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Paris honore le Daï Lama!

Tibet Même si je comprends la position de mes amis UMP au Conseil de Paris, je suis pour ma part favorable à la décision prise de faire du dalaï lama, citoyen d’honneur de la Ville de Paris.

Je pense que, dans les moments difficiles que traversent le peuple tibétain, notre Ville s’honore de distinguer le leader spirituel des Tibétains pour sa lutte pacifique en faveur du Tibet.

Depuis 1951, le Tibet est occupé par les troupes du régime communiste chinois et les plus élémentaires droits de l’hommes y sont bafoués.

Jack-Yves Bohbot (Conseiller UMP de Paris)


Sammy Traoré : « Paris mérite mieux! »

                                Cp_480efd06899fatraorepapier Prêté à Auxerre par le PSG, Sammy Traoré (incertain) devrait retrouver le Parc des Princes, samedi soir. Attristé par la situation du PSG, le défenseur central réaffirme son attachement au club de la capitale, mais devra donner son maximum pour l’AJA qui a également besoin de points dans la course au maintien. Entretien.

PSG.FR -. Sammy, comment te sens-tu dans cette équipe auxerroise ?
Sammy Traoré :
« Je me sens bien. C’est vrai qu’ici, on m’a fait confiance dès mon arrivée et que ça s’est bien passé pour moi. Mais au-delà des sensations personnelles, je retiens d’abord le collectif. On a dit que, depuis que j’avais débarqué ici, la défense s’était stabilisée. En fait, c’est vraiment le travail de tout un groupe. Maintenant, le maintien n’est pas encore tout à fait assuré. Il va falloir aller chercher encore quelques points. »
PSG.FR -. Etes-vous fixé sur votre avenir, vous qui êtes prêté par le PSG à l’AJA ?
Sammy Traoré :
« Non, je ne sais pas encore ce que je ferai l’année prochaine. Les deux équipes ont d’abord un maintien à assurer. Après, il sera temps de discuter et de prendre les bonnes décisions. Un retour au PSG ? Pourquoi pas… Il faudra tout de même que plusieurs conditions soient réunies. J’ai 32 ans et il ne me reste que quelques saisons au plus haut niveau. J’ai donc envie de jouer le plus possible. Toutefois, une chose est sûre : je suis très attaché à ce club. »
PSG.FR -. Comment vivez-vous la saison du PSG depuis Auxerre ?
Sammy Traoré :
« Cela m’attriste, bien sûr. Paris et ses supporters méritent mieux que la lutte pour le maintien. Il va falloir que les choses changent car le Club ne peut pas rester en bas de tableau comme cela, plusieurs saisons d’affilée. J’espère vraiment que le PSG pourra se maintenir en Ligue 1. Je connais bien les joueurs et je sais que certains vivent des heures difficiles. Je leur souhaite de vite se reprendre car le temps presse. Mais pour ce PSG-Auxerre, ne comptez pas sur moi pour lever le pied. Ce serait mal me connaître ! »

Jeunes : Les 13 ans DU PSG DH sacrés champions!

Suite à un nouveau succès acquis hier aux dépens de leur dauphin au classement, l'Entente Sannois Saint-Gratien (4-0), les 13 ans DH du PSG ont été sacrés champions à trois journées de la fin du championnat. Ce titre vient clore une saison exceptionnelle avec quinze victoires en autant de matches, soixante-dix-huit buts inscrits et seulement sept buts encaissés. Bravo à l'ensemble des joueurs et au staff technique et place maintenant à la demi-finale de la Coupe de Paris face au Racing 92 et au Tournoi International de Saint-Germain-en-Laye !

