Pierrefitte@Venir

🔥 CANICULE ET ABANDON POLITIQUE : PIERREFITTE, VICTIME COLLATÉRALE D'UNE FUSION ?

À Saint-Denis, la mairie agit : elle mobilise des agents, ouvre des lieux de répit climatisés pour les plus vulnérables. Pendant ce temps, à la Commune déléguée Pierrefitte ? RIEN. Pas de cellule de crise, aucun lieu frais, aucun plan d’action. On nous parle de mutualisation, de “solidarité métropolitaine”, mais dans les faits, c’est le désert.

Et le plus révoltant ? Seulement 9 agents et 300 appels prévus pour TOUTES les personnes vulnérables à Saint-Denis ET Pierrefitte réunies. Une mesure dérisoire face aux enjeux. Quand une ville de 150 000 habitants comme Saint-Denis compte déjà bien plus de seniors que Pierrefitte, ce chiffre unique est non seulement ridicule, mais révélateur : on gère les urgences sociales à la louche.

📉 Cette "fusion dans les faits" se traduit déjà par l’effacement des priorités locales, l’abandon du soin aux plus fragiles.

🟥 La fusion ne doit pas servir de prétexte à l’effacement.

Quand une ville se noie dans une intercommunalité tentaculaire, elle perd sa voix. Et le silence, aujourd’hui, devient mortel.

Face à cette menace climatique grandissante, l’heure n’est pas aux jeux d’appareil, mais à l’unité. Pourquoi les élu·es de la commune nouvelle — toutes tendances confondues — ne se rassemblent-ils pas pour une réponse commune, puissante et digne ? Ce combat est transpartisan : il s’agit de protéger des vies. Point.

📣 Nous exigeons des actes concrets :

- Des lieux climatisés identifiés et ouverts à Pierrefitte

- Une cellule d’appel réellement adaptée à la population

- Une communication claire et ciblée pour les publics à risque

Pierrefitte n’est pas une sous-ville. C’est une commune à part entière. Et ses habitants ont droit à la même protection que les autres.

Vanina NOËL 

Conseillère Municipale Commune Nouvelle 

Élue au C.A du CCAS Commune Nouvelle 

Référente Parti Radical 

Vice-présidente Groupe Union Centriste Républicain et Divers Droite de la Commune Nouvelle

Une nouvelle dédicace personnelle à mon ami pierrefittois d'origine polonaise: Michel Swiatek et à une autre amie pierrefittoise d'origine polonaise: Alexandra Rosinski 

Deux insurgés polonais du bataillon "Kiliński" ouvrent le feu depuis une barricade de fortune dans les rues dévastées de Varsovie, le 24 août 1944.

La ville est en flammes. En ce 24 août 1944, les combats font rage dans la capitale polonaise occupée. Ces deux jeunes combattants de l'Armia Krajowa, appartenant au célèbre bataillon "Kiliński", luttent avec acharnement pour repousser les forces allemandes. Derrière eux, les immeubles éventrés, les gravats, les barricades de fortune — symboles de la Varsovie insurgée, dressée contre l’occupant nazi.

Leurs tirs visent un bâtiment tenu par l’ennemi, à travers une étroite ouverture entre les sacs de sable et les débris. Chaque mètre gagné est payé au prix fort. Mais ils tiennent, par devoir, par foi en une Pologne libre. Le soulèvement de Varsovie, lancé le 1er août 1944, est un acte de courage désespéré face à l’inaction de l’Armée rouge, postée de l’autre côté de la Vistule.

Ce cliché, pris au cœur de l’enfer urbain, témoigne du courage inouï de ces combattants de l’ombre. Deux visages parmi des milliers qui ont préféré la révolte à la résignation.