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2ème tour des Municipales:

  1. À Pierrefitte: 66% (29élus) pour la liste PS/PC du Conseiller Général PS: Monsieur Michel Fourcade contre 34% (6 élus) (-8% et et -220 voix par rapport au résultat du second tour des Législatives de juin 2007! En baisse aussi, par rapport au second tour des Présidentielles de mai 2007!) pour la liste UMP/MoDem du Docteur Alex Reza Bazeli. Les pierrefittoises et les pierrefittois ont voté pour un certain changement et ont une nouvelle fois, totalement refusé ce nouveau parachuté que les instances départementales de la Droite républicaine leur avaient imposé! Pour ma part, j'ai fait mon devoir, j'ai appelé à voter contre la liste PC/PS au second tour. Je n'ai pas eu la force moral d'aller voter! Dans les jours qui suivent, je lancerai ma propre association:Pierrefitte@Venir...Son parrain sera bien sûr, mon père spirituel en politique: le Sénateur/Maire UMP de Neuilly-Plaisance: Monsieur Christian Demuynck!
  2. À St Ouen: William Delannoy battu avec: 39,80% (8 élus) soit: 4.129 voix
  3. À St Denis: UMP/MoDem battu avec:      18,30%  (4 élus) soit: 2.814 voix (3ème)
  4. À Vaujours: Dominique Bailly élu avec 39% (20 élus) soit: 935 voix
  5. À Clichy la Garenne:  Restoux (UMP) battue avec: 8,5% (2 élus) soit: 1.3754 voix
  6. À Villetaneuse: Eric Darru (UMP) battu avec:      22,3% (3 élus) soit: 569 voix (3ème)
  7. À Paris (VIIème A): Rachida Dati:     57,70% (13 élus) soit: 9.934 voix. 27,20 % pour la Gauche et 15,10% pour le MoDem. Avec 85% de votants!!!!
  8. À Paris (VIII ème A): Pierre Lellouche battu avec: 31,80% (2 élus) soit: 3.903 voix contre le Maire UMP sortant: Monsieur Lebel: 48,60% (5.956 voix) et la Gauche: 19,60% soit: 2.408 voix
  9. À Paris (XVIIème A): Françoise De Panafieu: 52,70 % soit: 25.698 voix (30 élus) contre 47,30% à la Gauche
  10. À Aubervilliers: Faycal Menia (UMP) battu avec: 7,8% (2 élus)
  11. Sur l'ensemble de Paris: la Gauche (Delanoë): 57, 70% contre Françoise De Panafieu (UMP): 43,30%
  12. À Paris (Xème A): Lynda Asmani battue avec : 25% (2 élus) soit: 6.569 voix contre 75% pour la Gauche
  13. À Nemours: Charles Napoléon battu avec: 24,70% (4 élus) soit: 973 voix
  14. Au Blanc-Mesnil: Thierry Meignen (UMP) battu avec seulement 45 voix de retard sur le Maire Communiste sortant!!! 43,60% (9 élus) soit: 5.544 voix contre 49,90% (30 élus) soit: 5.589 voix
  15. À la Courneuve: Kamel Hamza (UMP) battu avec: 12,1% (2 élus) soit: 898 voix
  16. L'UMP en Seine St Denis a perdu deux ville trés importantes: Aulnay Sous Bois et Villepinte! Et le MoDem a lui, perdu la ville de Noisy Le Sec!
  17. À Paris (Vème A): Jean Tibéri à été réelu
  18. À Nice: le Sénateur/Maire: Monsieur Jacques Peyrat a été battu avec 26%
  19. À Neuilly Sur Seine: Arnaud Teullé à été battu avec 38,80%
  20. À Strasbourg: le Sénateur/Maire UMP: Madame Fabienne Keller à été battue avec 43%
  21. À Amiens: Gilles De Robien battu avec 43,77%
  22. À Colombes: Rama Yade (3ème sur la liste de la Maire sortante UMP) battue!!!