Fiche technique

PSG 4-0 ESSG

Composition du PSG : Dupré – Geolier, Conté, Ikoko, Derradji – Habran, Lacazette, Quéméner, Chemin – Yaisien, Ongenda
Remplaçants : Azurmendi, Christine, Sanali

Buts : Geolier, Chemin, Yaisien, Ongenda


Mis en ligne par dubdadda

Soutien‏
De : Benoit Menard ([email protected])
Envoyé : jeu. 24/04/08 11:52
À : [email protected]
Cher jean-Pierre,
Je constate sur votre blog que vos difficultés ont l'air de s'aggraver.
Je n'ai pas bien compris de quelle nouvelle avanie vous êtes victime mais je vous souhaite de tout coeur de ne pas perdre votre emploi.
Si votre décision de faire une pause politique est murie et ferme, elle est peut-être sage.
En effet, elle vous permettra peut-être de trouver d'autres moyens moins "violents" sur le plan humain et psychologique, pour être utile à Pierrefitte et à ses habitants.
Vous exprimez un intérêt pour les relations inter communautaires et intereligieuses, c'est un sujet sur lequel il y a beaucoup à faire à Pierrefitte et qu'il faudrait traiter en dépassant les clivages politiques.
Vous trouverez peut-être dans ce domaine plus de satisfaction et raison d'espérer que dans la politique où votre affectivité risque fort d'être toujours contrariée par les ambitions des uns et des autres.
Je vous souhaite de retrouver une certaine paix personnelle et vous prie d'agréer l'expression de mes salutations distinguées.

Question d’actualité au Maire de Paris posée par Karen TAIEB, Relative à l’exposition « Les Parisiens sous l’Occupation » se tenant à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris

Monsieur le Maire,

Une exposition qui se tient actuellement à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris nous choque. Et elle nous choque davantage encore lorsque l’on arrive sur les lieux et que l’on voit inscrit en « lettres d’or », André Zucca, photographe proche des milieux nazis.

Dans un premier temps, présentées sans explications pour les visiteurs, les photos couleurs toutes prises par André Zucca sont aujourd’hui réunies dans le cadre d’une exposition au titre d’emblée erroné « Les parisiens sous l’occupation »

Or il ne s’agit que d’une partie des parisiens vue avec l’objectif de Zucca, le regard de celui qui fut proche de l’occupant nazi et correspondant pour le magazine de propagande Signal, le regard qui cache volontairement la vérité, la vérité d’un Paris de la Honte , d’un Paris des humiliations et des rafles, un Paris de l’étoile jaune, mais aussi celui de la Résistance.

Si ces photos ont une valeur historique et picturale, il n’en reste pas moins qu’elles ne montrent qu’un Paris heureux, nonchalant, insouciant, un Paris indifférent au ciel toujours bleu. Et le ciel n’était pas bleu en ces périodes noires.

En intitulant cette exposition « Les Parisiens sous l’Occupation » on bafoue la mémoire de ces parisiens qui ont été humiliés, traqués et conduits vers la mort, on tronque la vérité historique. Difficile pour la bibliothèque historique de notre ville ! Paris qui s’honore chaque jour à faire crier la vérité que ce soit au travers des plaques à la mémoire des enfants ou par le Mur des noms au mémorial et celui des Justes dans le 4ème arrondissement.

Monsieur le Maire, il nous aurait semblé plus pertinent que d’autres photos soient présentées montrant ce qu’était aussi le Paris des rafles, des gens du peuple et de la Résistance, la vie des autres parisiens que Zucca n’a volontairement pas photographié.

Il est vrai qu’un texte sur lequel est mentionné « Avertissement » est distribué à l’entrée de l’exposition depuis quelques temps. Nous regrettons néanmoins que ce texte reste faible. Ce texte mériterait d’être plus « avertissant. ». Il aurait fallu d’emblée dire qui était Zucca dès la première phrase, dès les premiers mots.

Aussi nous souhaitons connaître les choix qui ont présidé à la tenue de cette exposition, qui ne peuvent se limiter à un parti pris d’esthétisme et qu’un autre titre soit trouvé pour cette exposition voire totalement repenser cette exposition qui mérite tant et tant de pédagogie à l’endroit des visiteurs et notamment des plus jeunes.

