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PSG : Le Président de la République française: Monsieur Nicolas Sarkozy défend "ses goûts!"

Par Nicolas Hortus

                      94619_nicolassarkozysoufflesapremie Le Président de la République Nicolas Sarkozy était en déplacement aujourd'hui dans l'Isère. Le Chef de l'Etat a gentiment été interpellé par Michel Destot, le maire de Grenoble, très fier de lui annoncer que le club de sa ville était monté en Ligue 1. Il n'en fallait pas plus pour lancer l'homme politique, tout sourire, sur son sujet favori : le PSG. "Oui je sais. Grenoble monte en Ligue 1 avec Nantes et avec Le Havre. Vous voyez, quand on est Président de la République on en sait des choses, relate RMC. S'agissant de ceux qui vont descendre en Ligue 2 la saison prochaine, rien n'est encore joué et je vous demande de ne pas être trop cruel avec moi, supporter parisien. Chacun ses choix et chacun ses goûts." .


Groupe de prière « Dans le Coeur uni de Jésus et de Marie»

Prières pour la France

par l’intercession des Saints

qui ont fait l’histoire de la France chrétienne et catholique

« France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait de ton baptême !  » Jean-Paul II au Bourget

au Centre Saint Paul

Institut du Bon Pasteur

12, rue Saint Joseph

75002 Paris

Métro : Sentier - Bourse - Bonne-Nouvelle - Grands Boulevards

Bus : 20 – 39 – 48 – 67 – 74 – 85

avec la Vierge Marie et ses apparitions (ND de Grâce à Cotignac, ND du Laus, ND de la Médaille Miraculeuse de la Rue du Bac à Paris, ND de La Salette, ND de Lourdes, ND de Pontmain, ND de Pellevoisin, ND de la Prière à L’Ile Bouchard…), avec le Sacré-Cœur à Paray-le-Monial. et avec ses Saints : St Joseph à Cotignac, Ste Marie-Madeleine à la Sainte Baume, Ste Marthe à Tarascon, St Lazare à Marseille, St Denis, St Martin de Tours, Ste Geneviève, St Rémi à Reims, Ste Jeanne d’ Arc, St Michel, Ste Marguerite-Marie Alacoque, St Louis Grignon de Montfort à St Laurent sur Sèvre, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face ou ceux de la Famille Royale de France (Ste Clotilde, St Louis, roi de France, Ste Radegonde à Poitiers, St Cloud….) Ste Geneviève, St François de Sales, St Thomas d’Aquin, Ste Colette, Ste Bernadette, Ste Louise de Marillac, St Gontran, St Benoît Joseph Labre….

Tous les jeudis de 20h précises à 22h30

Eucharistie à 19h

Résumé de la vie d’un saint

Culte et Reliques - Pèlerinage

Exposition Saint Sacrement

Chant à l’Esprit Saint - Intentions de prières

Méditation du Rosaire

Prières - Consécration

Litanies

Salut du Saint Sacrement

Bénédiction

Chant à la Sainte Vierge Marie

Pot à l’issue de la prière sur place  (chacun apportant quelque chose à manger ou à boire).

Responsables : Aumonerie assurée par l’Institut du Bon Pasteur I.B.P. avec l’Abbé David Belon

Marie-Laure Cardon : Tél / Fax : 01 47 55 88 04 / 06 08 80 53 66 – courriel : [email protected]


Une roquette s'abat sur Israël au moment où Bush parle d'optimisme!

George W. Bush (g) et le Premier ministre israélien Ehud Olmert le 14 mai 2008 à la résidence du second à Jérusalem

Des secouristes isréaliens transportent une femme blessée par un tir de roquette sur un centre commerciel d'Ashkelon, le 14 mai 2008430600390medicsevacuateawoundedisra 603072634israeliparamedicscarryawou 984959899israelifirefightersandpoli 3325207830israeliparamedicsmoveawou 4272399716uspresidentgeorgewbushlef Capt_01148064ee884af1b3ea68fdec58_2 H_4_ill_1045111_512911_2 1922040021usfirstladylaurabushleftt Bushditsonengagementenversisraeletl
Le président isréalien Shimon Peres (G) accueille son homologue américain George W. Bush à l'aéroport de Tel-Aviv, le 14 mai 2008
Le président George W. Bush a assuré mercredi 14 mai Israël du soutien des Etats-Unis et affirmé sa volonté de continuer à oeuvrer à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens. Durée: 1mn00
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Mandel Ngan AFP ¦ George W. Bush (g) et le Premier ministre israélien Ehud Olmert le 14 mai 2008 à la résidence du second à Jérusalem

