AFP | 23.02.2008 | 15h30 • Mis à jour le 23.02.2008 | 16h59
Blouses bleues et balai en main, des candidats UMP aux municipales à Paris, dont Françoise de Panafieu, qui brigue la mairie de la capitale, ont mené samedi matin une "opération propreté" dans des avenues du XVIIe arrondissement.
Le petit groupe - une quinzaine d'hommes et femmes - s'étaient donné rendez-vous au coin des avenues Mac-mahon et Ternes. Les colistiers de Mme de Panafieu ont donné symboliquement quelques coups de balai puis ont distribué des tracts détaillant la politique de propreté de la candidate et députée-maire UMP.
"Les Parisiens n'ont jamais vu leur ville aussi sale et tout le monde se plaint", a expliqué Mme de Panafieu à l'AFP.
"Depuis 2001 Paris est devenue la capitale la plus sale d'Europe", proclame le tract UMP qui accuse le maire PS Bertrand Delanoë de "graves erreurs de gestion" et d'insuffisantes compensations des 35 heures dans ce secteur.
"Il y a beaucoup à faire", a poursuivi Mme de Panafieu.
Elle préconise notamment la création d'un "service action rapide propreté" qui agirait 24h sur 24 sept jours par semaine, avec résolution des problèmes dans la demi-journée.
Alors qu'Annick Lepetit, candidate PS dans le XVIIe avait assuré dans un communiqué que "les services de nettoyages sont de la coresponsabilité de la mairie de Paris et de la mairie d'arrondissement", la candidate UMP a démenti: "les maires d'arrondissement n'ont aucun pouvoir en la matière" car "la propreté est gérée de manière centralisée", a-t-elle assuré.
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