Previous month:
mai 2008
Next month:
septembre 2008

0 billets

La Parachat de cette semaine

PARACHAT BEHA’ALOTEKHA

                                  

                                                                     La course infinie                        

            Le départ des enfants d’Israël de la montagne du Sinaï est décrit ainsi : « Ils voyagèrent depuis la montagne de D… le chemin de trois jours. L’arche d’alliance de D… voyageait devant eux le chemin de trois jours… » (Nb 10, 33).

            Pour expliquer l’expression « Ils voyagèrent depuis la montagne de D… le chemin de trois jours », Rachi écrit que les enfants d’Israël ont parcouru en un jour « le chemin de trois jours » car D… tenait à les faire entrer en Israël le plus rapidement possible.

            Concernant ce verset, le Chem miChemouël (Behaalotekha 5670) propose un commentaire lumineux : jusqu’ à présent, l’arche sainte résidait au milieu du campement d’Israël. Le peuple entourait l’arche et appréhendait une certaine perception du divin. Puis, après l’inauguration du Sanctuaire, l’arche sainte marchait devant le peuple, à l’extérieur du camp comme pour signifier qu’Israël ne pouvait plus percevoir D…

            Quand un père apprend à marcher à son fils, il le tient puis s’éloigne afin que l’enfant se tienne et marche tout seul. Il s’éloigne pour rendre autonome son enfant. Ce processus d’apprentissage s’est appliqué ici au niveau spirituel.

            La présence divine accompagnait Israël depuis la sortie d’Egypte. Elle se manifesta avec encore plus d’intensité lors du don de la Torah et de l’inauguration du Sanctuaire. A cette époque, les enfants d’Israël n’étaient confrontés à aucun problème matériel et vivaient dans la spiritualité la plus éthérée. Mais l’intention de la création était que l’homme serve D… dans la matérialité, avec la matérialité. C’est pourquoi le projet initial de D… était qu’après avoir reçu la Torah, les enfants d’Israël entrent directement en terre d’Israël pour y semer, labourer, moissonner… et rester fidèle à la loi divine. Pour cette raison, avant que le peuple ne pénètre en Israël, D… fit comme le père qui enseigne à marcher, à son fils : Il S’est éloigné afin que du milieu de la matière, les enfants d’Israël s’approchent eux de D… Cet éloignement de la présence divine était représenté par l’arche qui marchait non plus au milieu mais devant le camp. C’est le peuple qui devait la rattrapée.

            On peut ajouter à ce développement l’idée suivante : selon le texte biblique, l’arche avait trois jours d’avance. Bien sûr, ces trois jours sont à mettre en rapport avec les trois jours dont il est question dans le verset, les trois jours de chemin que le peuple a parcouru en une seule journée. A cette occasion, les enfants d’Israël ont compris qu’ils étaient parfaitement capables de se dépasser, de pulvériser le chronomètre, de maîtriser le temps. Ils en été capable quand il s’est agi d’entrer en terre promise. A présent, ils doivent renouveler l’exploit. Courir après D… n’est pas aisée mais c’est possible. La distance peut disparaître en un jour.

            Pour le peuple juif, ce genre de course est le seul qui importe de gagner. A se rappeler à quelques semaines de l’ouverture des jeux olympiques…

Rabbin Jacky MILEWSKI




Nicolas Sarkozy, le Moyen Orient et la Paix

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur l’initiative du Président de la République française de renouer le dialogue avec la Syrie. Bachar El Assad, le Président syrien, sera présent à Paris le 13 juillet pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée, il a même été convié, à l’instar des autres invités au sommet dont Ehoud Olmert, à assister au traditionnel défilé du 14 juillet, dont l’invité d’honneur sera cette année le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon. Les réactions ne se font pas attendre.

Nombreux sont ceux qui manifestent leur incompréhension et réagissent plutôt mal à la reprise des relations franco-syriennes, interrompues par Jacques Chirac après l’assassinat de son ami, le Premier ministre libanais Rafic Hariri. Un crime syrien parmi d’autres, qui marquait par le sang la volonté de poursuivre la vassalisation du Liban par Damas.