Le président George W. Bush a été, peu après son arrivée mercredi à Jérusalem, confronté aux violences israélo-palestiniennes, alors même qu'il venait affirmer son espoir en un accord de paix malgré un pessimisme largement répandu.

"Les Etats-Unis se tiendront fermement aux côtés d'Israël aussi bien qu'aux côtés des Palestiniens qui ne partagent pas (la) vision" du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis la mi-juin 2007, a déclaré le président Bush dont c'est la deuxième visite en Israël depuis le 9 janvier.

Venu à la fois participer aux célébrations du 60ème anniversaire d'Israël et tenter de convaincre Israéliens et Palestiniens de conclure un accord de paix avant la fin de son mandat, en janvier 2009, il a donné en exemple la démocratie israélienne comme un modèle pour le Proche-Orient.

"Ce qui s'est passé ici est possible partout ailleurs", a-t-il proclamé.

Mais sur le terrain, une roquette tirée de la bande de Gaza s'abattait sur un centre commercial d'Ashkelon (sud d'Israël) et faisait 14 blessés, dont trois graves, selon les services de secours israéliens.

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et les Comités de résistance populaire (CRP) ont revendiqué dans des communiqués cette attaque, saluée par la branche militaire du Hamas.

La Maison Blanche a condamné l'attaque "terroriste".

"Il est clair que faire la paix ou aider les gens de Gaza à vivre mieux n'intéresse pas le Hamas", a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

"Israël ne pourra tolérer la poursuite d'attaques contre des civils innocents", a dit de son côté le Premier ministre israélien Ehud Olmert à l'issue d'entretiens avec M. Bush, peu avant l'attaque.

Il a également lancé un sévère avertissement en "espérant" qu'Israël n'aurait pas à utiliser toute la force militaire dont il dispose.

Quatre Palestiniens, dont trois membres du Hamas, ont été tués plus tôt lors d'opérations de l'armée israélienne à Gaza, selon les services d'urgence palestiniens.

La participation de M. Bush aux 60 ans d'Israël a en outre suscité des réactions indignées chez les Palestiniens et les Arabes israéliens.

La visite de trois jours de M. Bush en Israël s'annonçait déjà sous de sombres auspices, avec des négociations de paix qui piétinent, les nouveaux soupçons de corruption qui pèsent sur M. Olmert et d'alarmantes tensions chez le voisin libanais.

A l'occasion de ses entretiens avec le président israélien Shimon Peres et M. Olmert, M. Bush a décrit un accord de paix comme une "vision" à laquelle adhèreraient les Palestiniens "raisonnables", à la différence de ceux du Hamas dont "l'objectif déclaré (...) est la destruction d'Israël".

Il a inscrit un tel accord dans le contexte plus large de l'engagement des Etats-Unis en faveur de la démocratie au Proche-Orient.

Il a aussi assuré Israël du soutien des Etats-Unis, Israël face à la "menace existante d'une arme nucléaire iranienne", et le gouvernement pro-occidental libanais face au Hezbollah, organisation soutenue par l'Iran et la Syrie.

"Le Hezbollah, qui est soi-disant le protecteur des Libanais contre Israël, s'est maintenant retourné contre son propre peuple", a dit M. Bush qui a dénoncé la situation au Liban comme une entreprise iranienne pour "déstabiliser cette jeune démocratie".

Le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a dit à plusieurs reprises qu'Israël devait être "rayé de la carte", a affirmé que les peuples de la région "déracineront" l'Etat hébreu à la première occasion.

"Nous ne souhaitons pas la bienvenue à Bush et aux présidents hypocrites qui veulent faire plaisir au diable américain", a dit le plus influent des chefs du Hamas à Gaza, Mahmoud Zahar, lors d'une cérémonie à l'occasion de la "Nakba", la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948.