Je vous dis cela pour l’honneur de Paris et des Parisiens.
voir ci-dessous ......
Blog d'Alain Azria

Les retrouvailles des Juifs et des Polonais.

Par Laure Mandeville, envoyée spéciale à Lublin et à Varsovie
22/04/2008

http://www.juif.org/go-news-50017.php

En Pologne, des marches du souvenir sont régulièrement organisées dans les camps de la mort nazis : à Sobibor, à Belzec et à Majdanek (notre photo).
En Pologne, des marches du souvenir sont régulièrement organisées dans les camps de la mort nazis : à Sobibor, à Belzec et à Majdanek (notre photo). Crédits photo : SIPA

Le pays a commencé à remplir son devoir de mémoire. Il suscite un débat qui se révèle parfois douloureux mais fructueux.

Il ne reste rien de la ville juive de Lublin, où vivaient avant guerre quelque 43 000 Juifs. Rien qu'un parking. Et un immense trou noir dans les consciences polonaises. C'est pour tenter «de le combler et de rendre à la Pologne la mémoire de sa culture juive» que Thomas Pietrasiewicz, 50 ans, a créé le Musée de la porte Bradska, cette arche médiévale qui séparait avant-guerre le quartier chrétien du quartier juif. Avec une obstination émouvante, ce Polonais de culture catholique y a reconstitué à la craie, sur le sol d'une salle, le plan des différentes rues disparues dans la nuit de l'Holocauste, en même temps que les 3 millions de Juifs exterminés par les nazis. Dans une maison plongée dans la pénombre, où résonnent de vieux chants yiddish, les visiteurs découvrent que Lublin fut un haut lieu de la culture hassidique et un centre intellectuel foisonnant de la pensée juive polonaise.

«C'est à 15 ans que j'ai pris conscience qu'avaient habité à Lublin ces 43 000 Juifs polonais massacrés pendant la Shoah, raconte Pietrasiewicz. Rompant le silence habituel de l'époque communiste, ma professeur d'histoire nous a expliqué qu'elle avait été témoin de l'exécution d'un groupe de Juifs, dont un petit garçon de 10 ans. Elle se souvenait que les cheveux de l'enfant avaient blanchi en quelques secondes, quand on lui avait annoncé qu'il allait mourir.»

Pendant très longtemps, le petit garçon et ses cheveux blancs reviennent hanter les rêves de Thomas Pietrasiewicz. Quand, des années plus tard, il interroge ses camarades de classe pour savoir s'ils se souviennent de cette histoire, ils ont tous oublié ! «J'y ai vu un signe du destin. Le fait que je sois le seul à me souvenir me désignait pour ressusciter cette culture juive qui est aussi la nôtre», explique-t-il. Son association sponsorise des happenings à la mémoire des disparus, telles ces chaînes humaines qui traversent la porte Bradska pour exprimer la solidarité des vivants avec les victimes, ou ces marches du souvenir organisées vers les trois usines de mort de Sobibor, de Belzec et de Majdanek, construites dans la région de Lublin par les nazis. «La Pologne est comme un corps tronqué dont il manque un morceau, nous devons retrouver cette part de nous-mêmes», insiste Thomas Pietrasiewicz.

À Varsovie, le «trou de mémoire» est tout aussi flagrant qu'à Lublin. De l'immense communauté juive qui y habitait avant guerre (40 % de la population), de la richesse économique et culturelle qu'elle représentait, n'a survécu qu'un grand et beau cimetière vieux de trois cents ans, qui a échappé par miracle à la destruction du ghetto et de la ville elle-même. Ce n'est qu'en se promenant parmi les tombes, parfois somptueuses, qu'on réalise que la communauté juive de Pologne fut la plus importante du continent (1). Fuyant l'Europe occidentale où ils étaient victimes de pogroms, les Juifs étaient arrivés en Pologne à partir du Xe siècle et y avaient été accueillis dans un esprit de tolérance sans équivalent ailleurs. Ils y furent protégés, notamment de la vindicte de l'Église catholique, par les lois très libérales édictées par le roi Kazimierz en 1334, puis par les rois Jagellon.

