec sa famille dans toute la Russie. Dans sa jeunesse, il fut membre du mouvement de "La jeune Garde" (Ha-Shomer Ha-Tzaïr). A l’âge de 16 ans, il se joignit au mouvement du Beitar. Il se révéla déjà alors comme un leader charismatique et comme un brillant orateur. Il fut le commandant de la section du Beitar de sa ville. A la fin de ses études secondaires, il partit pour Varsovie ; là, il continua d’agir dans le cadre du Beitar et commença des études de droit à l’Université de Varsovie.
 
Dans les années qui suivirent, Menahem Begin consacra l’essentiel de ses efforts et de son énergie à travailler au service du mouvement du Beitar afin d’accroître sa force. Au cours de l’un de ses voyages en Pologne, il rencontra Alisa Arnold qu’il épousa deux années plus tard.
 
Alors qu’il assumait encore la fonction de commissaire du Beitar en Pologne, Menahem Begin s’opposa, lors du Congrès mondial du Beitar de 1938, au chef du mouvement d’alors, Zéev Jabotinsky, et exigea de radicaliser la politique du mouvement en faveur de la conquête de la patrie à la force du poignet.
 
Lorsque les Nazis envahirent la Pologne en 1939, Menahem Begin s’enfuit avec sa femme à Vilnius. Il y créa un cadre pour y accueillir les réfugiés membres du Beitar. Toute la famille de Menahem Bégin périt dans la Shoah, sauf sa soeur qui réussit à survivre et à monter en Israël. Il fut pris par les Soviétiques, fut accusé d’espionnage et fut déporté en Sibérie. En 1941, il fut libéré, se joignit à l’armée polonaise et arriva en Israël en 1942.
 
Commandant de Etzel
 
Menahem Begin se joignit au Etzel (organisation militaire nationale) et fut nommé son commandant fin 1943. Les Britanniques proposèrent une somme d’argent importante pour sa tête, et il fut obligé d’assurer le commandement de l’organisation depuis des endroits secrets et de se servir de pseudonymes.
 
En 1946, Menahem Begin ordonna l’explosion du poste de commandement britannique qui était situé à l’hôtel King David à Jérusalem. 90 personnes furent tuées par l’explosion, parmi lesquelles des citoyens innocents. En juin 1948, le bateau qui transportait des chefs de cellule et des armes pour Etzel fut bombardé depuis la plage par les gens de la Haganah sur l’ordre de Ben Gourion. Menahem Begin, pénétré du sens de la responsabilité nationale, obligea ses gens à ne pas riposter et c’est ainsi qu’il empêcha le début d’une guerre civile.
 
Ses années dans l’opposition
 
Après la déclaration d’Indépendance de l’Etat Israël, la création de Tsahal et le démembrement des organes de la Résistance, Menahem Begin, avec ses compagnons de Etzel, fonda le mouvement du Hérout. Aux premières élections à la Knesset, le Hérout obtint 14 mandats. Durant ces mêmes années, les organes du pouvoir, qui étaient dirigées par le Mapaï, ne reconnut pas la légitimité du mouvement du Hérout. Aux élections à la seconde Knesset (1951), le Hérout obtint seulement 8 mandats contre 45 pour le Mapaï. Suite à cet échec, Menahem Begin fit part dans une réunion du conseil national du mouvement de son intention de quitter la direction du Hérout. Cependant après un congé de quelques mois, il reprit sa fonction.
 
En 1952, Menahem Begin fut à la tête des opposants à l’accord des réparations avec l’Allemagne, qui avait pour but d’apporter des dédommagements aux rescapés de la Shoah. "Contre quelques millions de dollars, l’abomination s’apprête à être faite", dit-il à David Ben Gourion de la tribune de la Knesset. Sous sa conduite, un large public vint manifester devant la Knesset. Dans son discours aux manifestants, Menahem Begin appela à une opposition violente à l’accord des réparations ; immédiatement, la manifestation se transforma en un événement violent au cours duquel furent blessés des dizaines de policiers. Suite aux atteintes à l’ordre public, Menahem Begin fut suspendu trois mois de sa fonction de député à la Knesset. Les conséquences de l’événement furent une occasion supplémentaire pour les gens du Mapaï de refuser à Menahem Begin et à son parti la possibilité de participer à la coalition. Le groupe parlementaire Hérut demeura dans l’opposition jusqu’en 1967.
 
En 1965, Hérout et les libéraux s’unirent. En 1967, dans l’attente de la guerre des Six jours, l’atmosphère de crise nationale conduisit à revenir sur l’exclusion de Menahem Begin. Il fut pour la première fois membre du gouvernement comme ministre sans portefeuille dans le gouvernement d’union nationale que mit en place Lévi Eshkol. Menahem Begin fut membre du gouvernement jusqu’à sa démission du gouvernement de Golda Meïr en 1970, à la suite du plan Rodgers.
 
Premier ministre israélien
 
En 1973, Menahem Begin créa le Likoud et en devint le Secrétaire général. Aux élections qui eurent lieu en mai 1977, le Likoud obtint une grande victoire, et ce fut "le coup d’État". Menahem Begin prêta serment comme premier Ministre. Pour la première fois dans l’histoire de l’État d’Israël, le Mapaï (qui à l’époque s’appelait le parti travailliste) fut écarté du gouvernement et la conduite de l’État passa au camp de la droite.
 
