VICTIME DE TRAITEMENTS LES PLUS IGNOBLES ET LES PLUS CRUELS
Après la chute de Robespierre et la fin de la gauche jacobine, les Conventionnels modérés songent à le remettre aux Autrichiens en échange de prisonniers français. Paul Barras, président de la Convention thermidorienne qui a renversé Robespierre, rend visite à l'enfant dans sa prison. Il est trop tard pour envisager une libération. Au début de mai 1795, un médecin, Pierre Joseph Desault, le décrit : « mourant, victime de la misère la plus abjecte, de l’abandon le plus complet, un être abruti par les traitements les plus cruels ».
Le docteur Desault fut empoisonné quelques jours plus tard (1° juin). On prétend qu'il aurait refusé d'exécuter les projets criminels du gouvernement révolutionnaire qui souhaitait la mort du dauphin, mais aussi afin qu'il ne laisse aucun rapport concernant les ignobles sévices que l'on faisait subir au malheureux enfant.
Marie-Thérèse Charlotte, dite Madame Royale, a plus de chance que son frère. Elle est livrée à l'Autriche le jour de ses 17 ans, le 19 décembre 1795, contre des prisonniers français. L'« Orpheline du Temple » se marie en 1799 avec son cousin, Louis d'Artois, duc d'Angoulême.
Le cœur momifié de Louis XVII ayant été par miracle conservé, grâce au médecin légiste Philippe-Jean Pelletan qui l'avait examiné, des experts ont pu l'authentifier en comparant son ADN (acide désoxyribonucléique) à celui de la Reine Marie-Antoinette. Les conclusions de leurs recherches ont été présentés à la presse le 19 avril 2000 et exposées dans un livre de l'historien Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité. Depuis le 8 juin 2004, le cœur de l'enfant royal - Louis XVII pour nous les royalistes- repose dans l'ancienne nécropole royale de Saint-Denis.
Les commentaires récents