Les Palestiniens ont prévu des manifestations jeudi à Gaza et en Cisjordanie pour marquer la "Nakba".

Le même jour, M. Bush prononcera son premier discours devant la Knesset, qui sera boycotté par les députés arabes israéliens.

20Minutes.fr avec AFP


VIVE LE PAPE !


 
 
Le lundi 12 mai Benoît XVI a reçu en audience Mordechay Lewy, nouvel ambassadeur d'Israël auprès du Saint Siège. A cette ocasion, Benoît XVI a notamment déclaré en présence de l’ambassadeur Mordechay Lewy (extraits) : « Le Saint-Siège s'unit à vous pour rendre grâce au Seigneur pour que soient accomplies les aspirations du peuple juif d'avoir une maison sur la terre de ses pères (...) l'héritage judéo-chrétien doit nous inspirer pour promouvoir différentes formes d'activités sociales et humanitaires dans le monde entier, et entre autre la lutte contre toute forme de discrimination raciale (...) les villes saintes de Rome et Jérusalem représentent une source de foi et de sagesse d'une importance capitale pour la civilisation occidentale et, en conséquence, les liens entre Israël et le Saint-Siège ont une résonance plus profonde que ceux qui dérivent formellement de la dimension juridique de nos relations ». Benoît XVI a également souligné l'amitié croissante entre Israël et le Saint-Siège : « Le Saint-Siège reconnaît le droit légitime d'Israël à la sécurité et à sa propre défense et condamne fermement toute forme d'antisémitisme ». Benoît XVI a également évoqué la question palestinienne. Cela dit, ses propos sur Israël ont été suffisamment chaleureux pour irriter ceux qui de fait veulent la destruction de l’Etat hébreux.

Miguel Garroté
 
 




Soutenez la promotion de la diversité dans l'économie, l'emploi, la culture et la cité :

 

Participez à la 5ème édition de la Semaine de la Diversité (9-14 juin 2008)
campagne de communication et manifestations économiques, culturelles et sociales dans 30 villes
Madame, Monsieur,
A la demande de certaines collectivités et d'associations locales souhaitant accueillir une manifestation de l'édition 2008, nous avons décidé de reporter la "Semaine Nationale de la diversité" du 9 au 14 juin, selon un programme ci-joint.
Notre équipe se charge de refondre le programme des actions locales, de (re)contacter les villes de l'hexagone et notamment en Ile-de-France pour la tournée francilienne organisée du lundi 9 au vendredi 13 juin 2008, dans le cadre de l'emploi (apprentissage supérieur vers les niveaux BTS et Master et sélection de diplômés), de la création d'entreprises et de l'accès à la citoyenneté, notamment à Melun ou Monterreau (Seine-et-Marne), Poissy ou Montigny-le-Bretonneux (78), Evry ou Saint-Germain-les-Arpajon (91), Nanterre ou Gennevilliers (92), Bobigny ou Drancy (93), Fontenay (94), Franconville, Argenteuil ou Cergy dans le Val d'Oise).
Une campagne de communication (50 000 affiches et 300 000 tracts programmes) s'organisera sur le thème "Conjuguons nos différences" dans 30 villes (panneaux et services municipaux, maisons de quartiers, vitrines de commerçants, gares SNCF, ...) avec le soutien de sponsors privés, d'institutions publiques, de collectivités locales et d'associations engagées dans l'insertion professionnelle, l'intégration des minorités, la vie culturelle.
Après une inauguration autour d'un lâcher de ballons multicolores et d'une Chaîne de la diversité le lundi 9 juin à Paris, les manifestations sont programmées dans les villes et régions partenaires, et aussi au niveau national à Paris :
- Forum des élus de la diversité républicaine (élus nationaux et locaux de gauche et de droite, issus des minorités) le 10 juin
- Carrefours de la diversité dans l'emploi (forum de recrutement sur RDV des "talents de la diversité") le 12 juin
- Nuit de la diversité (célébrer la promotion sociale dans l'économie, la culture, les sports, les médias, la politique) le 13 juin
- Assises nationales de l'Intégration (7ème édition) avec les représentants associatifs et politiques de 30 villes, le 14 juin
La tournée et les séances de sélection des diplômés se pourvuivent actuellement à Paris, Nantes, Bordeaux, Nancy, Lyon et Orléans, jusqu'au 6 juin.
La "Semaine de la diversité" est ouverte à la contribution de toute association, collectivité, entreprise ou organisation.
Bien cordialement.
 