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Visite amicale de soutien à St Ouen, à mon ami: William Delannoy

6085_8926025_o Hier, j'ai assisté à la dernière réunion publique du candidat de la Droite républicaine à  St Ouen: Monsieur William Delannoy, à la salle Barbara. Nous étions plus de 150!!! (dont: Madame Isabelle Deleu: la Suppléante du Sénateur Demuynck et le responsable MPF local: Laurent Stocco). Trois discours trés interressants de: William Delannoy, du n°3 de la liste: Monsieur Albert Kalaydjian et du n°5 de la liste: Monsieur Lias Kemache, dans une ambiance trés chaleureuse. Ce soutien ne change rien à toute l'immense affection que je porte à celui que je considère comme mon "petit frère": Mike Borowski!

Jean-Pierre Renard


La Messe des Ramaux à Pierrefitte:

385pxpierrefitte__l27eglise Ce matin, j'ai assisté à la traditionnelle Messe des Ramaux, à l'Eglise St Gervais St Protais de Pierrefitte (ma paroisse!). Comme d'habitude pour ce genre d'évênement, l'Eglise était plus que pleine! C'est le Vicaire Général du Diocèse de St Denis: le Père Daniel Pizivin qui a célèbré l'office.

Jean-Pierre Renard


Le Guen, si tu aimes vraiment le PSG? Alors, va t'en!...

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93268936165_o  Lors de la 29ème journée du championnat de France, grâce à notre Capitaine: Pedro Miguel Pauleta, nous avons arraché le match nul contre Valenciennes (1.1) au Parc des Princes, devant juste 36.330 Supporters (!!!). Au général, nous restons 17ème à égalité avec le premier relégable (Sochaux)!...Il est plus grand temps de remplacer notre entraîneur, avant qu'il ne soit trop tard...!

Jean-Pierre Renard


Edmond Fleg (1874-1963), chantre sioniste du judaïsme

Par Véronique Chemla pour Guysen International News
Edmond Fleg est un intellectuel juif français engagé dans les combats majeurs contemporains : contre l’antisémitisme, pour la recréation de l’Etat d’Israël. Alors que le Centre Edmond Fleg, « lieu historique de la vie étudiante juive », vient de rouvrir à Paris, Guysen évoque cette grande figure de la pensée juive, cet auteur aux talents multiples : romancier, essayiste, dramaturge, journaliste, « commentateur des textes sacrés », philosophe, librettiste d’opéra, poète, critique littéraire et dramatique.

Edmond Flegenheimer (1) est né en 1874 à Genève (Suisse) dans une famille israélite assimilée qui avait quitté l’Alsace après la guerre franco-allemande en 1870. Il s’installe à Paris où il poursuit ses études couronnées par l’agrégation d’allemand.
C’est un représentant du « franco-judaïsme (2), un mode spécifique d’être juif, de penser propre au judaïsme, depuis le Grand Sanhedrin jusqu’à la Shoah, qui repose sur un postulat philosophique simple, c’est l’idée selon laquelle la loi juive et celle de la société ont les mêmes ressorts, le même souffle, le même esprit. C’était un judaïsme désincarné, émondé de tout ce qui ne collait pas avec l’esprit de la République », note le philosophe Bernard-Henri Lévy (3).