La levée des tabous

Cette tolérance connut des aléas après les grands partages qui scellèrent la disparition de la Pologne de la carte de l'Europe au XIXe siècle. L'antisémitisme devint l'un des ciments d'un nationalisme polonais martyrisé par ses grands voisins russe, prussien et autrichien. Dans la Pologne indépendante de Pilsudski, il allait continuer de grandir, surtout dans les campagnes, où les communautés juives restaient repliées sur elles-mêmes, ne parlant pas polonais et étant perçues comme des corps étrangers, contrairement à la bourgeoisie des villes. Un contexte délicat et douloureux, dans lequel les occupants nazis allaient faire irruption en 1939, transformant en moins de cinq ans le territoire polonais en «usine de mort» sous le regard compatissant, impuissant ou indifférent de Polonais eux-mêmes martyrisés.

Répétant la démarche de Thomas Pietrasiewicz à l'échelle nationale, la Pologne démocratique a décidé de consacrer à cette mémoire évanouie un immense musée retraçant «mille ans d'histoire des Juifs en Pologne», qui devrait s'élever dans trois ans au cœur de Varsovie, sur le territoire de l'ancien ghetto. Le projet, longtemps en souffrance, a connu une impulsion notable à l'initiative du président Lech Kaczynski, catholique fervent qui s'était engagé sur cette question quand il était maire. La première pierre a été posée l'an dernier. L'engagement des autorités polonaises à construire les 4 000 mètres carrés du musée a été réaffirmé ce mois-ci lors du 65e anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie, en présence du président israélien Shimon Pérès. La France soutient le projet.

Le futur musée, qui sera un lieu d'éducation et de débat ambitionnant de faire «vivre la culture juive et pas seulement d'évoquer le passé», selon les mots de son directeur Jerzy Halbersztadt, n'aurait pas pu voir le jour sans la participation d'une diaspora juive en pleine redéfinition de ses relations avec la nouvelle Pologne. Survivants ou enfants de survivants reviennent sur la terre de leurs ancêtres malgré leurs blessures et leurs préventions, pour chercher la trace de fantômes disparus. «C'est douloureux mais nécessaire», confie Claude Hampel, 65 ans, venu à Varsovie avec une délégation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), pour les cérémonies à la mémoire du ghetto. Claude Hampel a échappé à la mort alors qu'il se trouvait dans le ventre de sa mère, sauvée par le couple de catholiques Michalski, dont le nom figure aujourd'hui parmi les 6 000 Justes polonais distingués par l'État d'Israël à Yad Vashem.

Engagés dans la même démarche, plusieurs riches membres de la diaspora ont créé un comité des donateurs du musée, dont l'Américain Zygmunt Relat et la Belge Corinne Even, présidente d'une fondation qui œuvre au dialogue interculturel. «Nous ne voulons pas que la Pologne reste seulement dans la mémoire des Juifs comme un cimetière de notre nation, mais aussi comme le lieu qui fut jadis porteur d'une extraordinaire culture juive», explique Zygmunt Relat. Corinne Even parle de «ce vide béant qu'il faut combler par la connaissance réciproque». Elle a racheté un appartement dans l'immeuble où habitaient ses parents avant-guerre. L'un des seuls immeubles à avoir survécu à l'incendie du ghetto…

La levée des tabous qui pèsent sur les relations judéo-polonaises entraîne dans son sillage un réveil de la communauté juive de Pologne. Beaucoup, qui s'étaient dissimulés sous les communistes, redécouvrent leur judaïté, affirme le président de l'Union des communautés juives de Varsovie, Andrzej Zozula, qui recense 500 membres inscrits. Certains se mettent à fréquenter la synagoque de Varsovie, où officie un rabbin venu d'Amérique. Le nombre de Juifs croîtrait aussi avec l'arrivée de quelques Juifs d'Ukraine. Dans la capitale, une école et un collège juifs ont ouvert. Cracovie s'anime chaque été grâce à un festival de musique yiddish très populaire.