Dogad DOGOUI
Président du Club Africagora
et du mouvement France Diversité
BP 6422 - 75064 Paris cedex 02
0811 036 811

Gilad Shalit citoyen d'honneur de la ville de Pierrefitte...!

À L'occasion du 60ème anniversaire de l'Etat d'Israël, je propose en tant que toujours Délègué de ville UMP de Pierrefitte Sur Seine, au Conseiller Général et Maire PS de Pierrefitte: Monsieur Michel Fourcade, de faire du soldat israélien: Gilad Shalit, retenu prisonnier par les terroristes du Hamas à Gaza, depuis 2 ans, un citoyen d'honneur de notre ville...!Cela serai une magnifique façon de célèbrer ce 14 Mai 2008 à Pierrefitte pour ceux, qui comme moi, aiment le peuple israélien! J'espère que cette initiative sera bien sûr reprise et relayée par les Conseillers Municipaux UMP de Pierrefitte?...

Jean-Pierre Renard


Lemerre selectionneur du Maroc

                                        Le Français Roger Lemerre a été désigné sélectionneur de l'équipe marocaine de football à partir du 1er juillet en remplacement de Henri Michel, a indiqué mardi la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans un communiqué.
Le contrat de Roger Lemerre, à la tête de la Tunisie depuis 2002 comme entraîneur, expire fin juin. «Il a été établi que toutes les conditions sont actuellement réunies pour que M. Lemerre prenne en charge la responsabilité des équipes nationales à compter du 1er juillet», a indiqué la FRMF. Le bureau fédéral indique avoir reçu lundi Roger Lemerre «pour finaliser les modalités de sa collaboration avec la FRMF». Le choix porté sur M. Lemerre s'est fait «après mûre réflexion et un examen minutieux et serein des offres de services reçues ou suggérées», affirme la fédération.

D'autres responsables seront choisis pour l'encadrement technique des autres catégories d'équipes marocaines de football, «en accord avec le sélectionneur national», ajoute-t-elle. La fédération avait décidé dans un premier, fin février, d'opter pour un sélectionneur marocain après le limogeage d'Henri Michel, suite à l'élimination des Lions de l'Atlas dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2008). (AFP) FranceFootball.fr

L'incroyable rumeur Mourinho au PSG !

Par Romain (Source : LE PARISIEN)

Alors que l'avenir du Paris Saint-Germain se jouera le week-end prochain face à Sochaux, on s'active en coulisses pour trouver des solutions. Il s'agit d'élaborer des plans pour relancer le club de la capitale après deux saisons désastreuses.

D'après le journal Le Parisien de ce jour, un incroyable duo pourrait être formé à la tête du club pour la saison prochaine. Jean Todt, l'ancien Manager de l'écurie de Formule 1 Ferrari, pourrait apporter un plan de relance pour le PSG avec notamment de nouveaux investisseurs, mais surtout il viendrait avec José Mourinho dans ses valises. Limogé par Chelsea en 2007, le médiatique coach portugais ne serait pas contre un poste de manager au Paris Saint-Germain. Alain Cayzac avait lancé ce projet avant de démissionner et celui-ci fait visiblement son chemin à la direction du club. Jean Todt a été aperçu à la direction du club au Parc des Princes, mais n'a pour le moment pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Michel Moulin disposerait également de plusieurs alternatives en vue de la saison prochaine.

Soulignons que ce duo Todt-Mourinho ne serait possible qu'en cas de maintien du PSG en Ligue 1, et qu'il reste encore de nombreuses zones d'ombre concernant le réel plan de relance de Jean Todt. Par ailleurs, d'autres projets sont à l'étude, avec notamment David Ginola qui disposerait d'investisseurs aux Emirats arabes unis.


George W. Bush salue en Israël "un ami proche"

NOUVELOBS.COM

Le président américain est arrivé en Israël pour participer aux festivités du 60e anniversaire de l'Etat hébreux et tenter également de relancer les négociations israélo-palestiniennes.

