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LA DROITE ET SON AVENIR D'ICI 3 ANS

Notre débat du 15 avril 2008 autour de Rachid KACI, conseiller technique à la Présidence de la République.


Altoséquanais né à Nanterre, qui a grandi à Suresnes, candidat aux dernières élections municipales à Nanterre, ancien enseignant, journaliste, militant associatif, ancien membre de cabinets, Rachid KACI a créé le mouvement « la Droite libre » en 2002, courant associé à l’UMP. Il a également été initiateur de « l’appel de mai » en 2003, qui conduira au lancement du mouvement laïc musulman de France pour lutter contre l’utilisation politique de l’Islam.
A l’origine, en février dernier, du blog « lâche pas Nicolas ! », on imaginera la force de son engagement et sa maîtrise de la communication.

En évoquant son parcours personnel, Rachid KACI rappelle les fondamentaux qui ont guidé son action militante et citoyenne, jusqu’à poser sa candidature à la présidence de l’UMP naissante, ainsi qu’à la Présidence de la République ! Aussi, le nouvel hôte du Palais de l’Elysée se devait bien de faire appel à lui pour écouter un acteur engagé pour l’intégration et la défense des valeurs républicaines.

En introduction, notre conférencier dresse le décor : la droite se distingue de la gauche par son attachement à l’effort et à la responsabilité !

Pour servir « une droite décomplexée », il décidera, fort de son engagement il y a quelques années aux côtés d’Alain Madelin, de relever un nouveau défi après « le choc de 2002 » (Le Pen – Chirac). Candidat à la candidature pour la Présidence de l’UMP nouvellement créée, il prendra la parole devant le congrès constitutif au Bourget ce 17 novembre 2002. Les réactions sont nombreuses, le soutien… bien qu’insuffisant… est enthousiaste… Une nouvelle voie est tracée… « La Droite libre » est créée !
Ce mouvement vient alors promouvoir un débat nouveau.

Aujourd’hui, à un moment ou l’UMP s’interroge elle-même – et même à haute voix !- sur son fonctionnement interne et sa fonction organisatrice du débat d’idées, fédératrice de la mobilisation militante, Rachid KACI décrit l’un des premiers « faits d’armes » de la Droite Libre : lors des mouvements sociaux destinés à lutter contre la réforme des retraites, les militants du mouvement, relayés sur « la toile » ont appelé à « spamer » les boîtes mails des différents dirigeants des centrales syndicales avec le slogan : « grévistes, manifestants, vous nous bloquez… Nous vous bloquons ! »… Action efficace… mais qui valu au mouvement une condamnation par le juge des référés du TGI de Paris.
L’organisation du débat pour une mobilisation nouvelle.
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Revenant sur l’apport des partis politiques traditionnels dans le paysage démocratique, Rachid KACI reconnaît que la situation actuelle de l’UMP après une campagne présidentielle très mobilisatrice (… et rappelons-nous victorieuse !) est une question difficile. Il prône notamment à cet instant un renouvellement des cadres du mouvement et demande avant toute chose à chacun de participer, pour infléchir et de ne pas renoncer, pour agir…
Cette nouvelle mobilisation militante est indispensable à la mise en œuvre de la réforme, tant sa fonction est pédagogique et fondement de la démocratie participative. Elle est la seule à même de redonner une lisibilité populaire (…et une visibilité tout court !) à l’action publique.
Pour conclure, Rachid KACI notera que nonobstant le temps qui vraisemblablement manquera pour mettre tout en œuvre d’ici la fin du quinquennat, « l’avenir de la droite » passe par une UMP redevenue le seul parti réformateur leader. Un parti qui permet l’investissement des uns, facilite la mobilisation du plus grand nombre et autorise autant de prise d’initiatives individuelles pour conduire l’action collective.