En novembre 1977, le président de l’Egypte, Anouar el-Sadate, fit une visite historique en Israël. Suite à la visite, commença un processus de paix entre Israël et l’Egypte, dont le sommet fut la réunion de Camp David en 1978. Un accord de paix entre les deux États fut signé une année plus tard. Menahem Begin devint ainsi le premier leader à signer un accord de paix avec un État arabe. Dans le cadre de l’accord, Israël renonça au Sinaï, démantela des implantations israéliennes et reconnut les droits légitimes des Palestiniens à l’autodétermination. Suite à la dure critique qu’il essuya dans son parti, et la démission de plusieurs membres du mouvement, Menahem Begin déclara : "Les difficultés de la paix valent mieux que les souffrances de la guerre". Pour l’accord de paix avec l’Egypte, Menahem Begin obtint avec le président de l’Egypte, Anouar el-Sadate, le prix Nobel de la paix en 1978.
 
A côté de succès historiques dans le domaine politique, le premier mandat de Menahem Begin se caractérisa par l’accélération du mouvement d’implantations dans les territoires de Judée et Samarie et dans la bande de Gaza ainsi que par des changements radicaux dans la politique économique. Sous l’influence de la doctrine libérale capitaliste, l’intervention de l’État dans l’économie fut réduite, les impôts furent diminués et de nombreux règlements, parmi lesquels les règlements concernant les monnaies étrangères, furent retirés. Les changements entraînèrent l’élévation du niveau de la consommation et valurent au gouvernement de Menahem Bégin un large soutien public. Parallèlement, le taux de l’inflation commença à augmenter de façon dramatique (130 % et plus) et les domaines d’activités de l’économie qui jouissaient jusqu’alors du soutien gouvernemental furent sur le point de s’effondrer.
 
En juin 1981, peu de jours avant les élections à la dixième Knesset, Menahem Begin ordonna le bombardement de la centrale atomique située à Bagdad en Irak. La campagne électorale à la dixième Knesset fut l’une des plus orageuses et des plus violentes que connut l’État d’Israël. Il fut reproché à Bégin d’entraîner dans ses discours publics à la violence contre le camp de la gauche, en particulier contre le leader du Ma’arakh, Shimon Pérès. Le sommet rhétorique de la campagne électorale fut le "discours des parachutistes", dans lequel Menahem Begin utilisa à merveille une parole publique du comique, Doudou Topaz, contre les partisans du Likoud.
 
Second mandat et épilogue
 
Aux élections qui eurent lieu le 30 juin 1981, le parti du Likoud battit le Ma’arakh et Menahem Begin devint pour un second mandat Premier ministre. Ce second mandat se caractérisa par la dégradation de la situation économique, inflation à hauteur de 400 %, et par l’aggravation de la situation du point de vue de la sécurité à la frontière nord. Le 5 juin 1982, à la suite de l’escalade à la frontière nord, le gouvernement sous la direction de Menahem Begin décida l’opération "Paix en Galilée" (Shlom ha-Galil). Officiellement, l’opération était destinée à se rendre maître, pour une durée limitée, d’une zone de sécurité s’étendant jusqu’à quarante kilomètres de la frontière internationale. En fait, l’opération se transforma en une guerre qui dura et qui fit de nombreuses victimes. Le problème de la responsabilité du déroulement de la guerre du Liban donna lieu durant de nombreuses années à un débat public et juridique. Il n’y a pas encore de consensus au sujet de la question : Menahem Begin disposa-t-il des informations nécessaires et contrôla-t-il le déroulement de la guerre ou fut-il l’otage du ministre de la Défense d’alors, Ariel Sharon ?
 
Au fur et à mesure de l’avancement de la guerre du Liban, les critiques et les protestations contre Bégin et son gouvernement augmentèrent. De nombreuses manifestations furent dirigées directement contre lui et eurent lieu face à sa résidence. Il convient en particulier de rappeler le panneau qui se trouvait face à sa maison et sur lequel était mis à jour régulièrement le nombre des victimes de la guerre. L’un des apogées de la rébellion fut atteint après le massacre de Sabra et de Shatila, à la suite duquel eut lieu à Tel-Aviv une manifestation de masse, à laquelle participèrent près de 400 000 personnes. Une forte pression fut exercée contre Menahem Begin pour obtenir la création d’une commission d’enquête nationale. Menahem Begin, qui voulait se satisfaire d’un examen moins approfondi des événements, fut finalement obligé de se soumettre aux pressions, et le 28 septembre, il ordonna la mise en place d’une commission d’enquête officielle, la commission Cahane. La commission s’abstint dans ses résultats de faire porter sur Menahem Bégin la responsabilité directe des événements, mais elle fixa que "le manque d’intervention de Begin dans tout cette affaire lui fait porter une certaine part de responsabilité".
 
En août 1983, Menahem Begin annonça sa démission des fonctions de chef du gouvernement : "Je ne peux plus", dit-il. Lors de son annonce, il n’exposa pas les motifs de sa démission ; en conséquence, nombreuses furent les hypothèses : montée constante du nombre des tués et des blessés au Liban, manifestations orageuses contre lui, décès de sa femme, aggravation de son état de santé etc. Depuis sa démission et jusqu’à sa mort, le 9 mars 1992, Menahem Begin se clôtura dans sa maison et ne se montra en public que très rarement.
Il est le père de l’ancien député Beni Begin.

Eliane Ketterer

www.un-echo-israel.net
 et:Juif.org ([email protected])

AFFAIRE FOFANA

AFFAIRE FOFANA


Ce lundi, la ministre française de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a demandé au parquet de ''faire appel des condamnations inférieures aux réquisitions de l'avocat général'' dans le procès du gang des barbares. 14 complices de Fofana seront rejugés devant une cour d'assises, a annoncé lundi après-midi le parquet général.