George Bush

George Bush

(c) Reuters
Arrivé en Israël mercredi matin 14 mai, le président américain George W. Bush a insisté sur l'étroitesse des liens entre les Etats-Unis et l'Etat hébreux.
"Nous considérons la Terre Sainte comme un endroit très spécial et les Israéliens comme nos amis proches", a dit George W. Bush dans une brève déclaration conclue d'un "shalom" (paix en hébreu), à l'issue de la cérémonie d'accueil à sa descente d'avion.
Le président américain est en Israël pour participer aux célébrations des 60 ans de l'Etat d'Israël et pousser à un accord de paix avec les Palestiniens.

"Alliance durable"


George W. Bush a dit que "les Américains et les Israéliens pouvaient être fiers de (leur) passé et le meilleur moyen de faire honneur à nos fondateurs, c'est de continuer l'ouvrage qu'ils ont commencé". Il a invoqué le passé des deux pays, leur engagement pour la démocratie et leur "alliance durable contre les terroristes et les tyrans".
George W. Bush a indiqué que, dans le discours qu'il prononcerait jeudi devant la Knesset (le Parlement israélien), il dirait comment "nos deux pays peuvent continuer à faire progresser nos idéaux et envisager les 60 prochaines années de notre partenariat avec confiance et espoir".
De Tel-Aviv, George W. Bush a rallié Jérusalem en hélicoptère pour des entretiens dans l'après-midi avec le Premier ministre israélien Ehoud Olmert en présence de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, de la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, du ministre de la Défense Ehud Barak et du chef d'état-major Gaby Ashkenazi.
Il devait aussi avoir des entretiens séparés avec le président israélien Shimon Peres.

Contexte difficile

Alors que les observateurs sont sceptiques sur les chances d'un accord de paix avant la fin de l'année, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice estime que "rien n'est vraiment impossible". "Ce pourrait être improbable mais ce n'est pas impossible", ajoute-t-elle dans un entretien diffusé par la chaîne CBS mardi.
Si les rencontres quasi quotidiennes entre les négociateurs israéliens et palestiniens constituent les premières discussions substantielles depuis plus de sept ans, elles se déroulent dans un contexte difficile, même sans prendre en compte l'explosion de violence au Liban voisin.
Les Palestiniens considèrent comme autant de provocations les projets israéliens de construction à Jérusalem et en Cisjordanie, et les Israéliens critiquent les services de sécurité palestiniens, ce qui fournit des arguments aux "faucons" opposés à la paix dans les deux camps.

Le gouvernement d'Israël fragilisé

En outre, les dirigeants sont fragilisés. Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert est mis en cause dans de nouvelles affaires politiques qui pourraient le forcer à la démission, et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ne contrôle plus que la Cisjordanie depuis que le Hamas s'est emparé de la Bande de Gaza en juin 2007. L'objectif de parvenir à un accord de paix définitif pour la fin de l'année, accepté par les deux hommes lors de la conférence d'Annapolis aux Etats-Unis en novembre, paraît donc de moins en moins réaliste. (avec AP)


Bush retourne au Proche-Orient pour un anniversaire sous de sombres auspices

George W. Bush et Ehud Olmert lors de la visite du président américain en Israël le 10 janvier 2008 à Jérusalem

George W. Bush ramasse la cassquette d'un Marine devant l'hélicoptère présidentiel, le 11 mai 2008 à la base d'AndrewsU.S. President George W. Bush, second left, ...
George W. Bush et Mahmoud Abbas le 10 janvier 2008 à Ramallah
En ce moment à la une

    Amos ben Gershom AFP/Archives ¦ George W. Bush et Ehud Olmert lors de la visite du président américain en Israël le 10 janvier 2008 à Jérusalem

Le président George W. Bush est parti mardi de Washington pour entamer une visite au Proche-Orient, dans l'espoir de relancer le processus de paix israélo-palestinien et alors que le Liban fait face à une violente offensive de l'opposition.

George W. Bush pouvait difficilement envisager des circonstances plus défavorables pour se rendre cette semaine au Proche-Orient, où, malgré un scepticisme grandissant, il dit encore espérer un accord de paix israélo-palestinien.