Bibliographie :

Préface du livre d’Alexandre DEL VALLE « le totalitarisme islamique à l’assaut des démocraties » Ed des Syrtes 2003
« La République des lâches – la faillite des politiques d’intégration » Ed des Syrtes 2004
« Lettre ouverte aux démagogues… » Ed des Syrtes

Compte-rendu de la réunion du 17 avril 2008 à l’UMP

« Mobilisation des quartiers populaires » Cercle de la Diversité Républicaine

Le jeudi 17 avril de 17h45 à 19h30 à l’UMP, s’est tenue une réunion du CDR pour la mobilisation des quartiers populaires au profit des couches modestes, et la contribution de la Diversité aux prochains rendez-vous nationaux de l’UMP.

Présidée par Dogad Dogoui, Porte-parole du CDR et Conseiller exécutif de l’UMP, cette rencontre a réunion une centaine de participants - élus locaux, cadres et militants du parti - en présence notamment de :

-      Olivier Stirn, ancien Ministre et Conseiller exécutif de l’UMP,

-      Rachid Kaci, Conseiller exécutif UMP et à la Présidence (Elysée)

-      Séga Doucouré, Président de l’UDR, et membre du CDR

Yves Jégo, Secrétaire d’Etat chargé l’outremer (et initiateur du CDR), s’est fait excuser du fait de son départ précipité en Martinique, pour les obsèques du poète et homme politique Aimé Césaire.

Après une minute de silence observé en hommage à Aimé Césaire, un rapide compte-rendu de la séance de la commission exécutive du 15 avril a été présentée aux participants, autour du plan d’action (20 mesures) de l’UMP et des prochains rendez-vous nationaux du mouvement. Il est arrêté ce qui suit :

-  Mobilisation du réseau d’élus locaux, de cadres et de militants de la diversité pour participer à l’ancrage de l’UMP dans les quartiers populaires (via de nouvelles permanences) et contribution à l’animation des contacts pour l’accueil, l’écoute et l’encadrement des populations, les campagnes d’adhésion, ...

- Identification des compétences des talents de la diversité au sein de l’UMP (notamment à travers le vivier de nouveaux élus locaux) en vue de proposer leur promotion dans les fédérations départementales, les instances nationales, aux élections, au sein de l’administration et dans la haute Fonction publique.

- Appel au Président de la République pour la promotion des compétences de la diversité (actives durant les élections présidentielles et législatives).

- Reprise début mai des réunions de travail hebdomadaires de coordination (au siège de l’UMP) et préparation des contributions de représentants du Cercle de la diversité à la convention sociale du 12 juin (relance de l’ascenseur social)

- Organisation d’un séminaire de travail et de formation le 24 mai à l’UMP, pour les élus locaux et les cadres du parti issus des « minorités visibles », en marge de la réunion d’accueil des nouveaux adhérents (salle Gaveau)


Lu dans la presse : DEMUYNCK planche sur la délinquance des mineurs

ParisenLe Sénateur-Maire de Neuilly-Plaisance a décidément de quoi s'occuper avant l'été. Déja président de la mission sénatoriale d'information sur les politiques de lutte contre la pauvreté, qui doit rendre son rapport fin mai, Christian DEMUYNCK participe, à la demande du Garde des Sceaux, Rachida DATI, aux travaux de la commission de révision de l'ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs. Un texte que Nicolas SARKOZY souhaite voir remis à plat. Installée mardi, la commission rappelle 31 membres (politiques, avocats, magistrats, sociologues, pédopsychiatres) sous la présidence du juriste d'André RAVINARD.

"Nous devons procéder à la refonte complète du droit pénal des mineurs pour l'adapter aux enjeux de notre temps", souligtne Christian DEMUYNCK, qui souhaite profiter de l'occasion "pour faire état des difficultés spécifiques de la Seine-Saint-Denis".


Les Boulogne Boys disparaissent du paysage footballistique !

