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Obama talonne Clinton !

Barack Obama (ici en Virginie dimanche) part favori pour les prochaines consultations, qui se tiendront mardi autour de Washington.
Barack Obama (ici en Virginie dimanche) part favori pour les prochaines consultations, qui se tiendront mardi autour de Washington.

Après avoir remporté l'État de Washington, le Nebraska et la Louisiane, le sénateur de l'Illinois a raflé le Maine. Un revers pour Hillary Clinton qui a remplacé sa directrice de campagne.

BaracCps_ich08_110208071341_photo03_photk Obama a remporté dimanche les caucus démocrates du Maine, décrochant ainsi sa cinquième victoire sur cinq possibles ce week-end contre Hillary Clinton dans le processus de désignation du candidat du parti à la présidentielle américaine.Selon les résultats portant sur 95% des circonscriptions du Maine (nord-est des Etats-Unis), Obama recueillait 59% des voix contre 40% pour l'ex-First Lady, l'assurant ainsi de la voix de 15 des 24 délégués qui représenteront l'Etat lors de la convention nationale du parti cet été.

« NOUS AVONS gagné dans le nord, nous avons gagné dans le sud, et nous avons gagné entre les deux », a déclaré samedi Barack Obama dans un dîner de gala du Parti démocrate en Virginie. « Les électeurs de la côte Ouest, du golfe du Mexique et du cœur de l'Amérique se sont levés pour dire oui, le changement est possible », a ajouté le sénateur de l'Illinois, soulignant cette triple victoire dans des États géographiquement et culturellement très éloignés, remportés avec une grosse avance sur Hillary Clinton.

Barack Obama a recueilli plus de 60 % des voix, contre moins de 40 % pour sa concurrente, dans ces trois États, où se tenaient deux caucus et une primaire.

Hillary Clinton dispose toujours d'une légère avance en nombre de délégués, avec 1045, contre 960 pour Barack Obama. Mais ce dernier a en revanche remporté plus d'États, avec 18 victoires contre 12, et sa popularité ne cesse de croître.

Le système proportionnel en vigueur dans les primaires démocrates lui a permis de se maintenir en deuxième position derrière la favorite, mais il menace à présent sérieusement de la rattraper.

Cette tendance est illustrée par la situation financière des deux concurrents. Alors que Barack Obama a reçu d'importants financements depuis le Supermardi, Hillary Clinton a dû emprunter cette semaine 5 millions de dollars pour rester dans la course.

On se presse aux meetings d'Obama, et ses discours sont des événements attendus. La participation aux caucus de l'État de Washington et du Nebraska était le double de celle de 2004.

Le candidat est aussi donné favori dans les prochaines consultations, mardi autour de la capitale fédérale américaine : dans le District de Columbia, où se trouve Washington, et dans les États mitoyens de Virginie et du Maryland.

La campagne d'Hillary, qui mise sur les primaires du 4 mars dans les États importants du Texas et de l'Ohio pour reprendre l'avantage, peine en revanche à trouver un second souffle.

Présente au même dîner de gala à Richmond, capitale de la Virginie, Hillary Clinton n'a pas commenté les résultats et a quitté la soirée avant l'arrivée de Barack Obama. Elle s'est contentée d'attaquer Bush et McCain, sans faire référence à son rival démocrate. « Pour moi, la politique n'est pas un jeu. Ce n'est pas de savoir qui est en tête et qui est derrière. C'est plutôt que le moment est venu d'avoir un président qui porte votre voix et vos valeurs à la Maison-Blanche », a-t-elle déclaré, insistant sur son expérience face aux républicains, son principal thème de campagne.

Le mea culpa de Bill

Mais ce rappel permanent par Hillary Clinton de son expérience et de ses années passées auprès de son mari à la Maison-Blanche finit par la desservir, face à un Obama qui incarne la nouveauté.

Le rôle de Bill Clinton dans la campagne n'a pas eu non plus l'effet escompté. Ses attaques insidieuses contre Obama en Caroline du Sud, quand il le présente comme un candidat ethnique, ou quand il qualifie de « conte de fées » son opposition à la guerre en Irak, ont plutôt suscité la réprobation de l'électorat démocrate. Bill Clinton a admis ce week-end qu'il avait commis « une erreur », en s'engageant autant aux côtés de sa femme.

« Je dois la laisser se défendre toute seule », a-t-il déclaré, laissant même entendre qu'il ne serait pas membre du gouvernement ni de son équipe si elle est élue présidente. Signe de l'inquiétude qui gagne, Hillary Clinton a décidé de changer de directrice de campagne, nommant hier à ce poste une conseillère de longue date, Maggie Williams, en remplacement de Patti Solis Doyle.

   

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