Les retrouvailles judéo-polonaises n'auraient pas été possibles sans l'implication de l'Église catholique, dont certains responsables, inspirés par l'action de Jean-Paul II, sont très actifs dans le dialogue judéo-chrétien. Mgr Zyczynski, archevêque de Lublin, confie son optimisme pour l'avenir, vu l'implication de la jeunesse et le travail de mémoire mené sur la question juive, notamment par les paroisses de son diocèse. «La mentalité de Radio Marija (qui incarne la tentation antisémite et ultranationaliste du spectre politique polonais, NDLR) incarne le passé», dit-il. À ses côtés, le père Jakoub Jankele-Waksinel, prêtre catholique qui, en découvrant ses origines juives à l'âge de 35 ans, «eut l'impression d'être tombé d'un avion sur une terre inconnue», parle lui aussi de «gros progrès» même si Zyczynski ne «représente qu'une fraction minoritaire de la hiérarchie polonaise». «Les fractures restent profondes, au sein de l'Église comme de la société polonaise», tempère-t-il.

«La route sera encore longue»

Le contraire serait étonnant. La Pologne, où les communistes manipulèrent et agitèrent l'antisémitisme, a dû attendre cinquante ans avant d'ouvrir le débat sur la Shoah. Soucieux, à juste titre, de ne pas être assimilés aux nazis, les Polonais rappellent qu'ils n'eurent aucun gouvernement de collaboration avec les nazis, et qu'ils perdirent dans la guerre six millions de Polonais, dont trois millions de Juifs. Ce passé de héros et de victimes complique la recherche de la vérité «car nous autres chevaliers avons le plus grand mal à reconnaître que certains de nos visages puissent être laids», note Thomas Pietrasiewicz.

Les livres successifs de l'historien juif américain Jan Gross, révélant le massacre par les Polonais d'un village de Juifs en 1941 à Jedwabne, puis les pogroms de Kielce de 1946, ont résonné ces dernières années comme autant de bombes morales à travers la Pologne, suscitant un débat douloureux mais fructueux. Quand Gross s'est rendu à Kielce, début 2008, il a fait salle comble. «La route sera encore longue», note Thomas, parlant d'un «antisémitisme maladif alors qu'il n'y a pratiquement plus de Juifs en Pologne». «Nous serons une société normale, quand tous les Juifs oseront dire qu'ils le sont. Et quand tous les Justes qui les ont aidés, accepteront de le dire. Beaucoup ont peur d'avouer qu'ils ont été des héros. N'est-ce pas incroyable ?»

(1) «Histoire des Juifs en Pologne», Henri Minczeles, La Découverte, 2006.

Blog d'Alain Azria

L’Occupation tranquille!

 

               Une exposition de photographies se tient jusqu’au 1e juillet à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, qui devrait, sinon scandaliser, du moins poser problème. Sans quoi ce serait à désespérer de ce qui demeure d’esprit critique dans ce pays. La qualité n’est pas en cause : les 270 images en couleurs accr4-le-releve-de-la-garde-1941-credit-andre-zucca_bhvp_roger.1207593307.jpgochées sur ces murs sont pour la plupart d’un grand intérêt, d’une belle tenue et d’une vraie originalité. Des documents sur “Les parisiens sous l’Occupation” comme on en a peu vu. D’où vient alors le malaise qui se dégage de la visite puis de la lecture de l’album qui les rassemble sous le même titre (175 pages, 35 euros, Gallimard/ Paris bibliothèques) ? D’un détail. A savoir que dans cette exposition, il n’est jamais rappelé, clairement, nettement, avec insistance que toutes ces photos relèvent de la propagande. Aucune contextualisation. Il a fallu que des visiteurs s’en émeuvent pour que les organisateurs se fendent d’un avertissement d’un feuillet posé en pile au guichet. Mais rien sur les murs. Ce que dénoncent l’historien de la propagande Jean-Pierre Bertin-Maghit et l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle dans une lettre qu’ils ont adressée aujourd’hui même à Bertrand Delanoë, maire de Paris.