Samedi 7 juin, la visite de Nicolas Sarkozy à Beyrouth montrait le profond attachement de la France au Liban, elle marquait aussi un tournant dans les relations franco-syriennes. Le Président français n’a pas hésité à s’adresser au Président syrien pour lui dire sa satisfaction de voir le Liban procéder librement à l’élection de son Président. Il s’agissait aussi de l’encourager à ne plus systématiquement soutenir l’opposition libanaise, incarnée par le Hezbollah, et à poursuivre des pourparlers de paix initiés avec l’Etat juif.

L’initiative de Nicolas Sarkozy, que les médias présentent volontiers comme une médiation possible entre Israël et la Syrie, doit être comprise comme une volonté forte de voir la France, et l’Union européenne qu’elle préside pour six mois, s’impliquer dans la « stratégie de la paix » au Moyen Orient.

Le moment est aussi opportun pour la France. Il s’agit à la fois de montrer à ses partenaires européens réticents que l’Union pour la Méditerranée est une initiative ambitieuse ; sous sa houlette, l’Europe pourrait jouer un rôle clé au Moyen Orient. L’Amérique, à laquelle le rôle de médiateur est habituellement dévolu, est en campagne, et la politique étrangère des Etats-Unis risque d’être un thème sensible des débats électoraux.

Certes, une poignée de mains entre le Premier ministre Ehoud Olmert et le Président Bachar El Assad sur la place de la Concorde le 14 juillet serait un geste symbolique fort, historique peut-être. C’est surtout la volonté de rassembler des hommes que l’histoire contemporaine oppose depuis soixante ans qui est remarquable. Symbole de paix ou de volonté de pacification, cette rencontre insolite contribuerait d’abord à « normaliser » la Syrie. Nicolas Sarkozy et le conseiller diplomatique de l’Elysée Jean-David Levitte ont bien compris l’importance de voir la Syrie évoluer rapidement dans le camp des pays modérés de la région.

La Syrie est depuis trop longtemps un « couloir du terrorisme » entre l’Iran à l’Est et le Hezbollah et le Hamas à l’Ouest. La deuxième guerre du Liban à l’été 2006 avait été le théâtre d’une collaboration active entre des Etats « voyous » que le Président américain George W. Bush inscrivait alors dans un « axe du mal », une expression qui résume assez bien l’intention criminelle des pays qu’elle vise, mais difficilement acceptée en Europe notamment, en raison de sa connotation biblique.

Route sans péage ni barrage pour des missiles importés d’Iran vers le Liban d’où le Hezbollah a déclaré la guerre à Israël, la Syrie continue d’être la plaque tournante d’un terrorisme quotidien que le Hamas dirige contre Israël. Jeudi 12 juin, ce sont des dizaines de missiles Qassam et autres obus de mortiers qui se sont abattus sur le Néguev occidental, dans le sud d’Israël. Le Hamas ne peut se satisfaire de la décision prise par le gouvernement israélien de ne pas intervenir dans la bande de Gaza pour traquer les terroristes, il cherche la guerre en envoyant sur Sdérot ou les kibboutz alentours des missiles « made in Iran ».

Pour donner raison à Nicolas Sarkozy, Bachar El Assad devra tenir beaucoup de promesses, celle de fermer son « corridor du terrorisme », celle de ne plus faire la guerre à la paix, celle d’accepter Israël, de ne plus servir de tribune aux extrémistes de la région, dont Khaled Meechal, leader politique du Hamas, de rompre avec Téhéran pour mieux l’isoler dans le concert des Nations.

Il s’agira aussi pour le Président syrien de fermer enfin la dantesque prison de Mazé, dont on dit que son père Hafez El Assad y pratiquait lui-même la torture. Et puis il s’agira de contribuer efficacement à la libération des soldats israéliens.
Pour Nicolas Sarkozy, la question de la libération d’otages innocents, bulgares, colombiens ou israéliens, est une exigence de justice, une dérangeante leçon de morale, en politique.

Ce soir, nos pensées vont vers Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser, trois soldats israéliens otages du Hamas et du Hezbollah depuis 720 jours, deux organisations terroristes qui prônent la destruction d’Israël, à l’instar de l’Iran dont le Président Ahmadinejad rappelle, dès que l’occasion lui en est donnée, qu’Israël doit être rayé de la carte.

A la semaine prochaine,

Guy Senbel.

Si vous désirez exprimer votre avis sur tout ou partie du site n'hésitez pas à le faire par le biais de l'adresse ci-dessous:
[email protected]

 

Fiorèse officiellement à Troyes

1453 Fiorese_Fabrice_3
 
Cette fois-ci c'est officiel, Fabrice Fiorèse s'est engagé avec Troyes pour les deux prochaines saisons.

