Les vieux exterminés, puis sauvés ?
Dans le contexte de la crise du COVID-19, un décret du 29 mars 2020, a modifié temporairement, jusqu’au 15 avril 2020, le périmètre d’utilisation, de prescription du Rivotril. D’usage «courant» habituellement rare, le Rivotril a été proposé, non pas à titre curatif, mais à titre palliatif, à des patients très âgés atteints du COVID-19, en état de détresse respiratoire. Traduction, il a permis de faire mourir les vieux plus vite afin de libérer des lits d’hôpitaux pour des personnes plus jeunes. Dans un Figaro du 9 avril dernier, le psychologue clinicien Guillaume Lelong se questionnait sur l’intention première du décret : « pour assurer une dignité de fin de vie de nos aînés en EHPAD ou pour désengorger les hôpitaux ». On retombait carrément dans un genre de débat sur l’euthanasie. Cet Etat, qui en avril dernier, semblait clairement vouloir faire mourir les vieux plus vite, a heureusement changé son fusil d’épaule. Aujourd’hui, il veut que ces vieux soient traités les premiers avec le vaccin à l’ARN Messager, dont personne ne connaît les effets. Spectaculaire revirement en faveur de la santé de nos aînés ? Le tout est d’y croire...
Pierre Duriot
Porte-parole national du Rassemblement du Peuple Français
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