    L’auteur de ces photos s’appelait André Zucca (1897-1973). Après avoir été reporter au long cours des Balkans à l’Asie, ce passionné de prises de vues avait couvert la drôle de guerre en tandem avec Joseph Kessel pour Paris-soir. Le 1er août 1941, il fut, nous dit-on, soit “requis”, soit “réquisitionné”, avec ou sans guillemets, par Signal. Manière de laisser entendre que ce fut contre sa volonté et qu’il n’avait pas vraiment le choix. 7-en-suivant-la-mode-jardin-du-luxembourg-mai-1942-credit.1207550943.jpgSignal,faut-il le rappeler, évoquait alors moins un souriant dentifrice à rayures qu’un bi-mensuel illustré édité par Deutscher Verlag à la gloire des faits et gestes de la Wehrmacht, de la Waffen SS et de leurs auxilliaires sur le front de l’Est (LVF etc). Abondamment diffusé, lu, feuilleté, c’était une pièce maîtresse dans le dispositif de la Propaganda Staffel pour montrer urbi et orbi que la France vivait très bien malgré l’Occupation. Que les loisirs, le cinéma, les théâtres, les promenades, les restaurants, les cafés, les petits commerces, bref tout ce qui fait le fameux art de vivre à la française, était intact. Au service exclusif de ce journal jusqu’à la libération de Paris, Zucca bénéficiait non seulement d’un (gros) salaire de 16 000 francs par mois, d’une carte de presse et d’un laissez-passer permanent, maisil avait droit à des pellicules Agfacolor (16 ASA, 36 vues) produites par Agfa du groupe IG Farben, très difficiles à obtenir même au marché noir. Son Leica (objectif Tessar de 50 mm ouvrant à 3,5) et son Rolleiflex ne furent jamais à cours, mais ils furent bien les seuls. Un privilège qu’il mit à profit pour saisir Paris et les Parisiens dans tous leurs états. Le guignol aux Champs-Elysées,  la sortie des cinémas, les vélos-taxis, les 2-dans-le-marais-rue-des-rosiers-le-port-de-letoile-jaune.1207551049.jpgjoyeux défilés chantants des petits des Chantiers de jeunesse et des grands de la Milice, la foire du Trône et la gare de Lyon, les baigneurs de la piscine Deligny, les saltimbanques du boulevard des Batignolles, les puces de Saint-Ouen et toutes ces affiches appelant à punir les Alliés criminels et à rejoindre la lutte contre le bolchevisme… Ses photos restituent une certaine ambiance des années 1940-1944, légère et insouciante, tandis que dans les zones d’ombre de ces mêmes rues et avenues, on crevait de faim et de froid, on raflait, on arrêtait, on torturait, on déportait. Mais on ne voit que la détente, la joie de vivre, la nonchalance un certain bonheur au fond malgré quelques uniformes un peu gris. En feuilletant cet album particulièrement ensoleillé par la technique Agfa, on a l’impression que les fanfares militaires ne jouent que du Schubert tant ce Paris là est paisible- en dépit de quelques fausses notes, deux à peine noyées dans la masse; on y devine des étoiles jaunes cousues sur le manteau des passants de la rue de Rivoli ou de la rue des Rosiers (merci Agfa ! au moins la petite tache jaune à hauteur de la poitrine a-t-elle le mérite de souligner qu’il ne s’agit pas d’une pochette de soie…). Pour le reste, à défaut de luxe, rien que du calme et une sorte de volupté, comme le souhaitait la Propaganda. Pendant ce temps, depuis trois ans, Henri Cartier-Bresson faisait de la photo sans appareil au fond de son stalag. L’historien Jean-Pierre Azéma ne paraît pas très l’aise dans sa préface lorsque, présentant l’apolitique Zucca comme “à sa manière un anar de droite”, il précise avec un art consommé de la litote qu’il n’était pas germanophobe, qu’il avait certainement approuvé la Relève et qu’il ne brilla pas par son philosémitisme. C’est le moins qu’on puisse dire. 5-rue-de-belleville-1944-credit-andre-zucca_bhvp_roger-viol.1207551330.jpgTant de détours pour admettre qu’il avait collaboré en bonne et due forme et que cela ne semblait pas heurter ses convictions profondes. Zucca a même réussi à éliminer de son champ de vision le phénomène visuel le plus typique et le plus spectaculaire de ces années-là : les files d’attente à la porte des boulangeries, des épiceries et des boucheries. Les Français étaient alors obsédés par le rationnement. Disparu de la France de Zucca ! Et pour cause : la Propaganda n’en voulait pas, préférant diffuser les images de mondanités aux champs de course, d’élégantes aux défilés de mode et de terrasses de cafés bondées. Pour banaliser son attitude, le commissaire de l’exposition Jean Baronnet n’hésite pas, dans un texte d’accompagnement qui figure dans l’album, à insinuer qu’au fond, tous les photographes français en ont fait autant que lui sous l’Occupation puisque la presse (française) pour laquelle ils travaillaient ne pouvait paraître que sous la surveillance des Allemands; dans le même élan, il avance également que les épurateurs du Comité de libération des reporters photographes avaient bien exposé dans des manifestations dédiées au maréchal Pétain… On ne saurait être plus maladroit pour faire passer ce qui demeure le plus troublant dans cette exposition, son côté hommage officiel et sans nuance à un photographe de la propagande allemande. Si toutefois les mots ont encore un sens et que l’on peut appeler un chat un chat et Zucca un collabo.