Après avoir démenti sur son site internet le transfert de Fabrice Fiorèse vers l'ESTAC, l'Amiens SC vient de trouver un accord avec le club aubois pour le transfert de son milieu de terrain droit.

A 32 ans, l'ancien parisien auteur d'une bonne deuxième partie de saison avec le club picard en Ligue 2 rejoint son entraîneur Ludovic Batelli ainsi que son ex-coéquipier Titi Buengo au stade de l’Aube.


Mis en ligne par McSim

 

Alonzo  "Un manque de reconnaissance !"

    
 
                    Alonzo4xx                                                          
C'est désormais officiel, Alonzo a signé un contrat de deux ans avec le Football Club de Nantes. Dans une interview accordée au site foot365.fr, il est entre autres revenu sur les conditions de son départ de Paris. S'il dit ne pas vouloir créer de polémique, il semble très amer (pour ne pas dire plus), notamment envers Paul Le Guen.

Malgré un amour certain pour le club parisien, Jérôme Alonzo est aujourd'hui résigné à tourner la page, ayant compris que l'on ne le retiendrait pas à Paris : "Aujourd’hui, je suis plus à ma joie d’avoir signé qu’à ma tristesse de quitter mes copains et mon club de toujours. Car j’ai quand même passé la moitié de ma carrière au PSG. Ce n’est pas rien. Mais sincèrement, aujourd’hui, je suis plus à ma joie de découvrir la ville, les dirigeants, la Jonelière, le centre-ville… (...) Dans le sport de haut niveau, je crois que rien n’arrive par hasard. Et le fait que Paul Le Guen ne veuille plus de moi et que les premiers contacts avec Nantes se nouent au même moment, ce n’est pas un hasard pour moi."

Il semble néanmoins difficilement digérer la manière dont s'est déroulé son départ : "Si le respect, c’est de ne pas dire en face à un joueur, qui est là depuis sept ans, qu’on ne veut plus qu’il reste… Personne n’a eu la trempe de me le dire. J’ai croisé Paul Le Guen dans le vestiaire du Camp des Loges le lundi après la finale de Coupe de France. Il m’a serré la main et il est parti. Il s’est abstenu de me dire quoi que ce soit. Mais je ne suis pas amer. Je ne veux pas faire de procès. Cela m’intéresse à peine d’en parler. Ce que je garde du PSG, c’est sept ans de bonheur, des amitiés indéfectibles, un amour avec le public que personne ne peut toucher… Après, que Paul Le Guen ne veuille plus de moi, ce n’est plus ma guerre comme disait Rambo (rires). S’il estime que le petit Edel est une meilleure doublure que moi, et bien Inch Allah."

Invité à approfondir sur cette comparaison avec le gardien de la CFA cette saison, Alonzo, tout en annonçant ne pas vouloir polémiquer, fait alors preuve d'une réelle rancoeur envers son désormais ex-entraîneur, partant même sur des sentiers glissants en évoquant leurs cotes de popularité respectives auprès des supporters : "C’est une question de choix. S’il estime que le gamin est meilleur ou qu’il peut plus apporter au groupe que moi, libre à lui de penser ce qu’il veut. Je ne rentre pas dans la polémique. Je sais qu’en l’état actuel des choses, la meilleure doublure possible pour le PSG, c’est moi. Je le sais et tout le monde le sait. Si lui est le seul en France à penser que non, qu’il mène sa barque comme il l’entend. Sans démagogie, Pedro (Pauleta) et moi, on a noué un truc très fort avec les supporters du PSG. Lui est en dessous de ça et peut-être que cela le fait chier. Je suis très fier de ce que j’ai fait au PSG en sept ans. J’étais parti pour être la doublure de Lionel Letizi et faire trois matchs. J’en ai fait 101 ou 102 je crois."

Le soutien qu'il a reçu du nouveau président parisien n'aura pas suffi : "Il m’a téléphoné. Il m’a dit qu’il ne voulait pas qu’on se quitte comme ça. Il voulait qu’on se rencontre. Je lui ai dit : « Président, c’est trop tard. La boucle est bouclée ». Et il a compris. Le manque de reconnaissance, malheureusement, fait partie intégrante du sport de haut niveau. Le fait que certains dirigeants du PSG ne m’aient pas offert une sortie plus digne, cela les regarde. C’est une affaire entre eux et leur conscience. Moi, mes gars dans le vestiaire et les supporters, nous savons ce que nous valons. Et c’est tout ce qui compte pour moi aujourd’hui."