Les trois gestes fondateurs
Cet Israélite français redécouvre sa judéité lors de l’affaire Dreyfus (4), et l’approfondit par l’étude.
Ce patriote s’engage dans la Légion étrangère pendant la Première Guerre mondiale.
Sa vie est marquée par « trois gestes, trois déplacements essentiels » selon Bernard-Henri Lévy.
Premier geste, celui du « retour au judaïsme, aux textes » qui apparaît dans ses écrits : Anthologie juive (1923), Anthologie de la pensée juive, la fresque poétique - Ecoute Israël, L’Eternel est notre Dieu, L’Eternel est Un, Et tu aimeras l’Eternel -, une traduction de la Bible en français (Le Livre du Commencement : la Genèse (1946) et Le Livre de la sortie d’Egypte en 1963). Son livre émouvant et lyrique, Pourquoi je suis juif (1927), est dédicacé à son « petit-fils qui n’est pas encore né » et malheureusement ne naîtra pas : en 1940, décèdent ses deux fils, l’un sur le front et l’autre à Paris. Dans cet acte de foi, il expose avec ferveur les raisons de son attachement au judaïsme, son admiration pour le peuple juif fidèle à sa foi qui a survécu aux « Pharaons, à Nabuchodonosor, à Constantin, à Mahomet, à l’Inquisition et à l’assimilation » (5). En décembre 1945, Edmond Fleg mène une liste pour la direction du Consistoire central. Cette liste, où figure le baron Guy de Rothschild, promeut un judaïsme plus moderne. Avec Léon Algazi, Edmond Fleg initie en 1957 les colloques des intellectuels juifs de langue française dont la réflexion est centrée sur ce que signifie le judaïsme dans la France contemporaine. Des colloques liés à leur début à l’école d’Orsay (6).
Deuxième geste accompli par Edmond Fleg, c’est « un séisme intellectuel » : la question des rapports entre le judaïsme et le catholicisme. Avant Edmond Fleg, c’est « l’idée que le judaïsme est un reliquat dont le catholicisme triomphera » (Bernard-Henri Lévy). Il écrit l’essai Jésus raconté par le Juif errant. En 1948, Edmond Fleg est l’un des fondateurs, au côté de l’historien Jules Isaac (7), de l’Amitié judéo-chrétienne de France (8) afin d’établir des « relations d’égalité entre les deux religions ».
Troisième geste : son sionisme, qui l’incite à assister au 1er congrès sioniste à Bâle en 1897 : « J’écoutais tant de talents, d’éloquence, de foi. Mais surtout je regardais. Que de contrastes juifs autour de moi : ce Polonais tout blême, avec ses pommettes osseuses. Cet Allemand à lunettes. Ce Russe au regard d’ange. Ce Persan barbu. Ce glabre Américain. Cet Egyptien coiffé du fez et, là, ce fantôme Noir, immense dans son immense caftan, avec son bonnet de fourrure et les boucles pâles qui tombaient de ses tempes. Et devant tous ces visages étrangers, il m’arriva ce qui devait m’arriver : je me sentis juif, très juif, mais je me sentis aussi très français, français de Genève, mais français. Je savais très bien maintenant que le programme sioniste n’impliquait nullement le retour en Palestine de tous les juifs. Chose numériquement impraticable. La patrie juive ne s’offre qu’aux juifs qui ne croient point en avoir d’autres… Trois millions de juifs parleront l’hébreu, vivront l’hébreu sur la terre de l’hébreu. Mais pour les 12 millions de juifs qui resteront dispersés dans le monde, pour tous ceux-là et pour moi-même, la question tragiquement restait posée : qu’est-ce que le judaïsme ? Que doit faire un juif ? Comment être juif ? Pourquoi être juif ? » (Pourquoi je suis juif). Avec notamment le philosophe Victor Basch, Edmond Fleg fonde « les premières institutions du sionisme français. Un sionisme philanthropique, humanitaire, intense qui doit être interconfessionnel », rassemblant athées et croyants, juifs et non-juifs. Une « utopie magnifique » dont Edmond Fleg parle avec "Albert Cohen, jeune fonctionnaire de la SDN (Société des nations) et écrivain ».

Un « chantre du peuple juif »(9)
Edmond Fleg meurt en 1963 dans un immeuble parisien du quai aux Fleurs, où a vécu le philosophe Vladimir Jankélévitch.
Il laisse une œuvre composée de roman – L’enfant prophète (1926) -, de pièces de théâtre – Le Juif du pape (1925), La maison de bon Dieu (1920) -, et de livrets d’opéra – Macbeth (1909), avec le compositeur suisse Ernest Bloch et Œdipe (1923-1930) avec le compositeur et maestro roumain Georges Enesco.
On ne peut qu’espérer qu’Edmond Fleg devienne, si ce n’est un modèle, du moins un inspirateur et un guide pour la jeunesse juive qui fréquente les centres portant son nom, et parmi elle les futurs leaders de la communauté juive française.
Une jeunesse, cible de l’intérêt d’Edmond Fleg, président d’honneur dès les années 1920 des Eclaireurs israélites de France (EIF)(10) qui a donné le nom de son mentor prestigieux à une forêt en Israël.