    Arrêté en octobre 1944, il fut poursuivi pour atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat. Son dossier sera vite classé; l’intéressé avait de toute façon préféré se mettre au vert dès la fin de la guerre. Après avoir changé de nom, il ouvrit une boutique de photos de mariage et de banquet 1-rue-de-rivoli.1207551531.jpgdans la région de Dreux. En 1986, la Bibliothèque historique de la Ville de Paris racheta son fonds d’archives, tirages et négatifs, à ses descendants. Ce qui nous vaut aujourd’hui cet hommage à un “esthète”, et la mise en valeur des qualités “techniques” de ses clichés comme s’il s’agissait de n’importe quel grand photographe travaillant dans des conditions normales. Que la plupart des photos exposées n’aient pas paru dans Signal n’y change rien; c’est une circonstance aggravante pour le commissaire de l’exposition car cela démontre que même lorsqu’il photographiait pour lui, en sa seule qualité de reporter-promeneur comme on nous le présente avec insistance, il faisait de la propagande. Il avait pris 6000 photos sous l’Occupation, dont plus de mille en couleurs. “Pour notre plaisir” écrit l’un des préfaciers. N’exagérons rien. “Provocateur même avec son employeur allemand, il travailla pour et contre l’Occupant” écrit un autre. “Pour”, on voit bien, mais “contre”, on cherche encore.

(”La relève de la garde, 1941″, “En suivant la mode, jardin du Luxembourg”, “Dans le Marais, rue des Rosiers”, “Rue de Bellevile, 1944″, “Rue de Rivoli” photos André Zucca)

http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/04/07/loccupation-...

