N’y voyez vous pas là comparaison possible avec cet hypocrite, que dis-je cet imposteur, ce tartuffe qui par manigance a su duper l’électeur ?
Toujours dans la duperie, Molière lui-même l’aurait surpris et en aurait de sa plume tiré l’une de ses comédies, l’une de ses railleries.
Et Voltaire le pamphlétaire, qu’aurait-il pensé de ce marquis vaniteux qui se prend roi, pire encore pour dieu !
Que dire de ses valets, de sa cours, des Purgon, des Diafoirus, des Fleurant, que de sommités au service de leur bonne cause, celle de leur bourse d’abord et d’en tirer fierté en s’esclaffant dans les salons mondains : « que diantre ce fut facile de tous les interner » !
Mon dieu que La Fontaine avait raison d’ajouter une morale à chaque conclusion et celle-ci sied bien à la situation : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute”.
Ni voyez pas malice dans mes propos, tout n’est que tristesse et désolation.
Tant de siècles se sont écoulés pour en arriver là, si bas.
Amis éveillez-vous avant que le bourdon frappé par son marteau ne pleure tristement le glas !
Bavouzet Pierrick
Secrétaire général de Notre France
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