Les Boulogne Boys disparaissent du paysage footballistique

Les boulogne boys

Les boulogne boys
Boulogne Boys
Date de création : 1985
Situation : Boulogne Bleu (B3)
Site officiel : http://www.boulogne-boys.org/
Leur histoire en bref : Les Fans de la tribune Boulogne intègrent un nouveau type de supporters en France, calqué sur les modèles anglais et italien.
Le premier groupe Ultra Parisien naît en décembre 1985 sous l'impulsion de Michel Denisot. Les Boulogne Boys officialisent ainsi plusieurs mois d'activités au sein de la tribune, marquée notamment par l'apparition d'une voile " SNCF " lors de la finale de la Coupe de France en juin 1985.
En Juillet 86 la bâche BOYS '85 apparaît enfin sur le parapet de Boulogne lors du tournoi de Paris. La saison 86 - 87 voit le noyau se déplacer vers la gauche de la tribune. Pour le retour en Coupe d'Europe lors de la saison 89 - 90, les Boys officialisent un jumelage avec la Fossa dei Leoni. En 1990, les parisiens ont choisi d'investir le quart-de-virage des D.V.E. Cent Boys participeront à la balade. En ce début de saison 96 - 97, on annonce prématurément la fin des Boulogne Boys, au grand dam de certains qui voient dans ce groupe l'un des seuls garants de l'identité historique du Paris Saint Germain. Aujourd'hui , les boulogne boys font partie de l'histoire du PSG et continuent toujours d'enflammer le parc par leur présence et leurs revendications.
Comme certains ont pu le lire dans la presse, les Boulogne Boys sont actuellement sous le coup d’une procédure de dissolution lancée par le Ministère de l’Intérieur. Nous appelons l’ensemble des personnes physiques et morales susceptibles de témoigner de l’intérêt de la survie de l’association (joueurs, politiques, dirigeants, sociologues …) à nous contacter le plus rapidement possible à l’adresse suivante:

[email protected]


Communiqué concernant la banderole de la finale du 29/03/2008

Devant le tourbillon médiatique engendré par la banderole déployée samedi soir lors de la finale de la coupe de la ligue, l’association Boulogne Boys 1985 tient à apporter la précision suivante: En effet si la dite banderole a bien été déployée sur une partie de tribune qu’il lui a été allouée pour l’occasion , l’association n’ est en aucun cas à l’origine de sa confection, ni à l’origine de sa réalisation et ni à l’origne de son deploiement en tribune.

La seule chose qui peut être reprochée à l’association est la naiveté qui a consisté à laisser faire sans se rendre compte de la teneur du message, message insultant une région entière qui a beaucoup donné à la France.
L’association rappelle que sa seule raison d’exister est le soutien sans faille qu’elle apporte au Paris SG, d’autant plus en cette période très difficile sur le plan sportif.

Allez Paris !

2000 - 2001 2000 - 2001

2001 - 2002 2001 - 2002

2002 - 2003 2002 - 2003

2003 - 2004 2003 - 2004

Tout débute en 1970, lorsque le Paris S.G. naît grâce à la volonté de quelques personnes déterminées. Le nouveau club de la capitale aux ambitions les plus folles évoluera dans un stade à la dimension de ses rêves, le bien-nommé Parc des Princes. Des tarifs préférentiels sont alors proposés dans des tribunes populaires, Auteuil et surtout Boulogne, où se développera l’unique véritable foyer de supporters parisiens pendant de longues années. Souvent turbulents, mais toujours fidèles malgré les déconvenues, ils seront à l’origine d’une nouvelle race de supporters en France, calquée sur les modèles anglais et italien. Les fumigènes et les torches font leur apparition, entourés de drapeaux et d’écharpes aux couleurs de la ville de Paris.

Logiquement, le premier groupe Supporter de France naît en décembre 1985 sous l’impulsion de “Dieu” qui mérite à ce titre notre respect (si les Marseillais savaient lire, ils consulteraient le Journal Officiel pour s’en rendre compte par eux-mêmes). Les Boulogne Boys officialisent ainsi plusieurs mois d’activités au sein de la tribune, marquée notamment par l’apparition de la sempiternelle voile “SNCF ” lors de la finale de la Coupe de France en juin 1985.


Paris SG - Monaco, CF 84/85

    

L’objectif d’alors est toujours le même malgré les années: concilier les chants britanniques et le spectacle à l’italienne en privilégiant l’indépendance et l’autonomie financière du groupe, si bien que de nombreux observateurs ne nous classeront jamais, à leur grand désespoir.

