Encore un cas, que notre association va s'employer à défendre !


La mère de Michaël Blanc
écrit à Nicolas Sarkozy

NOUVELOBS.COM

 

Hélène Le Touzey demande au président d'agir pour la libération de son fils qui a écopé d'une peine à perpétuité en Indonésie pour possession de haschich.

Michael Blanc

Michael Blanc

La mère du Français Michaël Blanc, condamné à la prison à vie en Indonésie, a adressé jeudi 7 juin, une lettre, par le biais de l'ambassade de France à Jakarta, à Nicolas Sarkozy lui demandant de ne "pas oublier" son fils.
Dans cette lettre "je lui demande de ne pas oublier Michaël, je lui dis que la situation est difficile pour lui", a déclaré Hélène Le Touzey.
Elle a expliqué avoir écrit au nouveau président français car celui-ci "dans son premier discours a dit qu'il n'oublierait pas les laissés-pour-compte".

L'ambassadeur de France en Indonésie, Catherine Boivineau, a selon elle assuré que la lettre serait transmise au chef de l'Etat.

 
L'accusé se déclare innocent


Ces dernières six années elle a rendu visite presque chaque jour à son fils écroué en Indonésie, tout en soutenant des dizaines d'autres prisonniers.
Michaël Blanc, 33 ans, avait été arrêté le 26 décembre 1999 à l'aéroport de Bali avec 3,8 kilos de haschich dans des bouteilles de plongée. Il a toujours clamé son innocence et affirmé qu'un ami lui avait confié ce matériel.
Au départ menacé de la peine de mort, il a finalement été condamné à la prison à perpétuité. Il s'agit d'une peine démesurée si on la compare à la jurisprudence française, mais également sans précédent en Indonésie, les magistrats ayant voulu marquer les esprits.

 
Condamnation à mort de 7 étrangers


Il n'a depuis bénéficié d'aucune remise de peine, la loi indonésienne appliquant de façon littérale la réclusion à perpétuité.
Le cas du jeune homme a beaucoup ému en France où l'animateur Thierry Ardisson a mené une campagne médiatique durant des mois pour exiger, en vain, sa libération.
Un Français, un Néerlandais et cinq Chinois, ont par ailleurs été condamné le 29 mai par la Cour suprême indonésienne à la peine de mort pour avoir travaillé dans une usine visant à produire de l'ecstasy près de Jakarta.
L'Union européenne a formellement demandé jeudi au gouvernement indonésien de ne pas exécuter ces personnes.

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