Quelques jours avant son arrivée en Israël mercredi, le Hezbollah libanais, organisation radicale anti-israélienne soutenue par l'Iran et la Syrie, les deux bêtes noires des Etats-Unis, a démontré sa force en prenant le contrôle d'une grande partie de Beyrouth, faisant craindre une nouvelle guerre civile.

Et quand M. Bush rencontrera le Premier ministre israélien Ehud Olmert, il aura affaire à un homme officiellement soupçonné depuis peu de corruption, et soumis à la pression pour démissionner.

Quant au prix du pétrole, il continue de battre des records.

Ainsi la Maison Blanche a veillé à ne pas susciter de fortes attentes avant le voyage, le deuxième en quatre mois pour un homme qui, jusqu'à janvier, n'avait pas mis les pieds en Israël ni dans les Territoires palestiniens en sept ans.

Elle a souligné que M. Bush se rendait dans la région autant pour participer à la célébration du 60e anniversaire d'Israël que pour favoriser un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

M. Bush a d'ailleurs assuré qu'il croyait toujours qu'un accord israélo-palestinien pouvait être conclu avant la fin de l'année, dans une interview publiée mardi en Israël.

"Je le crois, oui", a dit M. Bush au quotidien Haaretz qui l'interrogeait pour savoir si un accord de paix pouvait être scellé en 2008 en dépit des démêlés du Premier ministre israélien Ehud Olmert avec la justice et la faiblesse du président palestinien Mahmoud Abbas.

Avec la mise en cause de M. Olmert, le gouvernement américain, qui insistait jusqu'alors sur la personnalité de M. Olmert et de son interlocuteur palestinien Mahmoud Abbas pour affirmer les chances de la paix, dit à présent prudemment que les négociations sont l'affaire des gouvernements.

M. Olmert en a vu d'autres. Mais ses ennuis augurent mal de sa faculté à imposer aux Israéliens les concessions nécessaires à un accord avec les Palestiniens, alors que les négociations de paix piétinent.

MM. Olmert et Abbas se sont engagés sous les auspices de M. Bush en novembre à rechercher d'ici à fin 2008 un accord menant à terme à la création d'un Etat palestinien.

Le scepticisme qui a accueilli la promesse de résoudre en quelques mois un conflit aussi vieux qu'Israël n'a fait que se renforcer depuis.

Tandis que M. Bush dit avoir toujours espoir en un accord, le négociateur palestinien Yasser Abed Rabbo évoque le "fossé énorme" entre les parties.

M. Bush, qui s'était rendu en Cisjordanie en janvier, n'a pas de visite annoncée dans les Territoires cette fois. Il n'a pas non plus prévu de réunir MM. Abbas et Olmert. C'est en Egypte qu'il rencontrera M. Abbas le 17 mai. Il doit aussi y voir le Premier ministre libanais Fouad Siniora.

Critiqué pour s'être détourné pendant longtemps de la question israélo-palestinienne pour faire la guerre en Irak, M. Bush risque de susciter de forts ressentiments en dédiant l'essentiel de son voyage à Israël, où il prononcera son premier discours devant la Knesset.

Pour les Palestiniens, les 60 ans d'Israël, c'est l'anniversaire de ce qu'ils appellent la "catastrophe".

Ainsi, dit l'expert Jon Alterman, "il est difficile de se rappeler un moment aussi peu propice que celui-ci pour rechercher un accord de paix arabo-israélien".

Les experts invoquent tout un contexte régional défavorable. Il y a la crise libanaise, mais aussi les incertitudes irakiennes, la montée en puissance de l'Iran, le défi syrien.

M. Bush mesurera l'étendue de l'influence américaine quand il se rendra le 16 mai en Arabie Saoudite, le grand allié qu'il voudrait voir jouer un rôle de premier plan dans la réconciliation arabo-israélienne ou dans la stabilisation de l'Irak.

M. Bush a l'intention de soulever à nouveau, comme en janvier, la question de la flambée des prix du pétrole avec le roi Abdallah. Fortes relations ou pas, la puissance pétrolière est restée sourde aux appels de M. Bush à intervenir pour une augmentation de la production de l'Opep.

20Minutes.fr avec AFP