Trois mois plus tard (mars 86) commence la grande tradition de fuite des cerveaux des Boys. Sont alors créés les Gavroches de Paris, d’influence plus britannique. La bâche “BOYS’85″ apparaît enfin sur le parapet de Boulogne; nos sommes en juillet 1986, lors du tournoi de Paris. Cette année est justement l’occasion de voir la renaissance du vieux club parisien, le Racing, financé par les magnats de l’industrie aéronautique. Luis brise le coeur des fidèles du P.S.G. en cédant aux offres de Lagardère; mal lui en a pris, il n’y a pas de place pour deux clubs à Paris. Certains ne lui pardonneront jamais. Cette rencontre de mars 87 (match retour et probablement le plus long déplacement jamais effectué par les Boys - arf ! -) est l’occasion de voir le premier incendie à Boulogne. Le score? But de Fernandez contre son (nouveau) camp, c’est bête, hein ! Quelques semaines plus tard (avril 87), cette tradition se poursuit contre les Girondins de Bordeaux. L’une des photos de ce tifo sera même reprise par le P.S.G. pour sa future campagne d’abonnements.


Paris SG - Bordeaux 86/87

    

En mai 87, PSG-OM, la voile “Notre histoire deviendra légende” est déployée dans le Kop. Alors unique par ses dimensions (50m x 20m), elle fut financée en partie par des quêtes faites en tribune, alors que l’aide de R.T.L. est refusée. Les Boys en assurent la conception.

 


Paris SG - Marseille 86-87

    

La saison 87/88 voit le noyau se déplacer vers la gauche de la tribune, inaugurant par la même occasion la bâche “TOUJOURS VAINCRE”, qui deviendra par la suite “TOUJOURS BOYS’85″. Au mois d’août 87, les Girondins sont une nouvelle fois accueillis sous les fumis: l’habitude, ça a du bon…

 


Paris SG - Bordeaux 87-88

    

C’est en novembre 87 que commence la franche camaraderie avec nos ami phocéens. Le programme est alléchant, il fera les joie des journalistes: “OM = SIDA” en lettres géantes, entouré de fumigènes multicolores, testés auparavant dans les chiottes du Barbu. Bonjour les éclaboussures.

Mais la saison 87/88 est désastreuse, devant le manque de résultat de l’équipe et la désaffection du public, le PSG décide contre Auxerre et Lens une opération portes ouvertes au Parc pour mobiliser les parisiens. Susic fait un retour exceptionnel pour sauver le PSG de la descente aux enfers: pour le dernier match au Havre (juin 88), 20 cars se rendent en Normandie. A la rentrée (sept 88) le héros est honoré: spectacle “Susic is Magic”, alors que la nouvelle bâche “BOULOGNE BOYS” sur fond blanc, qui obstrue les panneaux publicitaires, fait l’objet de la convoitise des C.R.S. Moralité: quand l’équipe perd, on nous envoie des billets d’entrée gratuits. Quand l’équipe gagne, on nous envoie les CRS.

En mai 89, le déplacement à Marseille est interdit par les dirigeants et la police. Là encore, c’est le début d’une mauvaise habitude… Le P.S.G. y perdra le titre dans les dernières minutes.

Pour le retour en Coupe d’Europe lors de la saison 89/90, le P.S.G. rencontre… Lahti (sept 89), devant 7 000 personnes et par moins 5 degrés ! C’est le temps du jumelage avec la Fossa Dei Leoni. Déplacement Boys (environ 50) à Cannes puis prolongement à San Siro pour Milan-Fiorentina, création de la Fossa sez Parigi et découverte émerveillée de SUPERTIFO.

Au mois d’octobre 89, la Juve arrive avec son armada Porte de Saint-Cloud; là aussi, c’est le commencement d’une grande fraternité avec les ultras de la Vieille Dame. Bilan de la soirée: premier lancer de P.Q. massif en France, 400 000 francs de dégâts, un des plus grands affrontements de supporters en France, avec à la clé la reconnaissance internationale pour les parisiens malgré la défaite.


