Les explications de Le Guen
RAREMENT, cette saison, Paul Le Guen a accepté de commenter ses décisions à la tête du PSG.Hier soir, il a fait une entorse à sa règle, lors de l ’émission Jour de sport (Canal + Sport). Sur le recrutement, souvent pointé du doigt, Le Guen a assuré qu’il « assumait les arrivées ». Mais il n’a pas manqué de souligner que « le recrutement se fait en équipe. Il faut l’assumer collectivement. Les torts ne sont pas exclusivement de la part de l’entraîneur. (…) Je suis prêt à admettre des erreurs. J’ai pris Bourillon convalescent. Je pense que je l’ai exposé trop vite ». L’ancien capitaine parisien a également abordé le cas de Pauleta, qu’il n’a pas hésité à placer sur le banc. « La première saison, mon idée était de repartir avec Pedro titulaire, a-t-il voulu rappeler. Mais au bout de dix matches, il n’y avait pas d’amélioration. J’ai alors pensé que l’équipe pouvait être plus efficace sans lui. Et à la fin de la saison, on s’en est sortis. Au cours de l’été (…), je continuais à penser que l’équipe pouvait être efficace sans lui à l’extérieur. Je savais qu’on irait vers des déclarations de frustration, mais je n’ai pas répondu car je ne souhaitais pas le perdre. Et à la fin de la saison, il nous a aidés. »Quant à sa décision de confier le brassard de capitaine à Mamadou Sakho (17 ans) à l’automne, l’entraîneur du PSG a indiqué qu’il avait constaté, « aux alentours de la 10e journée, que le groupe était en train de se fracturer. Je sentais qu’il fallait bousculer les joueurs par des actes, pas par des mots. J’ai nommé Sakho capitaine parce que je ne sentais personne dans le groupe capable de prendre ses responsabilités. Il fallait faire quelque chose ».
Enfin, concernant les changements à la tête du club, Le Guen a jugé qu’ils ne remettaient pas en cause ses prérogatives d’entraîneur : « Les dirigeants savent très bien qu’il ne faut pas qu’on touche au coeur de mon métier, la gestion large de l’équipe professionnelle. Ils n’y toucheront jamais.
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