C’est entouré de Brice Hortefeux, vice-président du Conseil national, et de trois des secrétaires généraux adjoints, Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Besson et Marc-Philippe Daubresse, que Xavier Bertrand a tenu une rencontre-débat vendredi 13 février à Reims.

Pourquoi Reims ? « Ce n'est pas du hasard, mais la victoire d'Arnaud Robinet [élu député de la Marne en décembre 2008] a démontré ici que lorsqu'on est uni, ça marche, et que lorsque ce n'est pas le cas, comme au PS, il y a quelques mois… », c'est la déroute.

Les adhérents et sympathisants de la fédération ainsi que des Français intéressés par la politique étaient plus de 600 à s’être réunis au Palais des Congrès.

Pendant une heure trente, l’équipe dirigeante s’est prêtée au jeu des questions-réponses avec la salle. Plan de relance, soutien aux entreprises, taxe professionnelle, emploi, pouvoir d’achat, tels ont été quelques-uns de sujets abordés. L’occasion de faire de la pédagogie sur les réformes et la gestion gouvernementale de la crise, devant des Français souvent inquiets : "En pleine tempête, ce n’est pas le moment de jeter l’ancre", a déclaré Xavier Bertrand. "Il faut protéger l’équipage, c’est-à-dire les Français dans leur emploi, mais maintenir le cap des réformes"

Pour renforcer l’efficacité de l’UMP aux côtés du gouvernement, il a affirmé que le Mouvement proposerait désormais à ses adhérents et militants davantage d’argumentaires et de fiches pour expliquer les réformes. L’objectif est qu’ils puissent à leur tour devenir des relais pédagogiques efficaces auprès des Français et contrer la désinformation orchestrée par la gauche.

Cette réunion fut aussi l’occasion de délivrer un message d'avenir et de rassemblement en cette période difficile.
Le secrétaire général a souligné sa volonté de renforcer le Mouvement. Atteindre les 500 000 adhérents en 2012 est, selon lui, une « nécessité, surtout en temps de crise, pour soutenir le président de la République et le changement ».

Sources: site officiel de l'UMP