Nous avons retrouvé l'État de droit en Hongrie !
Je suis cette semaine à Budapest, en Hongrie, dans le cadre d’une mission organisée par le Parlement européen. L’objectif officiel est d’observer les « atteintes à l’état de droit » dont nous rebattent les oreilles depuis des années la gauche européenne et la Commission de Bruxelles. En réalité, il s’agit d’un véritable procès de Moscou.
Alors que se succèdent les réunions avec des ONG, des journalistes et des universitaires, dans leur grande majorité d’extrême gauche, nous n’avons toujours pas entendu un seul fait concret, pas une date, pas un nom pour attester de l’absence de respect de l’État de droit. Les opposants au gouvernement peuvent manifester dans la rue sans difficulté – plus facilement qu’en France ! –, internet, la télévision et les kiosques à journaux sont pleins de médias acquis à l’opposition, les universitaires parfaitement libres d’exercer.
De quoi se plaignent-ils donc alors ? À les entendre, le problème est que le mariage homosexuel n’est pas encore légalisé ou que certains médias sont proches du pouvoir. Nous n’avons pourtant jamais vu Bruxelles s’inquiéter de la situation en France : où étaient le Parlement européen et la Commission lors de la féroce répression des Gilets jaunes avec des blindés sur les Champs-Élysées ? Où étaient-ils en 2017, quand la quasi-totalité de la presse faisait campagne pour Emmanuel Macron ? Les parallèles sont trop nombreux pour être énumérés.
La question de l’État de droit n’est en vérité qu’un prétexte pour attaquer un gouvernement conservateur, opposé à l’immigration de masse et à la propagande d’un certain lobby LGBT dans les écoles. Mais la Hongrie ne craint pas les menaces de quelques bureaucrates hors-sol qui sont peu de choses pour une nation millénaire fière de son identité.
Député européen et vice-président du groupe Identité et Démocratie
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