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Interview de l'entraîneur du PSG:  Mauricio Pochettino 

COACH, LE GROUPE A REPRIS LE TRAVAIL. COMMENT SE PASSE LA REPRISE ?

Nous n'avons pas encore récupéré tous les joueurs bien sûr, il y en a beaucoup qui étaient en sélection et qui sont allés loin dans les compétitions. Il y a aussi les dernières recrues, qui nous rejoignent petit à petit. Lors de ces intersaisons, les joueurs reviennent avec des niveaux de forme différents. Le principal objectif d'une première semaine de travail est de remettre tout le monde au même niveau. 

APRÈS DIX JOURS DE TRAVAIL, DEUX MATCHES VOUS ATTENDENT...

Nous avons deux matches amicaux prévus cette semaine, contre Le Mans mercredi et Chambly samedi au Centre Ooredoo. Nous voulons être compétitifs, ce sont deux matches qui vont nous servir pour retrouver des sensations sur le terrain. 

IL Y A EU DES COMPÉTITIONS INTERNATIONALES CET ÉTÉ, COMMENT GÉRER LA REPRISE POUR LES JOUEURS QUI REVIENNENT SUR LE TARD ?

Gérer les émotions après une compétition internationale fait partie intégrante de mon métier d'entraîneur. Mais je suis sûr que les joueurs qui ont gagné reviendront rempli de joie, avec la volonté de continuer sur leur lancée, les autres auront tourné la page et voudront se concentrer sur de nouveaux objectifs. Avec l'envie de bien se préparer pour recommencer à gagner des titres. 

QUELS SONT LES ASPECTS SUR LESQUELS VOUS VOUS CONCENTREZ POUR LE MOMENT ?

C'est un tout. Il est difficile de segmenter tout cela, on ne peut pas faire du physique sans un peu de tactique et inversement. Tout va de paire, il faut bien veiller à ce que les joueurs évoluent favorablement dans tous les domaines. 

À QUELLE ÉQUIPE PEUT-ON S'ATTENDRE LA SAISON PROCHAINE ?

Nous voulons appliquer les mêmes préceptes que la saison passée. Nous voulons être une équipe agressive dans le bon sens du terme, être dominateur sur le terrain et jouer dans le camp adverse. Nous aimons le jeu et comprendre le jeu de nos joueurs, nous travaillons pour que l'entente soit la meilleure possible sur le terrain, et ce même au-delà du système que nous utilisons. Nous sommes clairs dans ce que nous attendons, sur la mentalité et sur les principes de jeu. Et surtout sur le fait de vouloir gagner chaque match, qui est un standard pour un club comme le Paris Saint-Germain. C'est notre plus grand défi, faire en sorte de ne pas différencier les compétitions, et jouer chaque rencontre avec la même envie de gagner. 

IL Y A DES ÉCHÉANCES QUI ARRIVENT VITE...

Pour nous les matches amicaux sont des entraînements officiels ! Ils vont nous mettre en condition et vont nous permettre de faire fructifier le travail depuis la reprise. Nous sommes focalisé sur le 1er août, la date de notre premier match officiel, l'objectif sera d'y être avec les joueurs au meilleur niveau possible. 

ON SENT QUE VOUS ÊTES ULTRA MOTIVÉ ! DANS QUEL ÉTAT D'ESPRIT SE TROUVE LE GROUPE ?

Je suis très impatient de commencer cette nouvelle saison, nous avons tous très envie de retrouver les terrains et la compétition. Nous travaillons bien, l'ambiance dans le groupe est très bonne, au sein de l'équipe et dans tout le club. Après une année compliquée, tout le monde avait besoin de recharger les batteries, et aujourd'hui, il y a une énergie très positive. Nous sommes tous très heureux d'avoir recommencé le travail.


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Nous vous redonnons rendez-vous le 14 juillet 2021 pour marcher sur les traces du « Saint de l'Anjou » et le prier. 

⚜️ Nous partirons du Pin-en-Mauges, lieu de naissance du chef vendéen, pour rejoindre St Florent-le-Vieil où il fut enterré. Exemple de combativité et de piété, nous vous invitons à marcher en son honneur afin de prier pour la France et pour l'Anjou, menacées comme toute l'Europe par des périls terribles


La Campagne de France

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La campagne menée en 1814 par Napoléon, pour la première fois sur le sol français depuis Toulon, est considérée comme la plus belle, mais à l’inverse de celle d’Italie en 1796, elle finit sur un échec : elle ne put empêcher l’abdication de l’Empereur. En janvier 1814, la France était envahie par trois armées : celle de Bernadotte attaquait la Belgique tandis que les armées commandées par le Prussien Blücher et l’Autrichien Schwarzenberg se préparaient à converger sur Paris, leurs forces réunies montant à 250 000 hommes. Napoléon ne pouvait leur opposer que 80 000 soldats Prussiens et Autrichiens pensaient, grâce à leur écrasante supériorité numérique, atteindre Paris en huit jours. Il leur fallut deux mois, déroutés par la rapidité des mouvements de Napoléon et par l’erreur qu’ils firent de se diviser. Napoléon mit en échec Blücher à Champaubert, le 10 février, puis, les 11, 12 et 13 à Montmirail, Château-Thierry et Vauchamps, lui infligeant de lourdes pertes. Puis il se retourna contre Schwarzenberg, défait à Mormant et Nungis le 17 février, à Montereau le 18. Sept batailles et sept victoires en huit jours. Quel général peut dire mieux ?  Un instant démoralisés, les Alliés, sous l’impulsion du tsar, signèrent le pacte de Chaumont par lequel ils s’interdisaient toute paix séparée. L’offensive reprit en mars, toujours en direction de Paris. Napoléon battit Blücher à Craonne, le 7 mars, triompha à Reims, le 13, mais, ne pouvant plus pallier son infériorité numérique, échoua à Arcis. La route de Paris s’ouvrait aux Alliés. Napoléon conçut alors un plan audacieux : se placer sur les arrières de l’ennemi pour lui couper ses approvisionnements et l’obliger à rebrousser chemin pour l’affronter, ce qui sauverait Paris. Malheureusement, des lettres interceptées par les Alliés leur révélèrent que Paris ne résisterait pas : un parti favorable aux Bourbons était prêt à les accueillir. Le 31, les souverains étrangers entraient dans Paris. Revenu trop tard, Napoléon s’établit à Fontainebleau. Si les soldats étaient prêts à en découdre, il n’en allait pas de même des maréchaux las et fourbus. Ils imposèrent à l’Empereur une première abdication, le 4 avril, en faveur de son fils, que la défection de Marmont transforma en abdication sans condition. La campagne de France n’en demeure pas moins, pour tout amateur de stratégie, par ses mouvements inattendus et par son ultime coup d’audace, un véritable régal. Depuis Houssaye, on n’a pas fini de la commenter.

Jean Tulard


 Valérie Deloge 

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🎂 55 ans 

💼 Éleveuse de moutons  

📊 Membre de la commission développement économique, économie sociale et solidaire, agriculture  

🗳 Élue de Saône-et-Loire