25 avril 2025
Il y a 50 ans. Avril 1969.
L'opération "Limousin" est considérée comme la première #Opex de l'armée française.
En mars 1965, des éléments établis sur le continent africain, notamment le 6e régiment interarmes d’outre-mer (#6eRIAOM), composé de la 6e compagnie parachutiste d’infanterie de marine (#CPIMa) et d’un escadron blindé, sont transférés du camp Leclerc de Bouar en Centrafrique au camp Dubut de Fort-Lamy pour assister l’armée nationale Tchadienne.
En août 1968, le président Tombalbaye demande l’aide militaire de la France pour faire face aux menaces que font peser les Toubous et le Frolinat dans le Nord du territoire, et pour dégager le poste d’Aouzou. Dès la fin du mois, une compagnie du 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine (#3eRPIMa) quitte Carcassonne et rejoint le 6e RIAOM à #Faya-Largeau dans la région du BET. Les éléments français interviennent et parviennent à dégager la ville de Bardaï au Nord mais les moyens et les premières interventions demeurent insuffisants.
L’opération Limousin, 1ère phase
L’intervention d’urgence entre avril et septembre 1969, stabilisation à l’Est et au Nord du pays :
Au début du mois d’avril 1969, le gouverneur Pierre Lami, nommé chef de la mission administrative, arrive à Fort-Lamy accompagné du général Michel Arnaud, désigné comme délégué militaire au Tchad (DMT). Placé sous l’autorité de l’ambassadeur de France dans le pays, le DMT reçoit les ordres directement du ministre de la défense nationale pour les questions de l’emploi des forces et des opérations mais il dépend également du secrétaire d’État aux affaires étrangères pour tout ce qui concerne l’AMT. Par ailleurs, le DMT siège au comité de défense tchadien dont il reçoit aussi des directives. Cette organisation se révèle rapidement inadaptée pour coordonner les actions entre l’état-major tchadien et le commandement français. À cela s’ajoute une embuscade dans le centre du pays contre les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (REP). Le général Arnaud, en désaccord avec sa hiérarchie et avec le président Tombalbaye, est rappelé à Paris pour être remplacé par le général Cortadellas.
Dès son arrivée en août, ce dernier crée un état-major franco-tchadien installé sur la base aérienne de Fort-Lamy. La situation s’améliore. Sur le terrain, plusieurs objectifs sont fixés : la poursuite des combats au Nord du pays, la relève des personnels appelés par des engagés, la réorganisation de l’armée tchadienne et la remise en état des matériels.
Texte from ECPAD
Pour en savoir plus :
http://www.ecpad.fr/loperation-limousin-au-tchad-1969-1971/
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