Valence : une autre logique
Un petit garçon qui venait travailler avec moi, posa un jour sur la table une console de jeu toute neuve. Tu as vu ce que mon père m’a acheté. C’est pour ton anniversaire ? Non, c’est pour que je sois sage. Et tu vas être sage ? Ben non, sinon, j’aurai plus rien. Au niveau d’une société, le principe est le même et les responsables, comme des parents démunis, emploient la même méthode : payer pour tenter d’avoir la paix. Le maire de Valence, a décidé de sortir de la spirale en votant la fin de certaines aides municipales et sociales en cas de condamnation pour troubles à l'ordre public. La mesure fait suite aux violences urbaines de la Toussaint et l’élu Nicolas Daragon sort ainsi d’une pratique qui prévaut depuis des décennies pour les quartiers sensibles, où le paiement par l’argent public, de vacances, de sorties, d’animations, histoire de ne pas voir les villes brûler, est devenu une méthode régulière. « Il est temps que les parents prennent leurs responsabilités », considère l’adjoint à la sécurité, à l’issue de l'utilisation de mortiers d'artifice contre les forces de l'ordre et d’une soixantaine de voitures brûlées. Reste à savoir si cela ne va pas déclencher la guerre, ceux là ne sont plus tout à fait des enfants.
Pierre Duriot
Porte-parole national du Rassemblement du Peuple Français
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