POURQUOI JE SUIS JUIF (11)

Il faut qu’Israël, espoir du Messie, reste Israël jusqu’à la fin des temps…
Les juifs sont juifs et veulent rester juifs toujours, partout. Même malgré eux, ils restent juifs. Or, toute minorité semble suspecte à la majorité.
Faut-il un coupable à tout prix ? On le cherche dans la minorité.
Cent Juifs sont bolcheviks ? Tous les juifs sont bolcheviks !
La guerre se voit au XXe siècle ? Les juifs ont machiné la guerre !
On ne reproche aux juifs qu’une chose : ils veulent être juifs…

La preuve de D. est dans l’existence d’Israël.

Je suis juif,
parce que né d’Israël, et l’ayant perdu,
Je l’ai senti revivre en moi,
plus vivant que moi même.

Je suis juif,
parce que né d’Israël, et l’ayant retrouvé,
Je veux qu’il vive après moi,
plus vivant qu’en moi même.

Je suis juif,
parce que la foi d’Israël n’exige de mon esprit aucune abdication,

Je suis juif,
parce que la foi d’Israël réclame de mon cœur toutes les abnégations.

Je suis juif,
parce qu’en tous les lieux où pleure une souffrance,
le juif pleure.

Je suis juif,
parce qu’en tous temps où crie une désespérance, le juif espère.

Je suis juif,
parce que la parole d’Israël est la plus ancienne et le plus nouvelle.

Je suis juif,
parce que, pour Israël, le monde n’est pas achevé, les hommes l’achèvent.

Je suis juif,
parce que, pour Israël, l’Hommes n’est pas crée : Les hommes le créent.

Je suis juif,
parce qu’au dessus des Nations et d’Israël,
Israël place l’Homme et son Unité.

Je suis juif,
parce qu’au dessus de l’Homme, image de la divine Unité,
Israël place l’Unité divine et sa divinité.

(…)
Israël marchera jusqu’au dernier jour.


Sites des centres Edmond Fleg de Paris et Marseille :
www.flegparis.com
www.centrefleg.com/Fleg.htm

Notes :
1- Odile Roussel, Un itinéraire spirituel : Edmond Fleg. La pensée universelle. 1978. 254 pages.
2- De Pierre Birnbaum :
L’Aigle et la Synagogue. Napoléon, les Juifs et l’État. Fayard. Paris, 2007. 294 p. ISBN : 978-2-213-63211-7 Priez pour l'Etat - Les juifs, l'alliance royale et la démocratie. Calmann-Lévy. Paris, 2005. ISBN : 9782702136256
3- On peut entendre l’intervention de Bernard-Henri Lévy lors de sa leçon inaugurale lors de la cérémonie organisée à la Sorbonne par le Consistoire de Paris-Ile-de-France, le 17 février 2008, à http://dsi.acip.free.fr/fleg/sorbone%20audio/26-BHL.MP3
4- Véronique Chemla, Une cérémonie nationale à Paris en hommage au capitaine Alfred Dreyfus, 12 juillet 2006 à http://www.guysen.com/articles.php?sid=4790
5- Le 17 février, le comédien Francis Huster a lu un large extrait du livre Pourquoi je suis juif (Les Belles Lettres) lors de ladite cérémonie : http://dsi.acip.free.fr/fleg/sorbone%20audio/6-francis_huster.MP3
6- Perrine Simon-Nahum, « Penser le judaïsme ». Retour sur les colloques des intellectuels juifs de langue française (1957-2000), (p.79 à 106) in Archives juives, vol. 38 2005/1, éd. par les Belles Lettres. I.S.B.N. 2251694196
7- André Kaspi, Jules Isaac ou la passion de la vérité. Plon. Paris, 2002. ISBN : 9782259191999
8- Véronique Chemla, Un dialogue judéo-catholique en France remarquable, 25 décembre 2007 à http://www.guysen.com/articles.php?sid=6533
9- http://www.centrefleg.com/Fleg.htm
10- Il exerce une influence profonde sur son créateur, l’ingénieur Robert Gamzon : Robert Gamzon,1 dit “Castor soucieux” à http://www.le-scoutisme-francais-en-franche-comte.org/rgchp3.html
11- Un extrait en anglais se trouve à http://www.csuohio.edu/tagar/why.htm

