Chers Amis,
Etre parmi vous ce soir est un immense plaisir. C’est en soi une très belle victoire.
Lorsque nous nous sommes lancés dans cette rude bataille, qui pariait sur notre sort ?
Qui croyait que nous pourrions renverser le cours de l’histoire politique de notre ville ?
C’est la raison pour laquelle, nous retrouver ensemble, en présence de vous tous, mes chers amis, ainsi que de Madame Andrée Sarkozy, de Marie Sarkozy, de toi, mon cher Pierre Sarkozy, de toi ma chère Valérie Hortefeux, me touche au plus profond du cœur.
Nous formons cette belle et grande famille , car la politique ne se réduit pas à quelques phrases, quelques manœuvres d’officines… la politique est avant tout le domaine de l’action et de l’espérance.
Grâce à vous, je me sens ce soir détendeur de cette espérance pour Neuilly. Celle de la sérénité retrouvée, celle de la compétence en œuvre, celle de la passion attentive, de la volonté tranquille...
Philippe Sollers évoque le « surgissement catholique appelé baroque. Quelques noms : Michel Ange, Bernin, Titien, avec comme une poussée physique où, comme par hasard, nous retrouvons beaucoup de corps de femmes, et la négation de tout esprit de séparation entre la chair et l’esprit. La vérité dans la chair et l’esprit, “dans une âme et un corps”, c’est cela qu’il nous faut comprendre avec la musique, comme guerre secrète, contre ce qui ne veut pas que cela puisse s’incarner ».
