Hurmic et les mots...
Cinq jeunes blessés par balles, le 2 janvier à Bordeaux. L’un d’eux, 16 ans, est mort. Dans ce quartier des Aubiers, des voitures et le bureau de Poste ont aussi été incendiés, la nuit du réveillon. A l’origine, des contentieux entre jeunes et ce constat que les mineurs échappent à leurs parents, que des armes sont en circulation. Le maire, Pierre Hurmic, se paye de mots, comme toujours et annonce : "Un cap a été franchi". Et de proposer des cellules de crise qui ne sont jamais que des chambres d'enregistrement de la montée de la violence. Au RPF, nous ne voyons pas les choses de cette façon. La réponse doit être coordonnée entre plusieurs ministères, et passer par des sanctions, comme la suppression des aides sociales pour les familles de délinquants, des travaux d’intérêt général, dans le sens d’un nettoyage du pays et des quartiers concernés. Une remise en grâce des filières scolaires disciplinaires et professionnalisantes. L’expulsion systématique des familles de parents étrangers. Enfin, ces zones doivent être minutieusement fouillées, lors d’opérations de police de grande envergure, étayées par une législation spécifique, permettant de collecter les armes illégales, avec des tribunaux dédiés, de comparution immédiate. Même si cela doit "stigmatiser".
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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