© Visuels : DR
Dernière photo : de gauche à droite : Andre Chouraqui, Edmond Fleg et le grand rabbin Jacob Kaplan.

Une Mosquée à Pierrefitte!

Scannedimage_4 Pour répondre à un certain Benoît, sur le fond, je trouve que le Docteur Alex Reza Bazeli à soulevé à travers ce tract de dernière minute (dommage qu'il veinne si tard, d'où une trés profond malaise!Que je comprends tout à fait.) un trés sérieux problème concernant notre commune de Pierrefitte! Correction, il n'y a pas 3 églises mais, 2 églises: Sainte Thérèse et St Gervais St Protais et une chapelle: Notre Dame de Reconnaissance! Je suis d'accord avec lui (moi, le chrétien pratiquant, ami des juifs et d'Israël!), nos concitoyens de la communauté musulmane de notre ville méritent enfin une vraie Mosquée! Si le Docteur Alex Reza Bazeli n'avait pas "divorcé" avec moi (en obéissant aux ordres et aux conseils de certains débrouillards de la décadence et profiteurs d'abandon...!) et ne m'avait pas trahi, cela aurait été dans notre programme, dés le début de la campagne et quelques jours avant le second tours! Mon cher Benoît, que penses-tu des Communistes qui sont sur la liste Fourcade pour le second tour? Ils se sont scandaleusement servis de la cause palestinniene pour masquer leurs carences sur le plan local avec nos concitoyens musulmans! Et cela ne te dérange pas? En ce qui concerne la phrase:"Je dis ce que je ferais et ce que ferais ce que j'ai dit!": no comment! Je suis assez choqué de lire dans le dernier tract (ouf!) du Maire Communiste sortant, qu'elle reprend à son compte tous les projets financés par les différents Gouvernements UMP ainsi que les Archives Nationales! Vous auriez du refuser tout compromi avec ces gens! C'est vous qui avez perdu votre crédibilité vis à vis des pierrefittoises et pierrefittois qui ont voté pour la liste Fourcade au premier tour, pour un certain changement! Donc, demain, malgré sa personnalité et ce qu'il m'a fait sur tous les plans, je continue à appeler à voter pour la tête de liste UMP/MoDem: le Docteur Alex Reza Bazeli!

Jean-Pierre Renard


Bienvenue Shimon Peres, l'ami de la France !

Tribune de Claude Goasguen dans Le Figaro du 11 mars 2008

                P90_sarkozy_peres_14_03_08 La France accueille aujourd’hui pour une visite d’Etat, le Président de l’Etat d’Israël, Shimon PERES.

I90_flag_israfrance Bien plus qu’un geste fort posé dans une relation d’amitié renouée et renouvelée entre nos deux pays, le Président SARKOZY a accompli, en lançant cette invitation, une œuvre de reconnaissance et de justice. En effet Shimon PERES, sans aucun doute,  demeure dans cette région du monde, l’un des amis les plus fidèles de la France, de sa culture, sa langue, son héritage et ses valeurs.

Cette visite d’Etat, la première organisée en France depuis l'élection présidentielle, est aussi un hommage rendu à l’histoire de ce pays – « fait marquant de l’histoire du XXème siècle », disait Nicolas SARKOZY devant le CRIF – mais dont l’action rayonne bien au-delà de ce peuple « à la géographie si étroite mais à l’histoire si vaste » comme a l’habitude de dire le Président israélien.