Paris SG - Juve 89/90

    

Le match retour (nov. 89) verra une centaine de parisiens se rendre au Stadio Communale (340 FF le déplacement en car indépendant), parmi lesquels une majorité de Boys. Anecdote, le retour a été retardé par une panne mécanique, ce qui permis aux parisiens présents de faire un petit tour sur la pelouse turinoise et dans les 2 curvas. Un mois plus tard sort la mythique écharpe à damiers, tirée à 700 exemplaires (décembre 89, PSG-St Etienne).

En février, fête la nouvelle année: les parisiens ont choisi d’investir le quart de virage des D.V.E.. Cent Boys participeront à la ballade. Déplacement à Lille au cours duquel un anonyme des Boys se signale. Il s’agit d’un énergumène très chevelu tentant de dérober dans une station service des revues licencieuses (il affirme que c’était LUI et PLAYBOY, mais nous avons la preuve formelle qu’il s’agissait de GAY-PIEDS !!). Désormais, nous l’appellerons “Bouquin De Cul”.

Le déplacement à Bordeaux (mars 90) sera l’occasion pour certains de découvrir le courage des autochtones, qui s’en prirent au car avant de s’enfuir. Comme quoi les années passent mais la mentalité demeure… Lors de PSG-Cannes, les C.R.S. refusent une nouvelle fois au groupe d’afficher l’emblème des Boys : le Parc aura 196 sièges de moins à la fin de la soirée…

Quelques jours après avoir constaté que Vata était un joueur très “manuel”, l’O.M. vient nous rendre visite (avril 90). Fumigènes, drapeaux et 4000 rouleaux financés par les associations de Boulogne accompagnent les joueurs lors de leur entrée sur le terrain. Ils en ressortiront ovationnés par les parisiens: “pôvre ohème !”.


Paris SG - Marseille 89/90

    

PSG-NICE en mai 90, et 20 kilos de chlorate à Boulogne grâce à la méthode dite de “Choukri”. Explications. Avec un premier billet d’entrée, se présenter à un CRS en soutenant être jardinier sortant du travail qui n’a pu retourner chez lui déposer ses quelques kilos de désherbant. Le CRS d’abord perplexe et réticent laisse pénétrer ce supporter-jardinier. Le colis livré, ressortir et se métamorphoser en pâtissier pour, avec un second billet, rééditer la même performance (venu direct au boulot avec du sucre, etc..). Le deuxième CRS abusé, le tour est joué, résultat : deux énormes champignons de chlorate en Boulogne rouge !!! Ce match verra aussi la traditionnelle descente en Boulogne rouge pour la dernière rencontre de la saison au Parc, l’un des rares instants de communion avec les joueurs.

Cette saison 89/90 se termine avec plus de 200 inscrits au groupe.

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match retour contre boavista
Les Boulogne Boys à Boavista au Portugal en 2007, pour la Coupe d'Europe.

Benoît XVI, en croisade contre la pornographie!

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Diapo_cps_hul67_201207222234_photo0 Le pape Benoît XVI qui fête son 81ème anniversaire est en visite aux Etats-Unis où il a été accueilli à la Maison Blanche avec fanfare militaire et cérémonie fastueuse et une parade de soldats en uniforme de la guerre d'indépendance dans les jardins de la résidence du président des Etats-Unis. Le souverain pontife, qui s'est ensuite entretenu avec George Bush, a plaidé  pour un règlement des conflits par la diplomatie et pour le respect des droits de l'homme dans la guerre contre le terrorisme. Mais aux Etats-Unis, le pape était surtout attendu sur la question des scandales de pédophilies qui frappent l'Eglise catholique américaine. Devant les évêques américains, le souverain pontife a mis en cause la « pornographie » et la « violence omniprésente » dans la société américaine. Les scandales de pédophilies ont concerné 10% des prêtres américains depuis 2002. Et l'Eglise américaine a dû verser plus de 3 milliards de dollars aux victimes.