Interrogé ensuite sur sa future expérience nantaise, il a tout de même évoqué à nouveau le Paris Saint-Germain à propos d'un éventuel retour : "J’ai signé deux ans et j’aurai 37 ans à la fin de mon contrat. Aujourd’hui, l’optique, c’est d’aller jusqu’à 38 ou 39 ans mais c’est vraiment prétentieux de penser ça. Je vais aller au bout de mon contrat comme j’ai toujours fait dans tous les clubs où je suis passé. Et puis après, on verra bien. Qui sait ? Peut-être jouer un an de plus si tout se passe bien. Peut-être intégrer l’encadrement ici. Peut-être repartir à Paris. Je ne sais pas."

On aura en tout cas compris que cela ne devrait pas être le cas si Paul Le Guen est toujours en place...

Mis en ligne par Baghib!

Témoignage à une grande Maison !

Castro2

L’histoire de la Sicile est une grande histoire… Histoire issue de temps anciens qui portaient en eux le cœur d’un royaume. En ce temps-là, des Normands n’hésitaient pas…L’Histoire est un temps long…Le royaume a souffert. Une Maison l’a relevé. Le bâtisseur fut Charles de Bourbon. Ainsi le royaume donna pour un temps une nation libre. Un bel exemple à méditer. Lundi 16 juin 2008, l’Association Unité Capétienne entend fêter son quatorzième anniversaire et honorer cette grande Maison représentée aujourd’hui à sa tête par Leurs Altesses Royales le Prince et la Princesse de Bourbon des Deux Siciles Duc et Duchesse de Castro….

Des temps sombres, temps de « guerre de tout le monde contre tout le monde », aggravée par la persistance des incursions sarrasines… Et vinrent des temps cléments !

Découvrir cette histoire à laquelle nous sommes liés, de Naples à la Sicile:
http://www.realcasadiborbone.it/fra/archiviostorico/cs_011.htm

Portemont, le 28 mai 2008

Duc-castro

Leurs Altesses Royales le Prince et la Princesse de Bourbon des Deux Siciles Duc et Duchesse de Castro….

Lundi 16 juin 2008 à 20 heures, Soirée de Gala du quatorzième anniversaire de l’Association Unité Capétienne à l’invitation de
Son Altesse Royale La Princesse Béatrice de Bourbons des Deux Siciles
Son Altesse Royale le Prince Sixte-Henri de Bourbon de Parme
Son Altesse Royale le Prince Charles-Philippe d’Orléans
Jacques-Henri Auclair
Président-Fondateur

En l’honneur de Leurs Altesses Royales le Prince et la Princesse de Bourbon des Deux Siciles Duc et Duchesse de Castro.

Cercle de l’Union Interalliée
33, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Renseignements
Association Unité Capétienne
Téléphone : 01 60 13 13 79
Télécopie : 01 60 13 08 30
Courriel : [email protected]
Site : www.capetiens.com

 


Visite du Chef de l'Etat au Liban: au service de l'unité pacifiée du pays !


En se faisant accompagner de l'ensemble des chefs des partis politiques représentés au Parlement, Nicolas SARKOZY offre une image forte : celle de l'Union Sacrée de la nation française, tout entière engagée en faveur de l'unité pacifiée de la nation libanaise.

La France est arrimée au Liban par des liens d'amitié anciens, et tous les efforts déployés par notre diplomatie depuis un an indiquent assez qu'elle poursuivra cet engagement qui plonge ses racines dans l'Histoire.
 
Dans le même temps, Nicolas SARKOZY adopte, dans le jeu politique libanais, une position plus équilibrée que ce ne fut le cas dans le passé : il convient en effet, si nous voulons jouer efficacement un rôle de médiateur, que nos prises de positions ne renforcent pas les divisions partisanes, si funestes et parfois si sanglantes, au Pays du Cèdre.

Cette inflexion était nécessaire et s'inscrit, d'ailleurs, dans un renouvellement global de la politique étrangère de la France au Moyen-Orient, plus conforme à nos convictions, à nos intérêts et aux nouveaux équilibres dans cette région du globe.


Patrick DEVEDJIAN
Secrétaire Général de l'UMP