Pierrefitte@Venir

Mort du Général Billotte :

À l’issue de la conférence d’Ypres, qui a regroupé les représentants belges, britanniques et français pour décider des mesures à prendre suite à l’encerclement de l’armée du Nord par les forces allemandes, le général Billotte, commandant le corps français se tue peu après dans un accident de voiture en retournant à son PC. Dans la nuit du 21 au 22 mai 1940, sa voiture roule vite et percute un camion militaire dans le village de Locre en Belgique, près de Bailleul. Gravement blessé et plongé dans le coma, Gaston Billotte meurt 2 jours plus tard à l'hôpital d'Ypres, le 23 mai 1940.

Le 20 Mai 1815.   

Signature du traité de Casalanza quimet fin à la guerre napolitaine et au règne de Joachim Murat.

Le traité de Casalanza fut signé le 20 mai 1815 dans la campagne de Pastorano , à quelques kilomètres de Capoue ( Terra di Lavoro ), entre l'armée autrichienne et l' armée napolitaine de Joachim Murat , roi de Naples (et beau-frère de Napoléon Bonaparte ), vaincu à la bataille de Tolentino, le 3 mai 1815.

Statue de Joachim Murat sur la façade du Palais royal de Naples.

Le 19 Mai 1635. 

Guerre de Trente Ans.

La France, par l'intermédiaire du cardinal de Richelieu, déclare la guerre à l'Espagne.

Portrait du cardinal de Richelieu par Philippe de Champaigne (1639).

Ma citation du jour:

" L'ÉTAT , C'EST L'INTÉRÊT GÉNÉRAL . LES SYNDICATS , C'EST UN INTÉRÊT PARTICULIER .ON NE PEUT PAS FAIRE DE COMPARAISON ENTRE DEUX INTÉRÊTS QUI NE SONT PAS DU MÊME ORDRE . "

(CHARLES DE GAULLE (1890-1970 ) ,

CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 21 JANVIER 1965 . 

" UNE CERTAINE IDÉE DE LA FRANCE " 

Le 19 mai 1940, le génie français fit sauter ce pont situé à 200 mètres de la tourelle. 

Jules Beaulieux, un héros méconnu qui tiendra seul avec mitrailleuse. 

Le 1Il écrit ce jour la une lettre à sa famille: 

"Le pont du Sarteau va sauter. Je suis seul à la tourelle. Pas un camarade.

J'ai peur. Il faut que je reste. Je me demande ce que je vais faire avec une

simple mitrailleuse contre des chars blindés.

Adieu maman, papa, jeannette et mes sœurs et mes frères.

Au revoir petite sœur

Il y a des gens qui veulent passer, mais il est trop tard

Pense à moi, petite sœur.

Pourvu que vous soyez heureux après.

Au revoir maman"

Le 20 mai, les allemands se présente à proximité du pont du Sartiau enjambant l'Escaut à Vieux Condé. 

Mais la position est défendue par un français ! 

Seul dans une simple tourelle démontable STG 35/37 équipée d'une mitrailleuse Hotchkiss. 

Ce soldat c'est Jules Beaulieu, il va se battre jusqu'au bout occasionnant des dégats considérables pour cette avant-garde d'envahisseurs. 

Le soldat Beaulieux riposte à tous les coups et de nombreux soldats Allemands tombent, il va tenir toute la journée entière. 

Mais voila la tourelle est localisée et les chances de résister aux tirs des obus sont inexistantes 

Le blindage de la tourelle va être touché par quatre obus le premier va endommagé la tourelle. 

Jules Beaulieux, qui pouvait encore décrocher, continua de tirer et des soldats allemands furent à nouveau fauchés,mais les trois autres percent l'acier de la tourelle , le soldat Beaulieux tombe sur le coup totalement défiguré

L’héroïque résistance de Jules Beaulieux avait coûté cher aux Allemands. Pourtant ils prirent le temps de l’enterrer près de la tourelle ; étonnés qu’un seul homme eût pu les arrêter aussi longtemps.

 Ils lui rendirent les honneurs militaires

Historiquement, l'accrochage a lieu le 20 mai. La date de la mort de Jules Beaulieux est portée au 24 mai... L'irréductible aurait donc tenu 4 jours seul face à l'ennemi.

Le 18 mai 1963,

Discours du Général de Gaulle sur la démocratie, à Athènes : 

« Pour assurer sa survie nationale, il ne suffit pas qu’un peuple soit militairement fort, ni même qu’il ait des alliés puissants. Encore faut-il qu’il soit à l’abri des démons intérieurs qui, laissés à eux-mêmes, le conduiraient à la décadence et à la destruction.

Ce problème qui, pour l’appeler par son nom, est celui du régime et des institutions, c’est ici même qu’il a trouvé, il y a largement plus de 2000 ans, une solution dans laquelle nous cherchons encore aujourd’hui des exemples, c’est ici même que s’est constitué ce que nous considérons comme notre patrimoine le plus sacré, je veux dire la démocratie.

Sauvegarder la démocratie, l’adapter à toutes les évolutions et en particulier à celle des techniques, faire en sorte que l’autorité de l’Etat se concilie avec la liberté des citoyens quelles que soient les circonstances, voilà la grande affaire en cette deuxième partie du XXème siècle.

