Didier Martin, le nouveau Préfet de Loire Atlantique nommé en septembre dernier, est surpris par le niveau de délinquance présent à Nantes.
Oui Monsieur le Préfet votre constat est juste et ayant été nantais durant la majorité de mon existence, je ne peux qu'aller dans le sens de votre constat.
Malheureusement, cette situation n'est pas nouvelle et vos prédécesseurs auraient du eux aussi s'en émouvoir.
C'est avec la venue d'un certain Jean Marc Ayrault que l'affaire s'est gangrenée en menant une politique de la ville désastreuse tant sur son aspect social que sur le plan de l'aménagement de la ville ou sur le plan économique, les uns ayant un impact directe sur les autres.
Ce n'est pas comme il a été fait et mal fait, en créant une fourmilière associative financée par la collectivité, et d'ailleurs moins destinée à être source de solutions que d'être un tremplin politique pour faire carrière, que cela a amélioré les choses, loin de là.
Il faut que ces choses là soient dites et bien dites !
Tout ceci est né de l'ambition personnelle d'un Maire qui souhaitait à tout prix décrocher un portefeuille ministériel.
Ce souci a été tellement présent qu'il en marqué la ville au fer rouge jusque dans l'aménagement de ses rues.
Nantes la repentante, Nantes la bobo socialiste, Nantes la ville expérimentale initiatrice du néo-tramway, du vélo, des sens interdits, du zéro voiture, de la pensée de gauche.
Tout ceci à été mené de main de maître pour faire plaisir à un type de clientèle, conséquence de quoi elle a attiré encore plus de paumés, de désœuvrés et autres cas sociaux cherchant faire profession de vivre au crochet de la société.
On pourrait dire que Nantes est devenue la ville "sex, drug and rock'n roll".
Notez que les élus socialistes en manque d'inspirations ont tous pris pour modèle cette "ville idéale" (voir Anne Hidalgo par exemple).
Notre bonne ville de Nantes réputée pour sa quiétude, son calme est devenue Nantes la délinquante.
Comme il fallait bien épicer tout cela, on y a ajouter une forte de dose de politique totalement laxiste, inconsciente de ce qu'elle était entrain de produire. Le tout avec la bénédiction des autorités, des organismes consulaires, voir même de la presse.
Le made in Nantes, oui le concept y est né, était tendance.
Nous voyons bien aujourd'hui les effets de ce quelle nous a produit !
Que je comprends donc votre désarroi, monsieur le Préfet, vous qui avouez n'avoir jamais connu tels désordres durant votre parcours professionnel.
Nous, nous le subissons depuis 32 ans et l'affaire ne s'est pas arrangée avec le successeur désigné Johanna Rollan.
Combien de millions d'euros ont été engloutis dans la politique dite sociale de la ville ?
A quoi ont-ils servi ?
Mais les Nantais l'ont voulu, du moins ceux qui pèsent électoralement sur la ville par un habile découpage électoral comme savent le faire les malins.
Je vous souhaite bien du courage Monsieur le préfet pour remettre de l'ordre dans ma bonne ville de Nantes.
Tant que règnera l'état d'esprit qui y est présent, je crains que ce soit pour vous , mission impossible.
D'une ville vivante, sûre, joyeuse, nous sommes passés à une ville tumultueuse et dangereuse et dont certaines rues, passées piétonnes, sont de véritables coupe-gorges dignes du moyen âge.
Nantes la douce est devenue Nantes la terrible, Nantes la dangereuse.
Sachez, Monsieur le Préfet, Notre France, sera toujours à vos côtés pour vous soutenir dans votre mission afin de retrouver une Nantes apaisée et sécuritaire, si telle est votre réelle volonté.
Votre bien dévoué.
Bavouzet Pierrick
Secrétaire général de Notre France
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