Le pape Benoît XVI s'adresse aux évêques américains lors de la visite du sanctuaire national de Notre-Dame de l'Immaculée Conception à Washington.
(Photo : Reuters)

Après avoir loué le modèle religieux à l’américaine à la Maison Blanche devant George Bush, dans la matinée de mercredi, Benoît XVI a adopté quelques heures plus tard un ton nettement plus sévère en s’adressant cette fois-ci à quelque 400 évêques américains. Il visitait le sanctuaire national de Notre-Dame de l’Immaculée conception au cœur de Washington.

Devant la hiérarchie de l’Eglise catholique américaine, le Pape est revenu sur les abus sexuels commis par des prêtres sur des mineurs, et il a encore évoqué la honte que représentent les prêtres pédophiles pour l’Eglise.

Manipulations vulgaires de la sexualité

Le pape Benoît XVI a également affirmé que la crise, traversée ces dernières années par l’Eglise américaine, avait été parfois très mal gérée.

Benoît XVI a alors demandé aux évêques d’être des exemples pour leurs prêtres. Puis le pape s’en est pris à la pornographie, à la violence présente dans les médias. Il a souhaité qu’on évite aux enfants les manifestations dégradantes, les manipulations vulgaires de la sexualité, omniprésentes d’après lui à notre époque.

Benoît XVI s’est enfin attaqué à la subtile influence de la sécularisation qui est un danger pour l’Eglise, il a ainsi demandé aux Américains si cela avait du sens d’aller à la messe le dimanche et puis, tout au long de la semaine, de promouvoir des pratiques contraires à la foi.


Biographie d'Albert Spaggiari:

                                                              Son père décède en 1935. En 1950, il s'engage pour l'Indochine dans le 3e bataillon de parachutistes coloniaux. Arrêté pour un vol, il est extradé d'Indochine pour la France en novembre 1954, puis incarcéré à la prison des Baumettes de Marseille jusqu'en 1957. Le 8 novembre 1961, il réalise une tentative d'attentat contre de Gaulle. Il est à nouveau incarcéré, mais à la Santé à Paris cette fois-ci, le 27 février 1962, pour une affaire liée à son appartenance à l'OAS. Il sort en 1966, et ouvre son magasin de photo en 1968.

En 1976, il conçoit et dirige une opération qui sera nommé le casse du siècle de Nice. Pendant trois mois, une quinzaine d’hommes creusent un tunnel de 8 mètres en passant par les égouts depuis la rivière du Paillon et jusqu’à la salle des coffres de la succursale de la Société Générale. Au cours du week-end du 17 juillet au 19 juillet 1976, trois-cent trente-sept coffres sont ouverts : cinquante millions de francs de l’époque, « ni haine, ni violence et sans armes » comme l'indique le message laissé par Spaggiari.

Francis Pellegrin et Alain Bournat, arrêtés après avoir tenté de négocier des lingots provenants du casse, mèneront la police vers Spaggiari. Son avocat sera Maître Jacques Peyrat, futur maire de Nice.

Le 10 mars 1977, le malfrat s'évade par la fenêtre du bureau du juge d'instruction où son avocat, Maitre Jacques Peyrat ( actuel maire de Nice et ancien elu FN ),était présent. Spaggiari, en cavale, devient le premier bandit médiatique.

Il meurt en 1989, à 55 ans, en exil en Italie, après douze années passées à se grimer et à fuir. Sa compagne dépose son corps à Hyères (Var) chez sa mère le 10 juin. Il est enterré à Laragne.

Un réseau international de Droite

En 2000, des documents déclassifiés de la CIA prouveront les liens entretenus entre Albert Spagiarri et le régime chilien d'Augusto Pinochet, en particulier avec l'agent de la DINA Michael Townley, responsable de l'assassinat de l'ex-ministre de Salvador Allende, Orlando Letelier, à Washington, D.C., en 1976 (accusé d'être impliqué dans le narco-trafic international), ainsi que de celui du général Carlos Prats, à Buenos Aires (voir (en) National Security Archives).

Ces complicités avec la junte militaire chilienne, ainsi qu'avec le régime dictatorial d'Argentine expliquent son exil dans ce dernier pays.