Nous nous efforçons en France de mettre au point les formules qui, respectant rigoureusement l’idéal qui fait rayonner à l’extérieur le nom de notre pays, doivent en même temps permettre l’Europe dont la Grèce fait partie, de notre vieille Europe secouée par tant de tourments, dont les peuples se sont, au cours des siècles, si violemment heurtés qu’ils en sont arrivés à croire qu’ils étaient ennemis les uns des autres mais qui, en réalité – nous le sentons bien de plus en plus – ne constituent qu’une seule famille dont la grande tâche de l’heure est de rassembler tous les enfants. 

C’est à cette tâche, dont nous ne devons certes pas nous dissimuler qu’elle sera longue mais qui est déjà commencée et qui est déjà peut-être plus avancée que certains ne le croient, que nous devons, Français et Grecs, nous consacrer plus spécialement encore que d’autres.

Car, au-delà d’une certaine définition géographique, l’Europe n’est-elle pas l’expression d’une civilisation qui a autrefois pris naissance sur ces rivages et dont on a bien voulu dire que la France avait, à diverses époques, fourni la meilleure illustration ? Faire l’Europe, voilà donc notre mission à nous autres, voilà donc la mission à laquelle l’ombre de l’Acropole nous convie. »

Il y a 85 ans le 17 mai 1940, pendant la Bataille de Montcornet. 

"Les 8 membres d'équipage meurent, brûlés vifs."

Bescond s’engage avec la 2e compagnie, pris à partie par un canon de 8,8 cm Flak. Après une quinzaine de minutes de combat, conformément aux ordres, il s’apprête à ordonner le repli lorsque son char, le Berry-au-Bac tombe en panne. Le Sampiero Corso se porte immédiatement au secours de son chef, qui embarque avec le reste de son équipage. En revenant vers Clermont-les-Fermes, il est détruit, vers 18 h 15, de deux coups directs tirés à 2 500 m par une pièce de 8,8 cm Flak. Les huit hommes qui composent le double équipage périssent carbonisés.

Chef de Bataillon BESCOND 

HENRION

Sergent VAILLE 

MOUSSET

Caporal DURAND 

LAUXEUR

Chasseur ROBELLET 

RICHARD

Souvenons nous pour toujours de nos soldats français qui tombèrent héroïquement il y a 85 ans.

Le 12 Mai 1725.   

Naissance de Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres, petit-fils du régent, grand-père du futur Roi des Français Louis Philippe Ier.

Le duc de Chartres, plus tard duc d'Orléans par Alexandre Roslin, vers 1770.

Ma citation du jour:

" IL N 'Y A QU'UNE ÉGLISE QUI COMPTE , C'EST L'ÉGLISE CATHOLIQUE "

CHARLES DE GAULLE (1890-1970 ) , 

SALON DORÉ DE L ́ÉLYSÉE , 2 DÉCEMBRE 1964 . " UNE CERTAINE IDÉE DE LA FRANCE "

Le 12 mai 1945

Le Général Eisenhower fait citoyen d’honneur de Reims....

Le Général Dwight David Eisenhower est reçu le samedi 12 mars 1945 avec beaucoup de solennité pour être fait citoyen d’honneur de la ville de Reims. Peu avant 18 heures, le sous-préfet de Reims, Pierre Schneiter et le commandant d’armes Pierre Bouchez se rendent à l’hôtel Mignot, boulevard Lundy, à son domicile pour le conduire jusqu’à l’Hôtel de Ville. Il est reçu sur le perron par le docteur Billard, président de la délégation municipale et maire de la Libération ceint de son écharpe tricolore. De nombreuses personnalités civiles et militaires sont également présentes. Le docteur Billard conduit le Général dans la salle des fêtes où les grandes orgues saluent le commandant suprême des forces alliées à l’ouest. Les hymnes nationaux sont interprétés. Le maire se tourne alors ver « Ike » et lui adresse un très bel hommage.

« Après avoir fait capituler l’armée la plus favorable et la plus orgueilleuse de tous les temps, vous avez dit : je pense qu’il est particulièrement symbolique que la reddition ait été signée au cœur de la France. Au nom de la Ville de Reims, que j’ai le très grand honneur de représenter aujourd’hui, je vous remercie, mon général, d’avoir placé leur de la France ici. Je vous remercie  également de l’hommage décerné à l’Armée et à la Résistance françaises, dont les autorités civiles et militaires qui vous reçoivent dans cette salle sont parmi les représentants les plus authentiques, venus vous apporter leur gratitude ainsi qu’aux hautes autorités militaires alliées qui vous entourent ».

Et le docteur Billard d’ajouter : « Reims est aujourd’hui le cœur de la France tout simplement parce que c’est votre quartier général, et c’est toujours à Reims que battra le cœur de la France, tant que votre fanion flottera sur cette école, désormais historique, où s’est terminée la carrière insensée d’une dictature qui ne rêvait que d’asservir les peuples libres ». Avant de conclure : Il est donc légitime que la ville de Reims, la ville martyre de 1914-1918, qui doit déjà tant au peuple américain, vous garde une gratitude toute particulière. Elle s’honore aujourd’hui de vous conférer le titre de citoyen d’honneur ».

Le général Dwight D. Eisenhower reçoit également la Médaille de la Ville de Reims.