La France et les Français peuvent s'honorer de recevoir Shimon Peres, dont l'amitié avec notre pays remonte aux origines même de l'Etat d'Israël, et qui incarne pour tous, y compris pour la plupart des dirigeants arabes, les chances d'arriver dans cette région à une paix durable.

C'est en 1948 que David BEN GOURION lui confie la mission de chercher un soutien vital pour l’Etat hébreu à peine naissant, mais déjà attaqué, et de trouver un partenaire qui accepterait de fournir à Israël les moyens de lutte pour sa survie. Shimon PERES propose de se tourner vers la France. Il pensait, confie-t-il, que la France avait souvent rencontré le destin du peuple juif : des destins, parfois en opposition, mais le plus souvent en harmonie, des relations de passion. Shimon PERES savait que la France n’était pas seulement celle de Vichy, mais surtout et par dessus tout, celle de l’Abbé Grégoire, celle de Zola, celle de Camus, celle de cette armée des ombres dont l’auteur de cette magnifique expression, Joseph KESSEL, arpentait à cette époque les routes du jeune Etat juif et rencontrait Shimon PERES, alors jeune directeur général du ministère de la Défense.

C’est à ce moment que se forge un destin singulier, celui d’un leader qui traversera plus de six décennies dans une exceptionnelle longévité politique à servir son pays pour le conduire inlassablement sur la route de la sécurité et de la paix. Mais c’est surtout à cette date que se noue cette amitié qui jamais ne se démentira entre Shimon PERES et la France. Ni les années de brouille, suite à l’embargo de 1967, ni les petites phrases assassines des uns et des autres de nos responsables politiques aveuglés par les sirènes des pétrodollars, ou par le mirage du nouveau Ché, qu'avait incarné Yasser ARAFAT, ne l'en dissuaderont. Il sait que tôt ou tard les démocraties se retrouvent et qu'Israël est la seule démocratie du Proche-Orient.

Shimon PERES ne connaît pas seulement le monde politique français. Il noue des relations avec les intellectuels et les artistes de notre pays : Jean Paul SARTRE et Simone de BEAUVOIR, André MALRAUX, Simone SIGNORET et Yves MONTAND, Raymond ARON, ou plus tard Charles AZNAVOUR, Sophie MARCEAU ou Gérard DEPARDIEU, lorsque ceux-ci tournent en Israël.

Il aime à rappeler que les puissances ne se jugent pas seulement à l’aune de leurs capacités économiques ou militaires, mais sur leurs aptitudes morales et culturelles. Il garde la conviction que l’alliance avec la France est une conjugaison entre deux intelligences et qu’à ce titre, les mésententes politiques, aussi vivaces puissent-elles être, ne seront que passagères.

C’est à cette fidélité là aussi que la France rend aujourd’hui un hommage solennel, en l' accueillant en visite d’Etat.

Shimon PERES reste aussi l'exemple de la ténacité et de l'efficacité. Rarement homme politique aura connu autant de déboires, autant de revers électoraux. Sans jamais désespérer, Shimon PERES en est sorti à chaque fois renforcé, grandi et comme rehaussé d’une aura qui l’accompagne aujourd’hui dans l’exercice de la magistrature suprême d’Israël, fonction à laquelle il donne un éclat sans précédent et qui ne peut que favoriser la paix auquel le monde et les Français aspirent.

Visionnaire, homme d’Etat : les qualificatifs ne manquent pas pour désigner celui qui disait dans l’un de ses livres (« Que le soleil se lève ») que la paix était la seule fatalité à laquelle il croyait car les gens ont le droit de rêver comme ils ont le droit de manger et de boire. Oui, vous avez raison Monsieur le Président, les peuples du Proche-Orient ont le droit de rêver à la paix, et nous soutiendrons leur démarche. Oui bienvenue à Shimon Peres, pour son passé et l'avenir qu'il représente entre nos deux pays..

Cette visite d’Etat que vous allez conduire cette semaine dans notre pays nous honore. Bienvenue Shimon PERES !