Blog d'Alain Azria


L’aviation israélienne séduit New Dehli!

par Sacha Goldberg pour Guysen International News
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                         Les négociations entre l’Inde et Israël sont sur de bonnes voies pour parvenir à la signature d’un nouvel accord stratégique. New Delhi voudrait en effet acheter trois nouveaux Falcon AWACS dernière génération à l’Industrie Aéronautique Israélienne (IAI), d’une valeur de 300 à 400 millions de dollars chacun. Un contrat de défense extrêmement juteux pour Israël s’il se concrétise. Ainsi, les relations diplomatiques et militaires entre Israël et l’Inde sont au beau fixe. Pourtant, rien ne prévoyait une telle entente entre les deux pays…

En 2004, Israël s’est engagé à fournir trois Falcon AWACS à l’armée de l’air indienne, pour une valeur de 1.1 milliard de dollars. Le premier avion devrait être livré pour septembre prochain, alors que les deux autres, n’arriveront qu’en 2009 et 2010.

Alors que la première commande n'est toujours pas honorée, l’Inde prévoit déjà l’achat de trois autres Falcon AWACS (Système de détection et de commandement aéroporté) au géant de l’industrie d’aéronautique israélien Elta, qui a perfectionné ses avions.

L’amélioration du prototype permet l’installation d’un radar plus compact permettant à l’avion de voler plus longtemps et en plus haute altitude, pour une couverture radar étendue. La valeur de ce nouvel avion-radar est comprise entre 300 et 400 millions de dollars. Le contrat estimé à plus d’un milliard de dollars pour l’achat de trois de ces appareils.

Un accord qui intervient après le celui de 2007 où Israël s’était engagé à développer un système anti-aérien et à fournir des missiles plus grande portée pour l’Inde, et ce pour la ‘modique’ somme de 2.5 milliard de dollars. L’Inde confirme donc sa place de partenaire stratégique pour Israël. Pourtant, rien ne promettait une telle entente entre les deux pays, encore moins dans le domaine militaire.

En effet, dès sa proclamation d’indépendance en 1947, l’Inde s’est opposé à la création de l’Etat juif en votant contre la résolution 181 de l’Onu, en faveur d’un plan de partage. New Dehli ne reconnaitra l’Etat juif qu’en 1950.

Une décision qui s’explique par deux raisons majeures. D’abord, New Dehli était un allié de l’URSS et à ce titre, le pays s’alignait sur la politique étrangère du Kremlin, à savoir, une position largement pro-arabe. Ensuite, l’Inde a toujours était un fervent supporter d’une Palestine arabe indépendante. En 1947, le pays propose un Comité Spécial des Nations Unies en Palestine, pour la création d’une Palestine fédérale arabe, donnant à la population juive une simple autonomie de statut.

Cependant, avec la chute de l’URSS, l’insurrection du Cachemire et l’escalade militaire avec le Pakistan, le cadre politico-stratégique a changé pour l’Inde qui à décidé d’entamer en 1992 des relations avec Israël, pour la première fois de son histoire.

Des relations qui se poursuivent aujourd’hui, au point qu’Israël représente le deuxième partenaire militaire de l’Inde, après la Russie. Une coopération amicale qui s’est concrétisée par la visite historique d’un Premier ministre israélien en Inde, en 2003.

Foot - L1 - Paris-SG - Tahar nommé Président

Comme annoncé dans L'Equipe, mercredi, Simon Tahar (Photo L'Equipe) a été nommé président du Paris-SG en remplacement d'Alain Cayzac, qui a démissionné mardi. Le club parisien a confirmé l'information via un communiqué. «Le conseil d'administration du Paris Saint-Germain a entériné ce jour la démission d'Alain Cayzac de sa fonction de Président Directeur Général. Simon Tahar, jusqu'alors Président de l'Association PSG, a démissionné de cette fonction et a été nommé Président Directeur Général du Paris Saint-Germain».

Simon Tahar connaît bien le club puisqu'il en a été l'avocat de 1978 à 1991, puis administrateur jusqu'en 2001. Le club de la capitale n'a revanche pas précisé s'il s'agissait d'un simple intérim ou d'un mandat à plus longue durée. «Je suis en mission, a simplement déclaré l'intéressé sur France Bleu Ile de France. Je vais assumer mes responsabilités. Jusqu'à la fin de la saison. Après ? On verra. Je suis content et je pense qu'on va réussir».

L'Equipe.fr