Le 4 juillet 1848 :
Mort dans un modeste appartement de la rue du Bac, de François-René, vicomte de Chateaubriand, l'un des plus brillants et des plus ardents défenseurs de la monarchie. Dès 1792, il avait rejoint l'armée des émigrés. Revenu en France, il sera un ennemi irréductible de Napoléon Ier à qui il ne pardonnait pas la mort du duc d'Enghien. Il sera le chef des ultras sous Louis XVIII. Il écrivit Le Génie du christianisme « avec l'ardeur d'un fils qui bâtit un mausolée à sa mère ».
Sa mort passa inaperçue, étant survenue pendant les émeutes de 1848 dont les fracas s'entendaient de sa chambre. « Quel est ce brui ? » demanda-t-il. - « C'est le canon, on se bat dans Paris. » - « Je veux y aller. » Ce furent ses derniers mots.
La veille, il avait terminé son testament : « Je déclare devant Dieu rétracter tout ce qu'il peut y avoir dans mes écrits de contraire à la foi et aux mœurs et généralement aux principes conservateurs du bien."
Il sera enterré au Grand-Bé (Saint-Malo), face à la mer.
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