Le 28 janvier 1794:
Henri de La Rochejaquelein rendait l'âme. Il avait 21 ans. L'un de mes plus grands Héros !
M. Henri fait grâce à un grenadier républicain qui va lui donner la mort "Mon parti me commandait de te tuer et moi ma religion me commande de te pardonner." (détail de l'église du Pin en Mauges, crédit photo : Nicolas Stofflet)
Au matin du 28 janvier 1794 une colonne de 400 bleus sortie de Cholet va mettre le feu au bourg de Nuaillé. Averti, La Rochejaquelein, alors retiré dans la forêt de Vezins, les prend en embuscade et les met en déroute. Il s'élance en avant avec une poignée d'hommes jusqu'au pré de la métairie de la Brissonnière, bordant la route de Cholet à Nuaillé. M. Henri interpelle un grenadier en fuite et lui assure qu'il aura la vie sauve s'il se rend. L'homme s'avance vers le jeune généralissime dont le nom est répété à l'envie par les Vendéens qui accourent autour de leur chef. Comprenant à qui il avait affaire, le grenadier met en joue M. Henri et lui tire une balle en plein front. Le cavalier s'écroule et le républicain, qui tente de prendre la fuite, est finalement sabré par les Vendéens, fous de rage. Stofflet commande de sabrer la visage de La Rochejaquelein et de l'enterrer avec son meurtier afin que la vue de l'uniforme bleu arrête les républicains dans leur recherche du corps du jeune généralissime, dont ils souhaitaient envoyer la tête à la Convention.
Le corps, exhumé pour rejoindre l'église St Pierre de Cholet lors de la Restauration, ira en 1817 dans le caveau familial des La Rochejaquelein sous l'église de St Aubin de Baubigné, où il repose toujours aujourd'hui avec les restes de son meurtrier.
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